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Angleterre-Russie : no beauty in the beautiful game
Comment penser à un match alors qu'un homme se bat pour sa vie à l'hôpital, victime d’un malaise cardiaque après avoir été roué de coups par des voyous russes ? L'excitation et l'espoir de ce qu’accomplirait cette équipe d'Angleterre, et plus encore la manière – parce qu'il vaut mieux perdre avec style que gagner sans – s’en sont allés. Ce n’est que le deuxième jour de l'Euro 2016 et les autorités ont déjà perdu le contrôle. Elles doivent apprendre de leurs erreurs et réagir rapidement, avant que la situation n’empire. (Lire l'article)
Kelly Rivière remonte à la source
À partir d'un secret de famille (un grand-père irlandais disparu dont personne ne veut parler), Kelly Rivière, seule en scène, offre une hilarante pièce intime solidement construite. Dans sa quête des origines, elle passe sans cesse d'une langue à l'autre, jusqu'à brouiller les repères, comme si les barrières linguistiques étaient emportées par le flux de son histoire. Une incertitude linguistique qui fait écho aux incertitudes d'un final qui laisse beaucoup plus de questions que de réponses.
Singe-Nitouche
Une bioacousticienne du Muséum d’Histoire Naturelle s’est rendue dans plusieurs stades de foot pour y enregistrer les cris poussés par les supporters.
Une réaction céleste
Ayant entendu sur une radio nationale que “Jean-Marie Le Pen avait été rappelé à Dieu“, nous...
Le carnaval d’Alger
Avec le Mardi gras, la saison du carnaval touche à sa fin. Le lendemain a lieu le mercredi des Cendres, jour où débute le Carême : viande contre poisson, gras contre maigre, excès contre privation. Le carnaval, d’abord fête païenne dont l’origine semble remonter à l’antique Babylone, a plus tard été récupéré et encadré par l’Église catholique. Mais quel est le sens du carnaval ? Peut-on encore parler de carnaval dans nos sociétés démocratiques ? De fait, aujourd’hui, bon nombre de carnavals se réduisent à des défilés de chars et de masques sans danger ni véritable transgression. (Lire l'article)
La zonzonnette, une alternative à la prison ?
C’est une idée originale – et, disons-le, particulièrement bienvenue - que vient de proposer...
Salon du selfie
Le premier Salon international du Selfie, qui s'est tenu fin janvier à la porte de Versailles, à Paris, vient tout juste de s'achever. Petit tour des stands et sélection des innovations les plus étonnantes.
Finissons-en avec le braconnage !
Une pétition exigeant la fin du braconnage préconise l'éradication des espèces concernées.
J2 – Naissance de la tragédie
René Girard avait raison. Pas l’ex-entraîneur de Lille : son homonyme, le philosophe. Pour l’auteur de La violence et le sacré, tout ordre social se fonde sur la violence exercée par le groupe contre un bouc-émissaire. Il n’en va pas autrement du football : un championnat a besoin d’une victime expiatoire, contre laquelle s’exerce la vindicte collective. Explication parmi d’autres à la popularité du football : pour le supporteur, le spectacle de cette violence est exutoire, d’autant plus qu’elle tend à l’injustice et à l’arbitraire. (Lire l'article)
L’oreille regarde (Thylacine + Rhodes Tennis Court)
Comment filmer un musicien populaire contemporain ? Prenons deux exemples : un qui filme et un qui joue, David Ctiborsky et Rhodes Tennis Court, respectivement. Le premier a suivi pendant deux semaines le musicien electro Thylacine dans le transsibérien, parti à la rencontre de musiciens locaux et d'inspiration. Le second, ce sont les musiciens de Rhodes Tennis Court, Marin Esteban et Benjamin Efrati, qui se décrivent comme “jouant face à face, comme à un jeu de raquettes, la compétition en moins”. Où l'on voit que c'est avec les yeux aussi qu'on fait de la musique. (Lire la suite)
Souvenir de Naxos
C'était il y a quatre ans déjà, le mondial venait de se terminer dans un pays qui n'avait pas...
Contredanse
S’il n’avait pas invité le policier qui lui dressait une contredanse à danser avec lui, il...
La Révolution végétale pour les jours d’après : “tous des lichens ?”
Sommes-nous tous des lichens ? Des peupliers faux-trembles ? Des pissenlits ? La réponse dans la revue Critique, dont le numéro du mois de mars 2018 est joliment intitulé : “Révolution végétale”. Car, cette semaine, le Dr Peyrebonne vous recommande de lire, certes, mais surtout de lire vert. Si, un matin, vous vous réveillez en un endroit qui vous paraît inhospitalier (la France d’aujourd’hui par exemple) et que vous avez du vague à l’âme, n’oubliez pas : les plantes sont là, à portée de main et d’arrosoir, qui, peut-être, un jour, allez savoir, pourraient vous sauver la vie. (Lire l'article)
Une actualité brûlante
Un homme d’une trentaine d’années a été interpellé hier alors même qu’il s’apprêtait à mettre...
Pompes à chaleur hybride
Les pompes à chaleur hybride dont le gouvernement facilite le financement et l’acquisition sont-elles utilisables par celles et ceux qui sont sujet-te-s à la transpiration des pieds?
Des mots, des mots, des maux
Et puis un jour, travaillant à la traduction d'une pièce dont l’écriture présente de beaux défis, je m’aperçois que non, je n’y arrive pas, tout résiste, il y a un hic. Serait-ce un nouvel épisode d’overdose de mots ? J’en ai déjà connu, comme, j’imagine, bon nombre de traducteurs. Dans ces cas-là, une fois le mal reconnu, le remède est simple : trois jours sans mots, trois jours de peinture, d’expositions, de broderie, de promenades en forêt ou ailleurs, de vélo le long du canal, trois jours sans lectures, bref, une pause sans mots et rapidement tout rentre dans l’ordre. Mais non. Ce n’est pas ça... (Lire l'article)
Être un homme comme vous
Collapsologie : étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui pourrait lui succéder. La discipline se porte fort bien : il ne se passe guère de semaine sans qu’un nouvel essai, un article ou une tribune sur le sujet ne soit publié. Pour beaucoup, le grand effondrement ne fait plus de doute, aussi l’important est-il de se pencher sur ce qui se passera après : guerres, famines, délitement des démocraties, etc. Les plus optimistes diront que c’est un mauvais moment à passer... (Lire l'article)
Homunculus averyensis
Les personnages d'Avery, comme ceux des autres dessins animés, possèdent cette merveilleuse plasticité qui assure leur survie, même après s'être fait aplatir ou enfoncer dans le sol. Mais chez Avery, on peut aussi se fragmenter, clignoter, s'effriter. Chaque partie du corps acquiert son autonomie, reprend sa liberté. En opposition catégorique avec la notion d'“individu”, le corps avéryen est décidément du genre “dividu”. Un simple coup de marteau suffit à montrer que, loin d'être un assemblage visqueux de choses molles, le corps avéryen est un béton (mal) armé mais bien structuré en couches concentriques se fragmentant l'une après l'autre. On meurt pour de bon mais, à la mort violente, Avery préfère l'émotion pure, dont les effets sont bien plus spectaculaires.















