Quant au Portugal, quant à l’Islande, l’opposition promettait monts et merveilles, la subtile saudade, l’inclination maritime et l’ivresse comme ascétique des Lusitaniens relevant le défi des navigateurs septentrionaux qui – “nous sommes presque uniquement constitués de ténèbres” assène Jón Kalman Stefánsson – se déclaraient prêts à verser leurs tripes de glace et de lave dans la cocotte-minute de la cité manufacturière. On ne rit pas des Vikings. Formés en salle, ils n’accusent plus rien des poulets de batterie dont on plaisantait le plumage, la “génération dorée” qu’entraîne le suédois Lars Lagerbäch se présentant sans complexe face à la seleção de Fernando Santos. (Lire l’article)