La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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Marie NDiaye de pièce en pièce
| 21 Avr 2019

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Trois pièces de Marie NDiaye, Gallimard, 2019Parallèlement à sa production romanesque, Marie NDiaye poursuit, de façon plus confidentielle, une œuvre de dramaturge, révélée de façon éclatante en 2003, avec la mise en scène par André Engel à la Comédie-Française de Papa doit manger. Dans ses pièces comme dans ses romans, ou plus encore, le malentendu fonctionne comme un ressort dramatique particulièrement puissant. Il est au cœur des Trois pièces publiées par Gallimard. Dans Délivrance, un homme exilé en terre lointaine écrit des lettres d’amour désespérées à sa femme qui ne lui répond jamais. Dans Berlin mon garçon, une femme – libraire à Chinon – part pour Berlin à la recherche d’un fils disparu, et rien ne s’agence comme espéré. Honneur à Notre Élue enfin, est une drôle de fable politique, où autour du triomphe puis de la chute incompréhensible d’une femme politique, les motivations des uns et des autres ne sont jamais ce qu’elles semblent. Avec dans les trois textes, une tension qui repose aussi sur le grand écart entre la banalité ou la trivialité des situations, et l’élégance d’une langue qui se méfie des facilités du parler. RS

Trois pièces de Marie NDiaye, Gallimard, 2019, 18 

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