Les joueurs montent et s’alignent, et la Brabançonne retentit. Des visages belges fermés. Concentrés. Courtois marmonne les paroles, peut-être un peu Meunier. Les autres fixent un point quelque part et la ferment. 20h58, Hen Wlad fy Nhadau, l’hymne gallois. Tous, Nedley, Ramsey, Williams, Bale, Robson-Kanu, ils chantent sans se retenir. Ça gueule, ça monte, ça rejoint quelques-unes des sources de la pluie très au-dessus des projecteurs du stade, très au-dessus des Hauts de France ! C’est très chaud ! Ce chant-là, il a été écrit par un barde au XIXème siècle, ça parle de la terre des pères. (Lire l’article)
Xavier Deutsch