


#Strasbourg : la cacophonie et la fureur
C’est un début de soirée d’hiver, les empoignades post-discours présidentiel battent leur plein quand soudain : « Coups de feu sur le marché de Noël de Strasbourg : au moins un mort et six blessés » (in @lemonde). Le cerveau en mode alerte, je balaie les sites d’information. En vain. Il faudrait attendre. Mais les réseaux, même s’ils ne sont pas davantage informés, ont ce talent : ils nourrissent la tension.

L’obsession du bout des doigts
Il y a longtemps, quand le soir tombait, on s’installait devant « le petit écran ». Pour les digital natives et quelques autres, on parle ici de la télévision, qui fut durant quatre décennies, envisagée comme une fenêtre ouverte sur le monde avec ses une à six chaînes. Aujourd’hui on est tous 2.0, une tablette sur les genoux, un téléphone dans la main, CandyCrush à tous les étages. L’écran est devenu plus éternel que n’importe quel diamant, plus envoûtant aussi.

Jet Li vieillit, Twitter pleure
Internet adore les cris, les réseaux s’en nourrissent. On y perd gentiment son temps comme jadis avec les magazines dans les salles d’attente. Mais c’est autre chose quand le sujet nous concerne. C’est ainsi que j’apprenais la nouvelle suivante : le comédien Jet Li, atteint d’un trouble thyroïdien, ne serait plus, à 55 ans, le héros qu’on reconnaissait.

Faire parler les morts : le “Projet Walsh”
Que se serait-il passé si Rodolfo Walsh avait eu accès aux outils numériques d’aujourd’hui ? À partir de septembre 2010 et pendant plus d’un an, bien des années après sa mort, il sembla revivre dans le “Projet Walsh”, notamment via un compte Twitter.