Le duo avait déjà fait ses preuves à deux reprises avec deux albums exceptionnels Don’t Explain (2011) et See Saw (2013). Revoilà Beth Hart et Joe Bonamassa dans Black Coffee, une production prolifique et énergique qui livre un blues de choix puisé dans l’American Songbook. La chanteuse californienne a déjà montré tout le talent qui l’habite. Mais à chaque fois que Joe Bonamassa vient l’accompagner, cette voix inimitable s’en retrouve transcendée, comme si le guitariste virtuose sacrifiait le devant de la scène pour mieux servir le feeling exceptionnel de Beth. En six ans, cette association diabolique a collectionné disques d’or et Grammy Awards.
Encore une fois, l’album est enregistré en moins d’une semaine avec une efficacité incroyable. Grâce notamment à la baguette de Kevin Shirley, le producteur entre autres de Led Zeppelin et d’Aerosmith. Les compositions de Ike et Tina Turner, Etta James, Ella Fitzgerald, Howlin’ Wolf et même Lucinda Williams font partie du nouvel album, également décliné en coffret de luxe.
Beth Hart, habituée à se produire à l’Olympia, envahira (sans Bonamassa) le Palais des Congrès à Paris le 14 mai prochain. À ne pas manquer.
Dino Di Meo
Musique
Black Coffee, Mascot/Provogue.
Beth Hart en concert le 14 mai au Palais des Congrès.
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