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Où allons-nous ?
Peut-on donc encore croire au progrès à une époque où beaucoup ont le sentiment d’une régression générale ? S’il nous est difficile de nous représenter ce que serait “le meilleur des mondes possibles”, il est aisé de connaître quel est le pire pour la simple raison qu’il s’est déjà produit et qu’il continue de se produire sous nos yeux avec par exemple les massacres de la Ghouta en Syrie. Comment résister ? C'est sans doute la question essentielle qui se pose aujourd'hui. (Lire l'article)
Une molaire ne vient jamais seule
Une molaire ne vient jamais seule! Dicton populaire empreint de (dent de ?) sagesse. Quand il...
Histoire de fous
En vertu d’un devoir d’humanité, la France autorise - à titre exceptionnel - les 230 migrants...
J21 – Le secret des dieux
Le football est partout. Matchs en direct, en différé, comptes-rendus : les images du ballon rond saturent la vidéosphère, sans parler des discours infinis qu’elles suscitent. L’imagerie du football imprègne notre imaginaire collectif : les footballeurs sont des icônes, ils deviennent acteurs de publicités, mannequins pour de grandes marques, ils nous envahissent. Conséquence : le supporteur n’ignore rien d’eux. Le football, c’est le triomphe de la société du spectacle, du tout-à-voir. Et pourtant, au cœur de cette exhibition constante survit l’étrange concept de “secret du vestiaire”. (Lire l'article)
La Granvillaise
Fort discrètement, le gouvernement vient de se doter d’une Cellule d’études et de prospective des modèles disruptifs (Cepromodis) directement rattachée à Matignon. Derrière cette dénomination se cache un organisme de veille sur la collapsologie, terme désormais consacré désignant l’exploration transdisciplinaire du probable effondrement de notre civilisation industrielle, ainsi que de ses suites éventuelles. Un document diffusé par la Cepromodis auprès des préfectures, que délibéré a pu consulter, dévoile simultanément l’existence de cette cellule et la nature de ses préoccupations. (Lire l'article)
En attendant des jours meilleurs
Dépassés par la gravité des événements récents, nous appelons de nos vœux un retour rapide à...
Toujours plus vite!
Vous avez un compte TikTok ? Ça vous regarde, qui sommes-nous pour juger? Vous êtes un peu...
Copulation redirigée
“Il meurt en plein acte sexuel avec un épouvantail”. Le drame s’est produit dans la campagne...
Marie Darrieussecq pour Caroline Forêt (*)
Pas une semaine sans qu’une nouvelle et mystérieuse pathologie ne vienne mettre à l’épreuve la sagacité des praticiennes du service de médecine littéraire. Adressée par nos confrères de chirurgie poétique, Madame Caroline Forêt présentait toutes les apparences d’une zoophilite aigue ou amour excessif des animaux. Il a fallu tout le flair du Dr Rabau pour déceler derrière ce symptôme une calymite ou réaction obsessionnelle inflammatoire au voile portée par certaines femmes. Il a été prescrit en première intention Notre vie dans les forêts de Marie Darrieussecq (P.O.L. 2018) afin de lutter contre l’infection. À l’heure actuelle, la patiente reste hospitalisée et le pronostic est incertain. (Lire l'article)
Oxygène
France 2 a diffusé mardi 25 septembre la première partie d’un long documentaire consacré à l’histoire de l’immigration en France, intitulé Histoires d’une nation. Ce documentaire est une véritable bouffée d’oxygène dans l’atmosphère délétère que certains esprits obtus s’acharnent à faire régner dans l’hexagone, en agitant sans cesse le fantasme d’une identité française menacée par les vagues successives d’immigrations. Le film montre au contraire comment la France s’est construite et développée grâce à l’apport des différentes générations d’immigrés. L'occasion d'interroger la notion d’identité, qu’elle soit personnelle ou collective. Un individu possède-t-il réellement un moi bien défini, une nation a-t-elle une identité claire ? Qu’est-ce que l’identité ? (Lire l'article)
