Sketch d’Alfred Parsons quand il était colocataire d’Abbey & Millet

En marge de notre série d’articles consacrés à la carrière d’Edwin Austin Abbey, il ne serait pas juste et nous serions incomplets si nous ne publiions pas quelques dessins de son ami “colocataire“ (ci-dessus, le croquis où figure leur adresse commune. 54 Bedford Gardens. Kensington) et collaborateur.

Ses vignettes, cartouches, motifs floraux, culs-de-lampe de She Stoops to conquer et Old songs, les paysages bucoliques et vues de jardins de The Quiet Life ont contribué à la réussite de de ses livres.

Peintre anglais, né à Beckington en 1847, il s’était spécialisé dans les peintures de jardins, paysages anglais et les illustrations botaniques. Il fut également paysagiste et réalisa des jardins en Angleterre (où il participa à la restauration de plusieurs parcs historiques), en Écosse et aux États-Unis.

Il fait partie de la communauté d’artistes de Broadway et y réalise un jardin pour ses amis – et lui-même – à Russell House.

Alfred Parsons, The Garden

C’est grâce à Abbey qu’il publie des illustrations pour le Harper’s Magazine. En dehors de ses collaborations avec Abbey, il a également illustré, entre autres, des nouvelles de Thomas Hardy et des livres de voyages. Il a notamment réalisé plus de 130 aquarelles de roses pour le livre d’Ellen Willmott The Genus Rosa (publié en 2 tomes 1910, 1914)

Alfred Parsons. Rosa setigera

Comme on peut le voir sur une des illustrations qui suivent (la cueillette), certains dessins de The Quiet Life ont été réalisés “à deux mains“ le monogramme AP d’Alfred Parsons cotoyant la signature d’Abbey.