La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

Perrault creuse partout
| 17 Mai 2018

#guide

 

Il vient de livrer l’Hippodrome ParisLongchamp. L’Université féminine Ewha qu’il a entaillée à Séoul fête son dixième anniversaire. Il projette la future gare de Villejuif pour le Grand Paris Express. Et son totem parisien, qui a été si polémique, est recreusé dans l’exposition « Dominique Perrault, la Bibliothèque nationale de France, portrait d’un projet 1988-1998 ». Cet architecte qui sonde « l’épiderme du sol » pour en extraire la « substance urbaine », ne cesse d’approfondir son architecture souterraine. Dans des conférences et son livre : Groundscapes : autres topographies

Anne-Marie Fèvre
Guide

Dominique Perrault, BNF François-Mitterrand, jusqu’au 22 juillet 2018.
Groundscapes : autres topographies, 2016, éditions HYX, 25€.

Dominique Perrault, Groundscapes : autres topographies, 2016, éditions HYX

 

 

0 commentaires

Dans la même catégorie

Combats de rue

Collaborateurs de délibéré, Juliette Keating (texte) et Gilles Walusinski (photos) publient chez L’Ire des marges  À la rue, livre-enquête engagé dont le point de départ est l’expulsion à l’été 2016, de treize familles roms de leur lieu de vie de Montreuil, en Seine-Saint-Denis.

Animaux de transport et de compagnie

Jacques Rebotier aime les animaux. Il les aime à sa façon. Il en a sélectionné 199 dans un livre illustré par Wozniak et publié par le Castor Astral. Samedi 2 mars, à la Maison de la Poésie, en compagnie de Dominique Reymond et de Charles Berling, il lira des extraits de cet ouvrage consacré à une faune étrange, partiellement animale.

“Un morceau de terre, un morceau de toile, une place”

Dans le troisième livre de la série “Des îles”, Mer d’Alborán 2022-2023, Marie Cosnay enquête sur ces lieux à part que sont ceux où “logent les morts”. Dans leur voyage périlleux entre les rives algérienne et espagnole, des hommes et des femmes disparaissent, engloutis par les eaux. Qu’en est-il des corps qui reviennent? Œuvre majeure pour crier l’inacceptable, mais avec bien plus qu’un cri: l’amour.

Jon Fosse ou la musique du silence

Si Shakespeare utilise dans son oeuvre un vocabulaire de 20.000 mots là où Racine n’en a que 2000, Fosse, lui, tournerait plutôt autour de 200. Une décroissance qui n’est pas un appauvrissement: comme ses personnages, la langue de Fosse est en retrait, en grève du brouhaha et de l’agitation du monde.