Que se serait-il passé si Rodolfo Walsh avait eu accès aux outils numériques d’aujourd’hui ? À partir de septembre 2010 et pendant plus d’un an, bien des années après sa mort, il sembla revivre dans le “Projet Walsh”, notamment via un compte Twitter.
Il y a quarante ans, l’écrivain et journaliste argentin Rodolfo Walsh mourait dans une rue de Buenos Aires, tué par les soldats de la junte militaire. Le “Projet Walsh” lui redonne la parole. L’écrivain mexicain Paco Ignacio Taibo II lui rend hommage en 36 vignettes. Un portrait kaléidoscopique de l’auteur de Opération Massacre, considéré comme l’inspirateur du nouveau journalisme latino-américain.
Rodolfo Walsh en 36 vignettes (17-36)
Tu écris, Rodolfo, en 1968 : “Je suis le premier qu’il faut convaincre que la révolution est possible. Et c’est difficile à un moment de reflux total, où s’accumulent pour moi de façon catastrophique le projet bourgeois (le roman) et le projet révolutionnaire (la politique, le journal, etc.).”
Rodolfo Walsh en 36 vignettes (1-16)
Une drôle de note, glissée entre les cahiers saisis par la dictature peu avant ta mort, dit ceci : “On m’appelle Rodolfo Walsh, quand j’étais enfant, je n’arrivais pas à trouver ce nom convaincant, je me disais par exemple qu’il ne m’aiderait pas si je voulais devenir président de la République.” (Lire)
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