Lorsque le ballon frappe la barre transversale – c’est arrivé deux fois pendant ce match, sur un coup-franc de Srna à la 51ème minute suite à une charge de Rakitic, et sur une tête de Perisic à la 72ème –, je n’y peux rien, c’est une magie qui opère. Celle que porte en lui le dessin dérisoire et implacable de la cage dans l’espace, dont la vocation est de faire basculer les destins. On pense d’emblée aux poteaux carrés de la finale de Glasgow, 1976. Mais la chose se charge pour moi d’un souvenir plus personnel. Un tir lointain, décoché contre la valeureuse équipe de Bougival alors que j’avais une douzaine d’années… (Lire l’article)
Antoine Choplin