Et puis un jour, travaillant à la traduction d’une pièce dont l’écriture présente de beaux défis, je m’aperçois que non, je n’y arrive pas, tout résiste, il y a un hic. Serait-ce un nouvel épisode d’overdose de mots ? J’en ai déjà connu, comme, j’imagine, bon nombre de traducteurs. Dans ces cas-là, une fois le mal reconnu, le remède est simple : trois jours sans mots, trois jours de peinture, d’expositions, de broderie, de promenades en forêt ou ailleurs, de vélo le long du canal, trois jours sans lectures, bref, une pause sans mots et rapidement tout rentre dans l’ordre. Mais non. Ce n’est pas ça… (Lire l’article)