La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

| 11 Sep 2025

On le sait peu (ou pas du tout!), mais Vincent Van gogh aurait entretenu pendant sa vie parisienne une courte liaison avec une grisette de Montmartre, rencontrée rue Lepic. Un garçon serait né au printemps 1888 de cette amourette, garçon que le peintre aurait refusé de reconnaître.

À sa naissance, il était déjà loin!

Sa mère délaissée, espérant qu’il suivrait les traces (au figuré) de son père, mais en lui souhaitant plus de réussite, décida pour lui porter chance, de prénommer son fils Léonardo. Bien lui en prit, ses vœux furent exaucés. Le garçon développa très tôt un talent au moins égal à celui de son présumé géniteur.

Avec l’or qu’il avait dans les mains, il est peut-être dommage, qu’inspiré par quelques œuvres de jeunesse de Vincent, il se soit sa vie durant limité à un seul sujet: les pommes de terre.

Le musée de Montmartre présentera en 2026 une centaine de ses toiles, dessins et eaux-fortes, dont les célèbres Nature morte aux belles de Fontenay, Bintjes du soir et la série en grisaille sur laquelle il travaillait à sa mort: L’épluchage des pompadours, prêtée à titre exceptionnel par Le Metropolitan Museum de New York.

Ce sera incontestablement un des grands événements artistiques de l’année.

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie