Nous n’avons pas l’habitude d’écrire des articles sur les films à l’affiche. D’autres le font mieux que nous*. Nous ferons une exception, puisque pour une fois, nous connaissons un peu le sujet. Faisons court pour ne pas ennuyer nos lectrices, ni leur faire perdre leur temps (précieux). Le principal défaut de A Complete Unknown (Un Parfait Inconnu) est que le rôle principal (Bob Dylan) ait été confié à Timothée Chalamet qui, tout au long du film, a « autant de charisme qu’une huître » (pour reprendre une expression saisonnière).

Le vrai Bob Dylan interviewé en 1965 (saisie d’écran)

Comment en effet imaginer un seul instant qu’un tel mollusque bivalve puisse séduire Monica Barbaro (l’interprète de Joan Baez et la vraie révélation du film!)? Il suffit de regarder quelques secondes n’importe quelle interview de Mr. Zimmerman pour saisir la malice et les sourires pétillants qui manquent totalement à son interprète. Penser que, peut-être, des fans de l’acteur vont se précipiter pour acheter le disque de ses « phonocopies » de chansons de Dylan au lieu des originales nous accable!

Mais après tout, si c’était le cas, pourquoi ne pas suggérer à un réalisateur de faire un biopic de Léonard de Vinci avec Timothée Chalamet? Il a bien appris à jouer de la guitare, de l’harmonica et à chanter pour ce rôle. Il lui suffirait à présent d’apprendre à peindre… et à écrire de la main gauche! Il pourrait ainsi faire une copie de la Joconde qui serait ensuite exposée dans un lieu dédié (un musée Accord Arena…) où les touristes pourraient aller la voir plutôt que l’originale. Beaucoup ne faisant même pas la différence entre des œuvres véritables et des pastiches générés par l’IA, ils n’y verraient que du feu! On serait enfin tranquilles pour visiter le Louvre!

*Ayant pris la précaution de faire une sieste, ils s’endorment peut-être moins souvent que nouzigue dans “les salles obscures”.