“Au check-point de la place des Carmes, vendredi après-midi, le ton est monté, les barrières ont été renversées, quelques dizaines de manifestants pressés d’en découdre se sont trouvés face aux forces de l’ordre (en l’espèce, des gardes mobiles), postées dans une rue adjacente. Des canettes ont volé, un pneu a brûlé, et lesdites forces de l’ordre ont arrosé l’esplanade de lacrymos. Ce n’est pas leur intervention qui a ramené le calme, mais l’état d’esprit pacifique de la plupart des festivaliers, la présence conciliatrice sur place de Pierre Mathonier, maire de la ville, et de Jean-Marie Songy, directeur du festival, et la décision, de bon sens, d’ouvrir les check-points. Comme une démonstration par l’absurde que le maintien du désordre n’est pas la plus mauvaise façon de garantir la sécurité publique…”
René Solis, au festival d’Aurillac, août 2016
Lire l’article