
Depuis vingt ans que j’habite à Marcadet-Poissonniers, il est un work in progress dont je ne me lasse pas de contempler les mues : les 300 mètres du mur graffé de la rue Ordener, le plus grand peint à la bombe en Europe paraît-il. Fresque-palimpseste, vivante trace de la longue aventure commune entre ce XVIIIe Est et la culture hip hop, l’un des plus riches, populaires et complexes mouvements de notre pays depuis 30 ans, qui trouve dans un tel quartier un royaume de prédilection. Balade parmi les repères & repaires du rap made in 1-8... (Lire l'article)