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J15 – Dramaturgie du grand méchant
Pour écrire une bonne histoire, il faut un bon méchant. Attribuée parfois à Alfred Hitchcock, la sentence vaut-elle pour le football ? La dramaturgie de l’actuelle saison de Ligue 1 réunit toutes les conditions pour le savoir, tant le méchant n’a jamais été aussi fort… ni aussi méchant. Au vu des treize points d’avance du Paris Saint-Germain sur son premier poursuivant, de ses treize victoires en quinze matchs pour aucune défaite, de ses trente-sept buts marqués, la première de ces affirmations ne se discute pas ; quant à la seconde, le statut de club le plus détesté de France selon les sondages suffirait à la justifier. Bien avant de régner sans partage sur le championnat de France, il suscitait déjà les animosités. Avec les bons résultats vint la jalousie. Et pour couronner le tout, il y a le Qatar. Bref, le méchant de la Ligue 1 n'a jamais été aussi méchant. (Lire l'article)
Tout est à refaire
Présenter ses vœux de nouvelle année à Pierre, Paul et Jacqueline est une obligation un peu lassante, mais, en ce mois de janvier 2019, l’exercice a un côté cocasse qui le rend moins pénible. Le climat devient fou, et on est à peu près sûr que cela ne va qu’empirer. Le populisme gagne lentement mais sûrement la planète. Le système économico-industriel s’approche de la rupture. La vie intellectuelle se résume peu ou prou au clapot circulaire des débats diffusés ad nauseam par les chaînes d’info en continu. Où que l’on tende l’oreille, ce ne sont que disques rayés... (Lire l'article)
Voilà
Le soir du premier tour, arrivé en tête, il a dit : « Voilà. » Deux fois. Qu'a-t-il voulu dire par là ? Pour mieux comprendre, essayons de traduire. Oui mais comment traduire « voilà », ce « verbe défectif réduit à la forme unipersonnelle du présent de l'indicatif de l'aspect inaccompli », qui semble vouloir dire pas mal de choses et leur contraire ? (Lire l'article)
Mildred Loving
Le 11 juillet 1958, au petit matin, le shérif de Central Point en Virginie et ses deux adjoints s’introduisent dans la maison de Mildred et Richard Loving et les arrêtent pour avoir enfreint la loi de l’État qui interdit le mariage entre deux personnes de races différentes. Neuf ans plus tard, la Cour suprême des États-Unis déclare que les lois interdisant les mariages interraciaux sont contraires à la Constitution. Le 4 novembre 2016, Loving, qui raconte l’histoire de Mildred et Richard Loving, sort sur les écrans de cinéma américains après avoir été sélectionné à Cannes. (Lire l'article)
Une partie d’échecs avec mon grand-père, pour Pinocchio
Au paroxysme de l’été caniculaire, le service de médecine littéraire reste ouvert et reçoit cette semaine un patient bien embêté par son état, Pinocchio, qui, à force de mentir, ne passe plus les portes. Pour traiter les symptômes et faire en sorte qu’il fasse de sa maladie chronique une force, nous lui avons administré un roman étonnant, entre fiction et réalité, Une partie d’échecs avec mon grand-père de l'Argentin Ariel Magnus (Rivages, 2018, traduit de l’espagnol par Serge Mestre), au risque de nous y perdre nous-mêmes. (Lire l'article)
Courrier d’un lecteur
Victor Hugo nous écrit : “Les périodes électorales sont les pires moments pour se mettre à espérer (dites-vous bien que, même dans l’éventualité où votre candidat préféré serait élu, vous finiriez à coup sûr par être déçus), et ce ne sont pas les meilleurs pour commencer à paniquer (il eût fallu s’y prendre plus tôt). Ce ne sont finalement que des moments de transes, qu’il faut traverser avec philosophie.” (Lire la lettre)
Exil
Des indiscrétions recueillies par délibéré au café de l’Europe, 28 place Raphaël Elize à Sablé-sur-Sarthe, nous permettent d’affirmer que le couple Fillon se prépare à s’exiler sur l’île de Guernesey. Selon plusieurs clients habituels de l’établissement, François Fillon est entré dans le café hier soir aux alentours de 22h30. Il était passablement éméché. Il n’en a pas moins commandé un calva, que le patron a refusé de lui servir. Le candidat est alors entré dans une colère noire et s’est mis à haranguer la salle. (Lire l'article)
Oubli
À partir du 1er juillet 2025, le gouvernement va interdire de fumer dans les lieux publics...
#2024-YR4 (information utile)
Les médias parlent beaucoup depuis quelques semaines de l’astéroide 2024 YR4 qui pourrait bien...
Entendu à la récré
"Si le vilain guide suprême continue à nous taquiner à la récré, on va lui faire panpan...
Faire mouche
Les Chinois affirment avoir mis au point un modèle de drone de la taille d’un moustique censé...
Le croire pour le voir
Contrairement à ce que l’on dit souvent, il faut le croire pour le...
Mal-chevelus : l’espoir renaît (2e partie)
Deuxième partie de l'entretien avec le capilliculteur paysagiste Horace Grays, dont les créations décoiffantes avaient attiré notre attention. Il y revient sur son itinéraire et les dessous de sa profession.
Empathy for the Evil (Traduire Horacio Castellanos Moya)
Le vieux policier malade, ancien catcheur, loser solitaire méprisé par ses collègues, avait toute l'allure d’un personnage très attachant. Dix pages plus loin, il n'est plus qu’un être répugnant, tortionnaire, violeur, sadique, une bête immonde. Pourtant... Le don d'empathie pour le pire est inséparable de l’art narratif de Horacio Castellanos Moya. Un art diabolique.
Révolution jusqu’au-butiste
(de notre envoyé spécial à Doha) Une grande partie des matchs se jouant aux tirs au but, une...
Hommages collatéraux
Depuis ce matin sur tous les médias, nous avons droit à la grande valse des poncifs. Icone (à...
Formulaire
Dans mon lycée de Z, le cours sur la dissertation se poursuivait sans anicroche. Qu'est-ce qu'une oeuvre d'art ? Beau sujet, les questions fusaient. La classe semblait mordre à l’appât. Quand soudain quelqu'un frappa à la porte... (Lire l'article)
Sociologie avec chat et bougies
“Pau : une fête de famille finit en bagarre générale à cause du chat.” C’est l’anniversaire d’une jeune fille, la famille est réunie, l’alcool coule comme un torrent. Le chat du foyer monte sur la table. Le père de la jeune fille l’en fait prestement descendre. Ça ne plaît pas à l'oncle, qui frappe le père. La mère intervient, elle se fait gifler. Dans la mêlée, la grand-mère se retrouve avec un oeil poché. La nièce attrape une bouteille et la fracasse sur la tête de l’oncle. À 22h45, les policiers débarquent pour siffler la fin de partie. Tout est mal qui finit mal, mais ç’aurait être pu être bien pire. (Lire la suite)













