Machines à voir : un rendez-vous mensuel où les artistes ont recours à la poétique et aux ressources techniques de l’image au format vidéo, version française des Máquinas de visión de la revue Campo de Relámpagos.
Into the pool (1992) de Julien Devaux
Le cinéaste Julien Devaux se révolte non sans humour et se jette à l’eau — ou à la piscine de l’art —, après une longue expérience « derrière la caméra », au service de divers artistes qui vont de Melanie Smith à Francis Alÿs, entre autres. Pour ce faire, l’un des premiers gestes — ou mise en danger — du cinéaste a été de se placer devant une caméra fixe où l’image, telle une composition picturale, encadre l’action. Qui, s’agissant de Into the pool, imite l’une des promenades au bord des canaux d’Amsterdam du mythique artiste néerlandais Bas Jan Ader. Il est important de signaler que toutes les actions qui composent les œuvres de Devaux se réfèrent, sans aucune forme d’artifice et avec une bonne dose de malice, à une histoire de l’art.
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