Orson O’Connor dans l’O-delà
Fondateur des éditions Roll-Mops, conteur fécond, apôtre indomptable de la lettre O, il est mort dans ses montagnes d'origine.
Vers l’infini et au delà
Bienvenue dans l'ensemble de Mandelbrot : notre regard s’y plonge en un zoom étourdissant, nous faisant découvrir une floraison infinie de détails, de variations, de figures biologiques cachées, d’amas galactiques infinitésimaux, d’efflorescences organiques… tous dissimulés dans la structure mathématique sous-jacente, toujours familiers, jamais monotones, toujours d’une délicatesse arachnéenne, et dont chacun est un monde infini à explorer... (Lire l'article)
Milo Rau ou les vertiges de la tragédie
La Reprise, spectacle du Suisse Milo Rau joué au festival d'Avignon puis repris du 22 septembre au 5 octobre au théâtre de Nanterre-Amandiers dans le cadre du Festival d'Automne, revient sur le meurtre homophobe et raciste d'Ihsane Jarfi. Ce n'est ni une enquête, ni une reconstitution, ni un mausolée à la mémoire de la victime. Ce que met en scène Milo Rau dans tous ses spectacles, c'est moins l'histoire que le rapport à cette histoire. Si l'horreur et le meurtre ne sont pas explicables, on peut du moins tenter de comprendre ce qu'ils éveillent en nous. Regarder la tragédie et non le fait divers, c'est ce qu'il propose ici. Il y a de la tristesse dans ce spectacle. Et de l'intelligence. (Lire l'article)
La Grande Marche
Une présentatrice de show télévisé, une galerie de personnages célèbres et moins célèbres, un détournement du discours politique et des codes du théâtre, des indications scéniques absurdes : La Grande Marche, de Wolfram Lotz, une pièce traduite de l'allemand par Sofiane Boussahel et présentée à La Nuit de la traduction organisée par la Maison Antoine Vitez. (Lire le début de la pièce)
« Ultime combat » au Quai Branly, l’expo qui casse les briques
Le Quai-Branly accueille, jusqu'au 16 janvier 2022, une exposition qui raconte les arts martiaux asiatiques au travers d'œuvres anciennes et contemporaines.
Comme il vous plaira
Après Mesure pour Mesure, Abbey nous entraîne avec Célia et Rosalinde dans la forêt d’Arden...
La planète Michelin et autres lieux remarquables
Notre visite des espaces multi-dimensionnels fait étape cette semaine à l'aire des espaces à deux dimensions. Dans un espace à deux dimensions, on se repère par deux coordonnées. Facile, me direz-vous. C’est ce que l’on fait sur une carte au trésor : deux kilomètres à l’ouest, trois au sud ; ou à la bataille navale : B4, torpilleur coulé. Rien de bien excitant ? Des mathématiciens et physiciens très sérieux se sont penchés sur la physique d’un univers à deux dimensions. Quelles particules élémentaires pourraient exister dans un tel univers ? Quelles étoiles, quelles planètes (circulaires) ? Quelle chimie ? Les physiciens qui sont allés voir y ont parfois gagné un prix Nobel. Les lois de la physique en deux dimensions sont de fait fort différentes des nôtres. (Lire l'article)
Socrate et Alcibiade
Découverte d'une page inédite de Platon qui montre un Socrate ayant bien du mal à résister aux avances insistantes du fougueux Alcibiade. Le père de la philosophie avait donc d’abord écrit une toute autre fin pour son célèbre Banquet.
Aristote à Hollywood (1)
Les superstitions et les théories loufoques étant un grand ressort du comique avéryen, on a vu Tex Avery faire ses courses au XVIIe siècle (coyotes suspendus et homoncules) et même au Xe (regard télescopique) ; son voyage au supermarché de l'histoire des idées obsolètes ne s'est cependant pas arrêté là, le rayon “philosophes de l'Antiquité” l'ayant particulièrement fasciné. Plus une idée est ancienne, plus grand est son pouvoir comique potentiel. Aristote, avec son étrange (méta)physique dont il n'a pas été facile de démontrer la fausseté, et sa conception très personnelle de la causalité, est spécialement précieux. (Lire l'article)
Des pleurotes à Frédégonde
Tout l'été à Paris, les Docks, Cité de la mode et du design proposent le festival Ensemble, un rendez-vous amusant et actif. Une sorte de ville en modèle réduit, où l'on peut voir pousser des champignons, tester des architectures éphémères dont une bibliothèque, grignoter des curiosités culinaires. Et admirer d'intrigantes robes de reines françaises, élaborées avec des habitantes de Saint-Denis. (Lire l'article)
Un certain je-ne-sais-quoi
Au moins autant que de Leibniz, le Scarlatti espagnol — Don Domingo Escarlate — dut subir l'influence des philosophes et médecins locaux qui s'exprimaient volontiers sur les effets physiologiques de la musique. Le musicologue anglais Thomas Burney, qui avait longuement interrogé Farinelli sur Scarlatti, rapporte une réponse du maître à qui l'on reprochait son mépris des règles : “Scarlatti demanda si ces écarts offensaient l'oreille. Comme on lui répondait que non, il disait penser qu'il n'y avait guère d'autre règle digne de l'attention d'un musicien que de ne pas déplaire au seul organe des sens qui soit l'objet de la musique.” (Lire l'article)
Ex Machina #40: Pas le choix
Un choix n’est possible que si les deux branches de l’alternative sont ouvertes. Comment diantre un programme pourrait-il avoir le choix d’effectuer ou non une action donnée, puisque c’est in fine un calcul qui en décidera?
Balades et ballades
Les premières illustrations de She stoops to conquer furent publiées dans le numéro de décembre...
… Mais certains sont plus égaux que d’autres
Soit une entreprise où il apparaît qu'à fonction égale les femmes gagnent 5% de plus que les hommes. Le résultat d'une politique de discrimination positive ? Ou l'effet “plafond de verre”, qui veut qu'à compétence égale, les femmes seront promues moins souvent et plus tard que les hommes, et avanceront moins vite dans la hiérarchie ? La comparaison des salaires à l'intérieur d'un même grade, si elle est juste d'un point de vue comptable, est tout simplement trompeuse. (Lire l'article)
Einsenstein le terrible
Dans la foulée de la récente exposition sur Eisenstein au Centre Pompidou de Metz et du catalogue publié à cette occasion, retour sur des épisodes clés de la carrière du cinéaste, notamment sa rivalité avec Dziga Vertov, autre "géant" du cinéma soviétique.
Morgan Hall
À la fin de l’été 1889, Abbey achève donc les illustrations de A Comedy for Errors, tout en...
Bientôt des ovicapres!
Curieusement, personne ne s’est encore vraiment interrogé sur le fait que des brebis galeuses...
Patapoufs et avatars
Vous avez dit sobriété? Au sortir du confinement, les meubles aussi semblent avoir pris du poids. L'heure est aux canapés maousses, tout en rondeurs rembourrées. C'est le triomphe de l'encombrant douillet, du style patapouf. Pour mieux se vautrer dans le métavers?


















