La troisième (tragi)comédie illustrée au cours de l’année 1892 fut Le Conte d’Hiver. Après La Mégère apprivoisée et Les deux Gentilhommes de Vérone, on remonte dans le temps et se retrouve en Sicile.
Trop occupé sans doute par ses autres commandes, Abbey n’achèvera son cycle des comédies que deux ans plus tard avec Le Songe d’une nuit d’Été.
On peut se demander pourquoi la très étrange illustration (inachevée?), avec son décor géométrique et ses sphinges ailées fantomatiques, pour la scène II du premier acte où Hermione supplie Polixène n’a pas été retenue dans l’édition définitive. Elle n’aurait pas déparé l’ensemble !
Dans un style aussi surprenant l’illustration de la scène II de l’acte III “The oracle defied”, retenue celle-là, perd beaucoup à être réduite dans le livre. Le dessin d’Abbey, un de ses plus grands formats pour les comédies, (59,7×83,7cm) est encore plus impressionnant quand on l’agrandit à l’échelle originale, avec la végétation du haut de l’image noircie à grands traits de plume (ou de pinceau?) et les mouvements des personnages terrorisés en contrebas.







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