Faits divers, carnets mondains, nécrologies, publicités, potins et autres bruits du monde…
Le recul de la rhinotillexophagie serait-il en passe de devenir une vrai problème de santé publique ? C’est la question que se posent sérieusement les spécialistes. Chacun sait – tout du moins la part la plus curieuse et la mieux informée de notre lectorat – depuis les études approfondies du professeur Scott Napper, éminent chercheur et rhinotillexophagéologue de l’université de Saskatchewan (Canada), que manger ses crottes de nez est bon pour la santé.
En effet, il n’est pas inutile de rappeler que ce précieux mucus séché est composé d’eau, de lipides, protéines, ions, et de divers éléments étrangers captés là où chacun va fourrer son nez [ceci ne nous regarde pas. NDLR]. Plus notre corps entre en contact avec ces germes et plus il produit d’anticorps capables de lutter contre les virus et les bactéries et ce faisant de renforcer notre système immunitaire.
La baisse de la consommation, si souvent décriée, de ces précieuses – et ô combien protectrices – « friandises », serait due au porte du masque et au respect des gestes barrières, consistant à toucher le moins souvent possible son nez et sa bouche. Elle s’élèverait, d’après les plus récentes études, à plus de 75% !
Face à ce nouveau risque sanitaire, l’OMS vient de tirer le signal d’alarme. Une réunion au sommet entièrement dédiée à ce risque majeur est prévue en début de semaine. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Edmonde Daprais
Choses revues
0 commentaires