Étrange est pour un écrivain la découverte du chemin le menant vers sa vocation, son destin. Pas seulement étrange, unique aussi. Quand j’essaie de visualiser cette découverte, quand je tente de comprendre comment j’en suis arrivé à l’écriture des livres que j’ai écrits, je ressens comme une gêne. Comment ai-je pu persévérer dans ce qui était de toute évidence une sottise, vu le milieu dans lequel je me suis formé, la famille d’où je viens, le pays où j’ai grandi et où j’ai commencé à emprunter cette voie ?
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Roque Dalton, correspondance clandestine (4)
Les lettres mettent en évidence que Dalton et Rivas Mira, alors chef de l’ERP, entretenaient des liens politiques mais aussi d’amitié et de proximité familiale. D’où la dimension encore plus sordide et trouble de la trahison de ce dernier.
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Roque Dalton, correspondance clandestine (2)
L’idée de l’écrivain qui fait table rase, qui renonce à son métier et abandonne ses ambitions pour se transformer en révolutionnaire à plein temps, n’était pas celle qui guidait Dalton pour son retour au Salvador. Son modèle était autre : l’écrivain guérillero. (Lire l’article)
Roque Dalton, correspondance clandestine (1)
J’ai trouvé les lettres par hasard dans les archives de la famille Dalton. J’espérais y trouver la première version et les notes du dernier chapitre d’un roman publié en octobre 1976, seize mois après l’assassinat du poète par ses camarades de guérilla. (Lire l’article)