La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

Chroniques
Comical Leghorn chicken - La poule Leghorn mouchetée
Choses revues, Zoologie

La poule Leghorn mouchetée

La poule Leghorn mouchetée (Gallus gallus punctata) est une variété de poule pondeuse très performante. Alors qu'une poule ordinaire pond environ 800 œufs pendant sa carrière, il est très courant qu’une Leghorn mouchetée dépasse le millier.

Exclusif: Pénélope parle
2017 Année terrible, présidentielle 2017

Exclusif : Penelope parle

Délibéré a eu accès à l’enregistrement de l’audition de Penelope Fillon par le parquet national financier, le 30 janvier. Elle répond ici aux questions d’un policier de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, chargé de l’enquête, dont nous avons préservé l’anonymat (d’autant que c’est lui qui nous a transmis la bande). (Lire l'article)

Jeffrey Eugenides, Des raisons de se plaindre, éditions de L'olivier, 2018
Ordonnances littéraires

Des Raisons de se plaindre pour Mary Poppins

La révolte des blouses roses s’est levée dans le service de médecine littéraire : malades et personnels sont tous unis contre l’augmentation des frais d’hospitalisation des malades étrangers. Cette réforme n’est que la face visible d’une politique néo et archéo libérale : après avoir presque réussi à détruire l’hôpital et la médecine médicale, le capitalisme triomphant s’en prend à la médecine non médicale. Heureusement que la plus grande ennemie de l’économie de marché arrive dans le service par la voie des airs. La Dr. Poppins est venue consulter car elle se languit : on n’exploite pas assez ses talents ; on la confine à la thérapie familiale alors qu’elle ne rêve que de faire s’effondrer toutes les bourses du monde. Avec l’aide de Jeffrey Eugenides, La Dr R. va lui trouver des Raisons de se plaindre. (Lire l'article)

Livres, Ordonnances littéraires

Soins de fin de gauche

Ces dernières années, l’allongement de l’espérance de vie politique, la chronicité de pathologies autrefois mortelles (trahison, déloyauté, infidélité, parjure, reniement...), ainsi que les progrès du cynisme et de l’ambition personnelle ont généré une augmentation sans précédent des personnes se trouvant en situation de fin de gauche à domicile ou, le plus souvent, dans des établissements publics. La prise en charge des fins de gauche est donc un défi majeur pour la médecine littéraire. À cet égard, Les Métamorphoses d’Ovide constitue un cocktail thérapeutique intéressant. (Lire l'article)

La branloire pérenne

Oxygène

France 2 a diffusé mardi 25 septembre la première partie d’un long documentaire consacré à l’histoire de l’immigration en France, intitulé Histoires d’une nation. Ce documentaire est une véritable bouffée d’oxygène dans l’atmosphère délétère que certains esprits obtus s’acharnent à faire régner dans l’hexagone, en agitant sans cesse le fantasme d’une identité française menacée par les vagues successives d’immigrations. Le film montre au contraire comment la France s’est construite et développée grâce à l’apport des différentes générations d’immigrés. L'occasion d'interroger la notion d’identité, qu’elle soit personnelle ou collective. Un individu possède-t-il réellement un moi bien défini, une nation a-t-elle une identité claire ? Qu’est-ce que l’identité ? (Lire l'article)

2017 Année terrible

Guerre civile

Ce soir, Victor Hugo est de sortie. Petit nuage dodu de cendres, vapeur de défunt, brume de génie, il s’est glissé hors de son caveau pour aller voleter dans l’air humide de la crypte du Panthéon à la recherche d’un camarade à qui parler. Passant devant le cercueil de pierre où sont allongés les restes de Jean Jaurès, le poète entend ce dernier l’interpeller : “Salut mon vieux Victor. Nom de Dieu, as-tu lu l’interview d’Alain Juppé dans le Monde il y a quelques jours ?” Hugo :  “Bonsoir, Jean. Non, je ne l’ai pas lue, je ne reçois plus la presse. On parlait de moi ?” (Lire l'article)

Théorie du coyote suspendu. Une chronique avéryenne de Nicolas Witkowski
Chroniques avéryennes, Écrans

Théorie du coyote suspendu

Le freinage (par antigravité ?) avant l'atterrissage est devenu un grand classique du dessin animé. La façon de tomber en est un autre : il arrive souvent chez Avery que lorsqu'on coupe un arbre (Timber !!), il tombe du mauvais côté en dépit des lois de la pesanteur. Surtout, comme chez le vil coyote de Chuck Jones, il n'est pas rare de voir un personnage courir, et continuer sur sa lancée en dépassant le bord de la falaise. Il finit par s'arrêter, se gratte la tête et réalise qu'il est dans le vide, ce qui déclenche sa chute immédiate — à la verticale. Or cette “théorie du coyote suspendu” est loin d'être absurde, comme va le montrer un petit détour par l'histoire des sciences. (Lire l'article)