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Victor Hugo, des vers et des pas mûres
On ne recense dans toute l’œuvre de Victor Hugo — qu’elle soit poétique, romanesque ou théâtrale — que très peu de lignes que l’on pourrait qualifier de grivoises, et aucune que l’on pourrait qualifier de licencieuse. Si l’auteur des Misérables est connu pour avoir eu une vie sexuelle plutôt débridée, ses écrits n’en gardent la trace que sous la forme d’une sublimation toute freudienne. Aussi fut-ce une énorme surprise de voir surgir un long poème inédit roulant comme un torrent impétueux pour décrire le désir sexuel et son aboutissement. Cette pièce singulière, absente de l’inventaire des collections, était enfouie dans le grenier de la maison Victor Hugo de la place des Vosges. (Lire l'article)
47 – Vendredi 14 juillet, 23 heures
Quelle journée! Ce pauvre Poisson. Il savait. Émile m’avait prévenu de l’imminence d’un...
Par notre ombre portés
ce qui nous heurtait alors dans le fait que les industriels programmassent l’obsolescence de leurs produits, c’était que cette planification de la panne, ce paramétrage de l’accident, cette organisation du vieillissement nous renvoyait sourdement et en la déplaçant sur des objets
Pandémie
Un virus venu d’Asie, une planète malade de ses habitants et une étrange race d’extraterrestres médecins prêts à toutes les thérapies de choc. Un roman d’anticipation écrit en 2012, qui pose sur notre modèle de civilisation des questions plus que jamais d’actualité.
Sacha Guitry, enfin raide
Un jour, Sacha Guitry et sa femme de l'époque, Yvonne Printemps, se promènent dans un cimetière. Soudain Sacha dit à sa femme : “Tu sais, un jour on écrira sur ta tombe Yvonne Guitry, enfin froide.” Et l'intéressée de répondre aussi sec : "Sur la tienne, on mettra Sacha Guitry, enfin raide". Les troubles de la fonction érectile nourrissent rarement les épitaphes mais ils peuvent être un joli sujet de théâtre. La preuve... (Lire l'article)
XL. Dans la ville de D.
Le tigre est un animal fier. Les déconvenues le renfrognent. Tigrovich boudait, quand il suivit la rue rectiligne qui le menait au cœur de la cité. Bougon, il ne regardait pas les mille étals chatoyants, où des soieries se mêlaient aux pyramides d’épices et aux fontaines d’eau de rose, vanille, myrte et encens. Refusant de se laisser esbaudir par ces merveilles, il se frottait les yeux d’une patte agacée, pour calmer les effets d’une conjonctivite naissante. C’est bien trop tard qu’il avait revêtu ses lunettes noires à monture rayée et le soleil de la route avait brûlé ses yeux de feu. Bref, il n’y voyait goutte. (Lire l'épisode)
Seul avec tous
salut Paris les platanes de la République effeuillée les foules des colères souterraines les impatients dans leur exosquelette de plastique et de verre Securit les trottinettes montées par d’indomptables individualistes
Une saison d’élégie
les yeux mi-clos à la chute des feuilles on les dit mortes on confond
la mort et le détachement
c’est qu’on les envie
qu’on ne sait
passer la main légère
entre les cuisses qu’égrène le temps
Serge Gainsbourg, l’amour complexe
Avant de devenir Serge Gainsbourg, Lucien Ginsburg fut pianiste de bar. Il travaillait l’été dans les station chic, en particulier au Touquet où, à la fin des années 1950, il a tenu les ivoires du Flavio, un restaurant qui, aujourd’hui encore, chérit les quelques reliques que l’homme à la tête de chou y a abandonnées derrière lui. La plus précieuse est une partition griffonnée à la hâte (un calypso) avec au dos le texte d’une chanson intitulée L’Amour complexe. En voici le début... et les suites. (Lire l'article)
Ubu Trump, acte II
À la Maison blanche, la veille de la cérémonie d’investiture, puis dans le bureau ovale, une semaine plus tard.
Père Trump.– J’ai faim ! Michael n’est toujours pas arrivé ?
Sarah.– Mister Président a signé son premier décret d’expulsion. Huit millions de Mexicains ont été arrêtés ce matin.
Mère Trump.– Mais mon gros chéri, tu n’es pas encore tout à fait Président ! La cérémonie d’investiture n’a pas encore eu lieu !
Père Trump.– Merdre !
Michael Pinn, les bras chargés de hamburgers, de cornets de frites et de sodas.– Et voilà, Père Trump ! Les burgers sont arrivés ! Comme vous êtes Président, le vendeur vous a mis une quadruple épaisseur de steaks hachés. Vous avez le burger impérial !
Père Trump, à Michael.– Le Super Méga Big Burger ?! Oh ! Dans mes bras, mon fidèle lieutenant ! Bougre de merdre ! Ça a l’air rudement bon ! (À Mère Trump.) Tu vois bien, vieille haridelle, que je suis LE Président ! Même le vendeur du bouffre Donald le sait ! Espèce de vieille chipie ! Je vais te répudier, je vais te faire jeter au cachot… je vais, je vais t’envoyer en Irak ! (Lire l'acte II)
Regarder les gens (2)
d’une part réduite de l’humanité le dessein d’empoisonner l’autre avec autant que taire se peut...
2 – Mercredi 13 avril, 20 heures
L’enquête piétine. Nous manquons d’éléments. Il n’y a pas de traces d’effraction. Aucune...
XXV. Conversation dans une église
Malgré son grand retour sous le chapiteau, Tigrovich doute, s’alcoolise puis retrouve l’inquiétant Irénée, artiste du négoce en substances illicites. Il s’endette et se prostitue, prêtant son image à de vulgaires publicités. Un jour, son dompteur disparaît. Est-ce la fin ? Pas tout-à-fait, car un clown enfourche une jument de cirque et part à la recherche de l’artiste en perdition, qu’il retrouve non dans un bouge, mais… dans une église. Va-t-il parvenir à sauver notre héros ? (Lire l'épisode)
1 – Lundi 11 avril, 20 heures
La bague a été dérobée hier matin, probablement vers les 11 heures. Le soleil brillait, presque trop. La température est anormalement élevée pour la saison. Nous avons chaque jour dans les 23, 24 degrés avec une pointe à 26 ce samedi. Il y a de quoi s’inquiéter.
Qualité de vie
Du top management sans ménagement! Et ma "qualité de mort", elle dépendra d'un déménagement?...
Dernière période
En peu de jours les passantes et les passants rentrèrent le cou dans les épaules, perdant quelques centimètres et de la visibilité sur l’avenir. On se prit bientôt à douter que ce qu’on projetait au-delà de quelques pas de soi pût réellement advenir, le froid resserra son emprise, et la peur.
Einstein et l’affaire Marilyn
Un collectionneur américain affirme détenir trois lettres qu’Albert Einstein – un homme à la vie plus mouvementée qu'il n'y paraît – aurait envoyées à Marilyn Monroe. Selon cet homme, le physicien et la starlette auraient entretenu une correspondance de 1949 à 1951. Il prétend même qu’ils se seraient rencontrés. C’est Marilyn qui aurait entamé cet échange en écrivant un jour au savant pour lui demander une photo dédicacée. (Lire l'article)
Citations
et puis il est d’usage de faire l’éloge des défunts. D’ailleurs les sites web de pompes...