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J’en suis tout retourné
Solution de la petite énigme posée la semaine dernière... Rappelons les faits : j’ai préparé un jeu de 52 cartes dont j’ai retourné un certain nombre face visible, avant de vous laisser mélanger le paquet. Après m’être bandé les yeux, j’ai alors pris une partie de ce paquet, je vous ai laissé compter – sans me le dire – le nombre de cartes face visible qu'il vous restait, je l’ai lu dans vos pensées, je vous ai tourné le dos et grâce à mes pouvoirs psychiques j’ai moi-même retourné dans mon paquet ce qu’il fallait de cartes pour avoir exactement le même nombre de cartes face visibles que vous. Comment ai-je fait ? (Lire l'article)
Gourdiflot !
Il ne se passe pas une heure sans qu’un policier se fasse traiter d'enculé ou de con, et une infirmière de pute ou de salope par un énervé aux urgences. La pandémie met en lumière la pauvreté consternante de notre répertoire d’injures.
Disparition inquiétante
La rédaction, responsable, qui ne circule qu’en transports en commun, à pied ou à vélo (vélo...
Martin Veyron, pour les obsédés du parpaing
Ce conseil est pour toi, le promoteur, l’homme pressé, l’obsédé du parpaing, de la bétonnière, de la brique alvéolaire. Lis, s’il te plaît, cette très belle BD de Martin Veyron, Ce qu’il faut de terre à l’homme (Dargaud), adaptée de la nouvelle de Léon Tolstoï, parue en 1886. Indémodable. Édifiante, crois-moi. “Si seulement j’avais plus de terre”, c’est le leitmotiv qui obsède, tout comme toi, Pacôme, ce paysan et père de famille. Nous sommes à la fin du XIXe siècle en Sibérie, et si la vie est un labeur harassant, elle lui sourit pourtant. Les efforts payent, la réussite et le gain le grisent, justifient trahisons et fuites en avant jusqu'à l'absurde. Plus dure sera la chute. (Lire l'article)
Pour la fin du monde
Pour la fin du monde prends ta valise / Et va là-haut sur la montagne on t'attend / Mets dans ta valise une simple chemise / Pour la fin du monde pas de vêtements. Bon, rien de dramatique jusque-là. Derrière l’apocalypse annoncée se cache un retour à la terre, assez dans l’air du temps — on serait plus volontiers parti avec un sac à dos qu’une valise, mais ça n’aurait pas rimé avec chemise. En tout cas, il est déjà clair que le titre Pour la fin du monde n’est pas celui d’un manifeste mais d’une invitation. (Lire l'article)
Emballages : le problème bientôt résolu ?
Un designer et une nutritionniste ont joint leurs efforts pour trouver enfin l’emballage comestible parfait qui règlera une fois pour toutes leur accumulation de plus en plus incontrôlable. Ils y sont presque parvenus. Presque.
Le gâteau qui venait de l’espace
“Il fait manger un gâteau au cannabis à ses collègues.” Pendant la pause matinale, les employés d’un supermarché d’Eure-et-Loir se sont retrouvés autour d’un gâteau au chocolat confectionné par le titulaire du rayon boucherie. Une vingtaine de minutes plus tard, ils ont commencé à se sentir tout bizarre. Le boucher a avoué : il avait mis un peu de shit ddans son gâteau. “Par dépit amoureux” a-t-il expliqué avant d'écoper de huit mois avec sursis et 1 500 euros d’amende. Cela fait cher le chagrin d’amour. (Lire l'article)
J21 – La ligne Maginot au pouvoir
Cette saison, la Ligue 1 peut s’enorgueillir du meilleur dribbleur d’Europe, loin devant les Barcelonais Neymar et Lionel Messi : Hatem Ben Arfa. Seulement voilà, c’est un astre solitaire, une étoile filante sur un ciel immobile, et sa réaction après la difficile victoire de Nice face à Angers pourrait s’appliquer à l’ensemble du championnat : comment peut-on prendre du plaisir à jouer aussi défensif ? À l’heure où la Ligue prône le spectacle, on peut s’étonner de cette tendance défensive du football français, et y chercher des explications complexes. Pourtant, une seule suffit : les chiens ne font pas des chats. (Lire l'article)
Traitement inédit pour ceux que les piles de livres font frémir
Appréhension marquée face à la surabondance, pertes d’équilibre, céphalées : autant de symptômes à ne pas prendre à la légère en ces temps de pré-rentrée littéraire où les piles de livres en attente de lecture grandissent dangereusement. Et requièrent un traitement tout à fait spécifique. (Lire l'article)
Nouveaux prénoms
Une conséquence surprenante et inattendue de l’épidémie de Sars-Cov-2 est l’apparition de nouveaux prénoms. On ne compte plus les Covid et les Corona en passe de détrôner les Gabriel, Léo, Arthur pour les garçons, Emma, Louise, Alice pour les filles.
