“Dans Zéro Avril, l’association Roure embarque sur scène, un quart-d’heure avant le début du spectacle, plusieurs dizaines de spectateurs volontaires, invités à enfiler un costume de fantôme (en clair, un drap blanc avec des trous pour les yeux). Et c’est parti pour un improbable ballet dans un au-delà post-mortem pas plus idyllique ou infernal que l’en-deçà. Ça s’engueule, ça débat, ça manifeste avec des banderoles de circonstance –“Crève générale”, “Morts précoces Vivants frigides Même combat”–, loufoques ou franchement énigmatiques –“Souris blanches partout Lapins blancs nulle part”, “Partouzeurs en colère”.”
René Solis, Festival d’Aurillac, août 2016
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