« Bien que nos renseignements soient faux, nous ne les garantissons pas. »

Se moquant de cette ridicule canicule dont on nous rebat les oreilles du matin au soir jusqu’à plus soif, une délégation de chroniqueuses (et un queur) de la revue culturelle délibéré s’est rendue cet après-midi au petit cimetière d’Arcueil, pour déposer quelques morceaux en forme de poire et quelques embryons desséchés sur la tombe d’Erik Satie, à l’occasion du centenaire de la lâche victoire de la cirrhose sur la fantaisie.

« Qui boit de l’absinthe se tue par gorgées. »

La joyeuse compagnie dûment équipée à cette occasion de chapeaux melons et d’autant de parapluies trouva porte close. Les organisateurs du petit concert qui devait y avoir lieu en l’honneur du gymnopédiste ayant jugé bon d’annuler l’événement en raison d’une chaleur qui aurait pu désaccorder le piano!

Hommes de peu de froid!

© Philippe Mignon