La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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Les trempettes de la renommée
| 03 Mai 2023

Nous avons rencontré le patron d’une petite entreprise de la région parisienne, Écol’EAU, qui commercialise depuis peu des “baignoires responsables“. Il a accepté de répondre brièvement à nos questions.

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Pouvez-vous expliquer en deux mots à nos lectrices comment vous  est venue l’idée de créer ces nouveaux modèles ?

Figurez-vous que c’est en lisant dans vos pages l’interview d’un des membres de la Convention Citoyenne pour le Climat qui proposait, afin d’économiser l’eau, de redresser les piscines privées !

En 2020 effectivement. Nous ne prêchons donc pas dans le désert ! (rires) Mais poursuivez.

C’est précisément pour que notre cher pays ne devienne pas un désert que nous avons cherché des idées simples qui permettraient de limiter le gâchis actuel. Nous avons bien sûr pensé en premier à supprimer totalement les baignoires, mais des rapides enquêtes nous ont démontré que la plupart de nos compatriotes n’étaient pas prêts à y renoncer. Ce constat nous a un peu douchés, mais pas démobilisés.

Vous avez immédiatement rebondi ?

Il y avait urgence ! Nous n’allions tout de même pas attendre que de l’eau coule sous les ponts avant de proposer une solution alternative. Nous avons tout de suite pensé à réduire le volume de nos baignoires, tout d’abord en les raccourcissant au maximum.

Comme les anciennes baignoires sabots de nos ancêtres ?

Un peu, mais comme vous le faites remarquer, ça a déjà été fait et la position assise n’est pas très confortable. Rien de mieux que la position allongée pour se détendre dans son bain !

En effet. Que proposez-vous donc ?

De réduire leur hauteur ! Il n’est pas nécessaire d’avoir 50 ou 60 cm d’eau au dessus de soi pour en profiter. Nous avons donc créé une élégante gamme de baignoires ultra-plates qui réduisent la consommation d’eau de 75% !

Excellente idée et le public vous suit ?

Au-delà de nos espérances. Les commandent affluent et nos ateliers sont déjà débordés. Un véritable raz-de-marée ! (rires)

Propos recueillis par Simon Persavet

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