
Chaque jour, par petites touches, la fin du monde s’insinue dans nos têtes comme une évidence, comme une échéance inéluctable. Nous nous y habituons sans vraiment nous en rendre compte. Prenez la fin novembre. Discourant doctement sur la "programmation pluriannuelle de l’énergie", Emmanuel Macron lançait à son auditoire : "Il y a des Français qui disent : “On entend le Président évoquer la fin du monde alors que nous, on parle de la fin du mois”, eh bien nous allons traiter les deux, nous devons traiter les deux". C’est ainsi que fin de mois et fin du monde ont été mariées pour le pire et pour le pire. (Lire l'article)