La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

Les trois Grosses en fugue à Créteil

Les trois Grosses en fugue à Créteil

Le Ballet de l’Opéra national de Lyon, dirigé avec doigté par Yorgos Loukos, vient de présenter à Lyon un nouveau programme – Trois grandes fugues – qui réunit trois grandes dames de la danse contemporaine : Lucinda Childs, Anne Teresa De Keersmaeker et Maguy Marin. À voir à la Maison des Arts et de la Culture de Créteil, puis au Théâtre des Amandiers à Nanterre. (Lire l’article)

Folies Faust

Folies Faust

Les manifs mènent à tout, même à Sainte-Anne. C’est dans le jardin de l’hôpital de l’hôpital psychiatrique parisien que Marguerite Martin, Prix Nobel de biologie et quadragénaire érotomane, trouve asile juste avant l’entracte. Dans le Faust revu et refusé par Sylvain Creuzevault, comme dans Le Maître et Marguerite de Boulgakov, la folie est un cadeau du diable, une façon d’échapper au contrôle d’identité et à l’ordre établi. Avis aux spectateurs, les trois heures trente que dure Angelus novus ne sont ni raisonnables ni bien léchées. (Lire l’article)

À se tordre de rire

À se tordre de rire

Tous les matins, ça recommence, à l’heure du petit déjeuner, c’est-à-dire à l’heure où l’on branche la radio, c’est inévitable, on se tord de rire. Que de bonnes blagues, de bonne nouvelles. On se tord et ça fait mal au ventre. Le bouquin de François Hollande par...
Bernhard, Lupa : l’Europe par la face sombre

Bernhard, Lupa : l’Europe par la face sombre

Parue quelques mois avant sa mort, Place des héros est la dernière pièce de Thomas Bernhard, et l’une des plus provocatrices. Imprécateur impitoyable dans la lignée des héros bernhardiens, le personnage principal a la particularité d’être absent : la pièce s’ouvre au lendemain de son suicide. Si le mort est omniprésent tout au long de la pièce, ce n’est pas seulement parce que ses chaussures, ses chemises et ses costumes sont encore là, mais parce qu’il hante littéralement tous les survivants : quand ils ouvrent la bouche, c’est encore le suicidé qui parle, tant sa détestation du monde semble avoir contaminé tous ses proches. (Lire l’article)