La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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Qui le prouve?
| 07 Juin 2025

Votre parent·e ou ami·e vient de passer de vie à trépas et a souhaité être incinéré·e. Même si la crémation s’effectue sur la commune où a eu lieu le décès, la police doit être présente au moment de la mise en bière et de la pose des scellés.

Une garantie qu’aucun petit malin n’aura profité d’un moment d’inattention du personnel de l’hôpital ou de la morgue pour prendre subrepticement la place du feu.

Fort bien!

Mais quid du cheminement du cercueil que vous voyez disparaître par une porte dérobée de la salle du crématorium à l’issue de la cérémonie – ô combien émouvante (toutes nos félicitations aux organisateurs) – qui a réuni les proches du ou de la disparu·e?

Qui prouve en effet que le cercueil ne va pas se retrouver dans quelque pays d’Europe de l’est pour y être recyclé et que la dépouille de l’être cher ne va pas servir à des expériences de quelque faculté de médecine approvisionnée par des individus sans scrupules?

Oui, qui le prouve par les temps qui courent, quand on voit ce que l’on voit et que l’on entend ce que l’on entend?

Et comment avoir la certitude que les cendres du feu, que les proches vont répandre dans les collines tant aimées, l’île chérie ou le petit canal de Venise si souvent arpenté, ne seront pas celles d’un teckel (à poils durs) ou d’un oryctérope (moins probable, mais après tout par les temps qui courent… voir plus haut)?

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