Art
Peut-on apprendre à vivre ? Désirer, est-ce nécessairement souffrir ? Y a-t-il une vie avant la mort ? L’expérience instruit-elle ? Travailler, est-ce perdre son temps ? Peut-on expliquer une œuvre d’art ? Passé le premier moment de stupéfaction, les élèves regardaient la dissertation d’un nouvel œil. Les questions leur plaisaient, certaines mêmes leur parlaient un peu. Je choisis de traiter la dernière malgré plusieurs protestations. (Lire l'article)
J34 – Être unis (la démission de Frédéric Thiriez)
Le football, c’est l’universel, la quête commune du même but. Le gosse qui passe des heures au téléphone pour réunir au moins six copains le dimanche sur le terrain en béton du quartier ; l’adolescent qui invite ses potes pour une soirée FIFA à la console ; le cadre qui sort plus tôt du travail pour ne pas manquer le match de Champion’s League au pub d’en bas ; le papa qui emmène ses mômes au stade ; tous ceux-là le savent très bien : le football, c’est la communion. Le seul qui l’ignore, le seul qui n’a rien compris à cette philosophie-là, c’est le président de la Ligue Professionnelle de Football (LFP), Frédéric Thiriez, qui vient de démissionner. (Lire l'article)
Mark Twain pour le cas Donald Trump
Un Yankee du Connecticut à la cour du roi Arthur, le roman de Mark Twain récemment traduit en français par Freddy Michalski et publié en 2013 aux éditions L’Œil d’Or, est le récit d’un brave Yankee du XIXe siècle qui se trouve brutalement projeté au VIe siècle, à la Cour du roi Arthur. Le choc est rude, car tout, dans sa façon d’être et même dans son accoutrement, détonne en ces lieux anciens, un peu comme la choucroute bien laquée et étrangement teinte du candidat Trump perturbe, sidère ou amuse de par chez nous. Il est différent, donc. Et décide d’exploiter cette différence, de devenir “Le Boss” :“en l’espace de trois ans, je serai le patron de tout le pays.” Sauf que tout cela, chez Mark Twain, finit bien mal. Et Donald Trump ferait bien de relire ses classiques. On en tire toujours quelque chose. (Lire l'article)
Les pourcentages du ministre
Les maths sont intimement liées à notre vie quotidienne, sociale, économique et citoyenne. La méconnaissance parfois clairement assumée, sinon même encouragée, de raisonnements mathématiques simples conduit nos décideurs et nous-mêmes à proférer et accepter de monumentales âneries qui peuvent provoquer beaucoup de dégâts. Les calculs, franchement, on s’en fiche : il y a des ordinateurs pour ça. Mais comprendre ce que les chiffres signifient, comment on les obtient, et quand les croire ou non, cela peut s’apprendre, assez simplement, et c’est indispensable si nous voulons conserver notre rôle de citoyen actif. (Lire l'article)
Logos
Comment reconnaît-on un logicien ? C’est celui qui, quand on lui demande s’il prendra du fromage ou un dessert, répond oui. C’est aussi celui qui croit fermement – non, qui sait en toute certitude – que s’il gelait en enfer les poules auraient des dents. Car le logicien, ironiquement, parle une langue bien différente de la nôtre (et qu’il considère souvent comme seule langue des dieux), alors même que sa science a pour objet la description du monde et le raisonnement sur le monde par le langage, la parole : le logos. (Lire l'article)
Une décision qui ne pas(tis)se pas
De nombreuses décisions ont été prises afin de réduire le gaspillage de l’eau dans les régions touchées par la sécheresse. La plupart d’entre elles ont été acceptées sans trop de résistance. Il y en a toutefois une qui ne passe pas...
Dernière résolution
À partir du mardi 31 janvier et afin de toujours mieux vous servir, nous avons décidé de...
















