Pendant longtemps mon atavisme marseillais m’a empêché de jouir des richesses des langues étrangères. Je pense que c’est dû à l’accent prononcé que nous nous trimballons. […] Depuis, tentant comme je pouvais de combler ce retard, mais sans grand progrès à l’oral, je me suis mis pendant quelques années à traduire certains textes de théâtre et puis de fil en aiguille, je n’ai pu m’empêcher de traduire tout ce que je pouvais. Ma folie m’a donc amené ces derniers jours à tenter de traduire en français un tableau de Jean-Michel Basquiat intitulé All Colored Past Part III. (Lire l’article)
Serge Valletti
Barouf pour nibe !
Je ne sais plus pourquoi je m’étais mis en tête de traduire la pièce de Shakespeare Much Ado About Nothing, mais je me suis plongé dans ce travail avec le plus grand bonheur. Je m’étais souvent demandé comment le fils de Victor Hugo, François-Victor, avait pu avoir le courage et l’énergie de traduire toutes les pièces de Shakespeare, il y en a tout de même environ trente-cinq. Mais en fait, au-delà du travail lui-même et des heures passées à son bureau, j’ai touché du doigt l’endroit exact où il avait puisé son énergie pour accomplir cette immense tâche. (Lire l’article)