Vers la fin de la polémique?
Alors qu’une enquête pour favoritisme est en cours sur les conditions de l’attribution du projet par la ville de Paris, on se dirige vers une solution qui devrait satisfaire toutes les parties.
Il ne serait plus question d’interrompre la construction de la tour, comme le réclament à cor et à cri les écologistes qui dénoncent le bilan “carbone absolument catastrophique d’un tel projet“. Les 5000 emplois directs et indirects qu’il devrait générer ne seraient ainsi pas impactés.
La construction ayant débuté fin 2021, son achèvement serait toujours prévu pour les jeux olympiques de 2024. Mais ce qui est nouveau et qui va dans le (bon) sens de l’Histoire après la généralisation du télétravail et la désertification des immeubles de bureau pendant la pandémie de covid – qui va sans doute se pérenniser et les rendre caducs – c’est que sa démolition débutera aussitôt après!
Le bilan carbone se limiterait donc uniquement à la construction et à la destruction de la tour, mais plus à son fonctionnement, ce qui sera un bon message envoyé par la France après la COP 26. (Rappelons qu’elle a été condamnée plusieurs fois pour son inaction. ndlr) D’autant que cette décision courageuse pourrait bien faire jurisprudence.
Il serait ainsi possible de continuer à construire des bureaux inutiles afin de ne pas fragiliser les entreprises du bâtiment et les détruire aussitôt. On réfléchit à présent en haut lieu à faire de même avec l’industrie automobile. À suivre…
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