Deux cafés et le logarithme, parakaló !
Un voyage en Grèce est aussi une belle promenade en terroir linguistique. Un plaisir tout particulier est d'y demander l’addition – to logariasmó. Si nous pouvions payer des logarithmes plutôt que des additions, la vie serait bien douce, surtout aux beaux jours en terrasse. Le premier verre de blanc vous coûterait cinq euros ; mais le suivant ne vous coûterait que 70 centimes de plus, et pour la même somme on vous en apporterait encore deux de plus. Le logarithme, en effet, est une incroyable petite machine à transformer les multiplications en additions. (Lire l'article)
La Révolution végétale pour les jours d’après : “tous des lichens ?”
Sommes-nous tous des lichens ? Des peupliers faux-trembles ? Des pissenlits ? La réponse dans la revue Critique, dont le numéro du mois de mars 2018 est joliment intitulé : “Révolution végétale”. Car, cette semaine, le Dr Peyrebonne vous recommande de lire, certes, mais surtout de lire vert. Si, un matin, vous vous réveillez en un endroit qui vous paraît inhospitalier (la France d’aujourd’hui par exemple) et que vous avez du vague à l’âme, n’oubliez pas : les plantes sont là, à portée de main et d’arrosoir, qui, peut-être, un jour, allez savoir, pourraient vous sauver la vie. (Lire l'article)
La palme de la sécurité
Au cœur de la zone grise, les palmiers sont placés sous haute surveillance. On salue la...
J3 – La fin de l’ère “glacière”
Le football n’est pas qu’un spectacle, il est aussi un discours, ou plutôt une superposition de discours qui investissent leur objet de significations multiples. Effet de la surmédiatisation, ces discours prolifèrent et tendent à se reproduire les uns les autres, à se citer, se copier, et cette spécularité favorise la production de mythes : des plateaux télé au café du commerce, tout le monde parle de la même chose, laquelle chose devient un référent collectif dont la signification évolue. Un exemple à l’Olympique de Marseille, avec la glacière de Marcelo Bielsa. (Lire l'article)
Italie-Suède : ou comment consoler le supporteur lorsqu’il est suédois
Vous vous souvenez de qui a gagné la coupe d’Europe en 1984 ? Ou de qui a pris la troisième place de la Coupe du monde en 1991 ? Eh bien, la Suède ! Si vous ne le saviez pas c’est parce que, dans votre ignorance, vous n’avez pas pris en compte l’équipe des dames. Il est là, l’espoir du pays ! Sans cela, nos mâles vont sombrer dans une dépression chronique consécutive à des déceptions sans cesse renouvelées. (Lire l'article)
Le trou dans le zéro
Tout comme la nature, les mathématiciens ont horreur du vide, du trou, de la pièce manquante. L’esthétique, la morale presque, commandent une théorie complète, sans surprise, sans hiatus. Si un formalisme mathématique permet de poser une question, elle devrait avoir une réponse ; toute opération devrait fournir un résultat. Sinon il manque quelque chose, et ce manque vous gratte jusqu’au sang ; il faut absolument compléter la théorie pour le combler. Il ne s’agit pas ici d’un principe ni d’une vérité : simplement d’un réflexe, d’un tropisme, d’une compulsion. (Lire l'article)
















