Heure d’hiver

Heure d’été, heure d’hiver… Depuis des décennies, le débat fait rage entre les partisans acharnés de l’une ou l’autre. Pourtant, la solution est simple…

Il suffit parfois d’un peu d’imagination ! Heure d’été, heure d’hiver, depuis des décennies, le débat fait rage entre les partisans acharnés de l’une ou l’autre. Pourtant la solution est simple et l’on s’étonne que personne n’y ait pensé plus tôt. On la doit à un pédiatre qui a accepté de nous dévoiler son idée lumineuse lors du court entretien qu’il nous a accordé entre deux consultations.

– C’est en hiver que j’ai pu constater le plus de désordres chez mes jeunes patients, perturbés par ces changements de rythme semestriels. J’ai beaucoup réfléchi au problème et la solution m’est venue récemment. À l’heure d’hiver, le jour se lève une heure plus tôt, ce qui est excellent, mais la contrepartie fâcheuse est que la nuit tombe une heure plus tôt qu’avec l’heure d’été. Vous me suivez ?

– Jusqu’à présent oui, mais je ne vois pas où vous voulez en venir.

– C’est bien simple, pourquoi ne pas alors adopter l’heure d’hiver de minuit à midi et celle d’été de midi à minuit . nous bénéficierions ainsi des avantages des deux solutions… et gagnerions une heure de jour au moment de l’année où nous en avons le plus besoin !

– C’est génial ! Avez-vous communiqué cette idée au Premier ministre et au ministre de la Santé ?

– Oui, je leur ai envoyé un courrier la semaine dernière et n’ai toujours pas reçu de réponse. Mais j’ai bon espoir que ce projet aboutisse. Peut-être rencontrent-ils quelques difficultés d’adaptation avec les règles de couvre-feu…

(Propos recueillis par Edmonde Daprais)

Après cette rencontre, un de nos collaborateurs – un de ces inévitables esprits chagrins et disons le un peu jaloux qui assombrissent les conférences de rédaction – a prétendu qu’il y avait une faille dans le raisonnement du pédiatre. Laissons-le à ses ruminations !

E.D.

Couvre-feu

Solution moins simple, mais originale : celle proposée par le Premier ministre français pour assouplir le couvre-feu sans pour autant faire marche arrière.

Face au tollé engendré par les nouvelles mesures de couvre-feu imposées par le gouvernement à 43 millions de nos concitoyens, le premier ministre après concertation avec les principales victimes de ces dispositions a décidé de les assouplir, sans donner l’impression de perdre la face. La solution adoptée est originale et n’a été prise – à notre connaissance – dans aucun autre pays de la communauté européenne… ni ailleurs. Les intéressés souhaitaient que l’on repoussât d’une ou deux heures l’heure du couvre-feu, au moins pour les restaurants, cinémas,  théâtres et autres salles de concert. « Impossible » leur a-t-on fermement répondu.  Pour plus de lisibilité et d’efficacité, les règles doivent être les mêmes pour tou-te-s. En revanche, dans un souci d’apaisement et afin d’éviter troubles et débordements, il a été décidé d’un commun accord de modifier la durée des heures afin de réduire le temps du couvre-feu. De 6h du matin à 21 heures, elles feront désormais 75 minutes, de 21h à 6h du matin, seulement 35.

Nouveau dommage collatéral

  
On vient de l’apprendre, en raison de la généralisation du port du masque, l’expression  « Au nez et à la barbe de… » vient d’être supprimée du dictionnaire.

Choses revues