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35 – Lundi 26 juin, 20 heures
Quelle époque. J’ai été agressé dimanche matin à mon domicile. Autrefois la police était...
Rimbaud et Verlaine autour d’un trou du cul
En 1869 était publié à Paris un court recueil, "L’Idole", dans lequel un poète Parnassien aujourd’hui quelque peu oublié, Albert Mérat, célébrait le corps féminin en dix-huit sonnets. Chacun était dédié une partie de l’anatomie féminine. N’y manquait que l’anus. Deux ans plus tard, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud se sont employés à réparer cette lacune.
XXVI. En route !
Malgré son grand retour sous le chapiteau, le tigre doute, s’alcoolise puis retrouve l’inquiétant Irénée, artiste du négoce en substances illicite. Il s’endette et se prostitue, prêtant son image à de vulgaires publicités. Un jour son dompteur disparaît. Est-ce la fin ? Pas tout à fait, car Démétrios, un clown de bonne composition persuade notre héros de prendre la route à la recherche de l’étoile de sa vie, son dompteur qui a opportunément laissé quelques indications permettant de le retrouver un jour, mais pas tout de suite. (Lire l'épisode)
30 – Jeudi 15 juin, 20 heures
Pour une nouvelle, c’est une nouvelle. L’artiste suivait une thérapie depuis novembre dernier....
Racines d’Orphée
je suis les arbres dans leur procession
leur bousculade immobile
et bruissante je ne veux
dans mon paysage défait d’homme
être rien d’autre
et leur âme éparpillée
dans les pages des livres
3 – Lundi 18 avril, 20 heures
Je comprends l’impatience du public. Sachez qu’une piste se dessine, ténue, fragile. Il s’agit...
Saint Léger
et je me souviens très bien de ses paroles, ce jour-là, où il a parlé de son projet de livre. C’est resté un projet. On entendait par le conduit de cheminée les voisins crier. Ça je n’en veux plus ! On ne comprenait pas tout.
À quatre mains
en me levant à cinq heures chaque matin tu fais de moi le plus tenace des poètes...
Citations
et puis il est d’usage de faire l’éloge des défunts. D’ailleurs les sites web de pompes...
Trahir
et le 17 novembre 1925, pensant peut-être par-là attirer sur son fils nouveau-né la gloire dont il avait rêvé pour lui-même, Thomas Shelley, hôtelier londonien enrichi, convainquit sa jeune épouse, Ann Godwin, de donner à l’enfant les mêmes prénoms que le fameux poète Shelley, Percy Bysshe.
Kant et son valet Lampe
"Il faut donc admettre que les relations entre hommes sont préférables à la masturbation et considérer que la sodomie reste le premier impératif catégorique": un texte inédit et sulfureux de l'auteur des Fondements de la métaphysique des mœurs.
44 – Jeudi 13 juillet, 20 heures
Elle a parlé. Isabelle s’est confié longuement hier après-midi au cours d’un entretien avec...
Hegel et la loi du cœur
“Pauvre petite quetsche ! Au lieu de me haïr, tu devrais me remercier car je suis celui qui t’a permis de te débarrasser de ta première certitude”, écrit Hegel dans une lettre qui reste la seule trace de la liaison tumultueuse qu'il entretint avec une jeune femme de Iéna.
4 – Vendredi 22 avril, 20 heures
Non, je ne pense pas qu’on puisse nous accuser de négligence. Nous progressons malgré les...
5. L’empire que j’aime
En termes de rituels initiatiques, les Américains ont occupé pour le meilleur et pour le pire une place énorme dans ma vie. Comment résoudre alors l'apparente contradiction entre l’empire, la grande force suprême du mal qui influençait nos vies à distance, et ses fruits dorés ?
(Lire la nouvelle)
Érato
par un jeu de mots qu’elle savait qu’on trouverait facile et peut-être même de mauvais goût, indigne en somme d’une poétesse, mais qui exprimait selon elle parfaitement, c’est-à-dire dans une forme imagée, précise et économique comme un proverbe, un dicton, une épitaphe, la manière singulière dont elle s’abandonnait à l’inspiration, elle disait...
Giscard, la princesse et la promesse
En 2009 fut publié un curieux roman intitulé La Princesse et le Président, dont l’auteur n'était autre que Valéry Giscard d’Estaing. La chose contait la passion amoureuse d’un président de la République et d’une princesse britannique, personnages derrière lesquels il n’était pas difficile de reconnaître Giscard et Lady Diana. On sait aujourd'hui qu'un passage particulièrement torride a été supprimé de l'ouvrage au moment de sa publication.
Tenir lâcher tenir lâcher tenir
ce qui paraît la nuit déparaît au matinon vient au monde entre des mainsinconnues aux doigts...