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J16/17 – La dictature du spectaculaire
C’est une idée communément admise que la qualité d’un match de football se mesure à l’aune du spectacle proposé. Il n’en a pas toujours été ainsi. Inutile de remonter au vieil hurling over country anglais qui opposait des équipes de plusieurs dizaines de joueurs sur des terrains de campagne de trois ou quatre kilomètres, forme archaïque de ce sport, à l’opposé de la notion même de spectacle : lorsqu’on inventa terrain et stade, ce ne fut pas le spectaculaire qu’y vinrent chercher les premiers fans, mais des émotions. La différence entre le spectacle et l’émotion, c’est celle qui sépare le spectateur du supporteur. (Lire l'article)
Où allons-nous ?
Peut-on donc encore croire au progrès à une époque où beaucoup ont le sentiment d’une régression générale ? S’il nous est difficile de nous représenter ce que serait “le meilleur des mondes possibles”, il est aisé de connaître quel est le pire pour la simple raison qu’il s’est déjà produit et qu’il continue de se produire sous nos yeux avec par exemple les massacres de la Ghouta en Syrie. Comment résister ? C'est sans doute la question essentielle qui se pose aujourd'hui. (Lire l'article)
Only The People
Si demain l’intelligence artificielle voulait prendre le contrôle de la planète, nous lui conseillerions de commencer par les zones commerciales, ces no man’s land qui croissent comme des champignons à la périphérie des villes françaises. Ces lieux — aberrations à la fois sociale, écologique et esthétique — sont ceux où l’humanité est le plus vulnérable. L’individu n’y est plus qu’un porteur de carte bancaire ; il achète, consomme, use, élimine, éventuellement recycle, puis revient. Du point de vue des machines, le plus rationnel serait qu’il y reste ad vitam... Aux derniers réfractaires, nous conseillons le maquis où, autour de feux de camps, ils pourront reprendre en chœur le Only People de John Lennon... (Lire l'article)
Une revanche du bon sens
Le bon sens mérite d’être réhabilité, surtout en cette phase où le citoyen recouvre sa légitimité à intervenir dans les débats politiques, économiques et sociaux. Afin d’y contribuer, voici trois énigmes dont le seul bon sens offre la clé.
Coutellerie Mariolle
*COUTELLERIE MARIOLLE* FABRICATION ARTISANALE FRANÇAISE NOUVEAU RENTRÉE HIVER 2024 UNE NOUVELLE...
Ritournelle
À écouter les actualités, nous éprouvons en ce moment l’impression que le monde bégaie."Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui est arrivé arrivera encore. Rien de nouveau sous le soleil." affirme l’Ecclésiaste (traduction d’Ernest Renan). L’histoire de l’humanité ne serait ainsi qu’une longue et douloureuse répétition des mêmes souffrances, des mêmes rêves déçus, des mêmes folies. Le pessimisme de ce texte célèbre a régulièrement trouvé un écho aussi bien auprès des philosophes (tel Schopenhauer) qu’auprès du grand public qui se laisse volontiers aller à la fatalité quand le monde est en crise. Mais la fatalité est-elle vraiment une fatalité? (Lire l'article)
Une décision courageuse
C'est une décision courageuse et de bon sens, qui devrait être annoncée dans les jours prochains.
Entendu à la récré
"Si le vilain guide suprême continue à nous taquiner à la récré, on va lui faire panpan...
Porte-fenêtre vers l’au-delà
Nous avons trouvé hier le modèle de balcon idéal...
J35 – La foi du footballeur
Le Toulouse Football Club ne finit pas bien ses matchs. Trente-trois points perdus après avoir mené au score cette saison : aucune équipe n’a fait pire. Problème d’endurance, problème de confiance ? Le TFC ne tient pas la distance et pourtant, le club s’est fixé un défi : bien finir la saison pour se maintenir, contre toute logique. Le TFC y croit. Pourquoi ? Pour le supporteur, le football est une religion, le club est un dieu et le stade son église. Et si le club est un dieu, ne pas croire qu’il va se sauver, c’est jouer les Saint-Thomas. Honte aux apostats ! Le miracle se produira, aucun doute n’est permis. Il faut avoir la foi ! (Lire l'article)
Sur la plage
Avec l’été est venu le temps des grandes vacances que les gens attendent souvent depuis l’hiver. Mais est-il raisonnable d’attendre si longtemps ? Qu’attendons-nous au juste ? Le savons-nous seulement ? Aujourd’hui l’attente désigne le plus souvent un temps vide ou inoccupé pris entre deux moments dont l’un est passé et connu, l’autre à venir et souvent indéterminé. Ce qu’on attend alors est à la fois vague et impératif...
Ignomini-série
Après Le Journal d’un Prisonnier de l’écrivain multirécidiviste, son éditeur* annonce déjà la...
Toujours contrôler sa jauge
L’écraseur de chiens du Val-de-Marne, qui sévissait depuis le mois de décembre au volant de son...
La Tour Eiffel va-t-elle bientôt s’effondrer ?
Un étrange individu a été appréhendé aux abords de la Tour Eiffel. En fouillant son sac, les policiers sont allés de surprise en surprise.
Comme une vache espagnole
“Après une opération chirurgicale, un Italien se réveille en parlant français.” Son cas a fait l'objet d'une étude publiée dans la revue Cortex où l’on découvre que l’homme parle un français très approximatif mais “avec un rythme rapide, en employant une intonation exagérée et en utilisant une prosodie de film faisant de lui la caricature d'un Français”. Tous les matins, au réveil, l’homme crie “Bonjour !” en ouvrant joyeusement les volets et se met à débiter des phrases dans la langue de Molière et Houellebecq devant sa famille désemparée. Cet Italien serait victime du syndrome de la langue étrangère. À ne pas confondre avec le syndrome de l’accent étranger, un peu plus fréquent. (Lire l'article)
La folie ordinaire
Il est aujourd’hui à la mode d’être contre. Il y a quelque temps, une chanteuse en vogue déclarait qu’elle était contre le Sida. Une autre fois, une écrivaine de renom se disait contre la guerre. Les Gilets jaunes sont contre le gouvernement, contre Macron, contre le capitalisme et accessoirement contre les banques qu’ils brûlent et contre le Fouquet’s qu’ils saccagent. Les Anglais sont contre l’Europe. D’autres sont contre le réchauffement climatique. D'autres encore contre la souffrance animale. Mais si beaucoup savent vaguement ce qu’ils ne veulent pas, peu connaissent ce qu’ils désirent. (Lire l'article)
La poule Leghorn mouchetée
La poule Leghorn mouchetée (Gallus gallus punctata) est une variété de poule pondeuse très performante. Alors qu'une poule ordinaire pond environ 800 œufs pendant sa carrière, il est très courant qu’une Leghorn mouchetée dépasse le millier.
















