Il y a enfin de l’herbe sur ces grands boulevards du Nord de Paris… Après les tranchées d’un chantier interminable, après un retard d’un an dû au comblement de cinq tunnels routiers et au désamiantage de la chaussée. Habitants, commerçants, automobilistes, cyclistes, piétons, usagers des bus et métros ont longtemps souffert, et beaucoup râlé… Le Citadis 402 d’Alstom parade enfin, familier, comme s’il avait toujours roulé là. (Lire l’article)
Aimer les trams. Tramways du passé, celui nommé Désir ou le « fatidique » de Claude Simon. Ceux qui ont eu leur âge d’or, puis qui ont été bannis. Ceux qui n’ont jamais disparu comme à Milan. Et ceux qui ont ressurgi récemment, partout en France, agents doux contemporains des transformations urbaines. Des architectes roulants qui retracent la ville, de lents paysages à eux-seuls.
par Anne-Marie Fèvre (textes) et Gilles Walusinski (photos)
Des femmes au fil des rames
Le voyage en tram autour de Paris est aussi l’occasion de (re)découvrir des figures féminines. Sur 302 stations de métro, une seule porte un nom de femme : celui de la communarde anar Louise Michel. Et sur 6 000 voies de circulation, seulement 225 portent un nom se référant à une femme. Le choix récent de féminiser les rues de Paris, puis les stations du tram, relève d’un rattrapage lancé par Bertrand Delanoë à partir de 2001, au nom de la parité dans l’espace public, choix poursuivi par Anne Hidalgo. Osez le féminisme souhaite même que 100% des nouvelles rues et places portent des noms féminins. (Lire l’article)
Maréchaux nous voient là (2)
Un reportage photo réalisé en 2013 par Gilles Walusinski le long du parcours du tram T3a à Paris, notamment dans le 13e arrondissement. Une promenade en marge, pour saisir les bouleversements de la ville. (Voir les photos)
J’aime rouler sur les Grands Boulevards…
Aimer le tram, le prendre pour le plaisir, sans l’obligation d’être transporté d’un lieu à un autre. Voyager dans le T3a parisien pour faire une autre boucle autour de la capitale, de la Porte de Vincennes au Pont du Garigliano. Des entrées dans Paris bien connues, Italie et Orléans, des petits arrêts mal identifiés, Montempoivre ou Poterne… et Balard, un non-lieu contemporain. Une autre vision de Paris, à l’orée de considérables transformations urbaines. (Lire l’article)
Maréchaux nous voient là (1)
Le Tram 3b trouve encore son terminus à la porte de la Chapelle, et en 2017 le centre prévu pour abriter des réfugiés à la Chapelle s’est montré si insuffisant que certains ont trouvé refuge sous un pont de chemin de fer alors que la mairie de Paris y déposait des rochers dissuasifs… Parcours photographique de la porte de Vincennes à la porte de la Chapelle. (Voir les photos)
Paris, porte à porte
Aimer le tram, le prendre pour le plaisir, sans but, sans l’obligation d’être transporté d’un lieu à un autre. Monter dans le T3 parisien pour faire une première boucle autour de la capitale. Se laisser flotter dans la rame, au ras du sol. Voir se dérouler le ruban vert, surgir places, rues et boulevards, monter des grappes de passagers… Une autre vision de Paris, fugace, aux limites des transformations urbaines, de la porte de la Chapelle à la porte de Vincennes. (Lire l’article)
Des revenants
Bien avant qu’ils ne redeviennent les vecteurs roulants des récents réaménagements urbains, il y a eu des trams partout. Hippomobiles, puis à vapeur, puis à l’électricité… puis dépassés. Après être devenus folklos, restaurés comme à San Francisco sur Market Street, ou transformés en trains-trains vernaculaires à touristes, les trams sont revenus ! Entre temps, ils ont même joué de petits rôles dans le cinéma et la littérature. (Lire l’article)
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