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Reconversion
Ces épidémiologistes devenus experts en stratégie. L’analyse de Line Magineau et notre dossier...
Confins de la linguistique
“Accusé de vol par un vigile, il se met tout nu dans le magasin et hurle ‘Je te crève, sale enculé de nègre’”. L’incident s’est produit dans un magasin de sports de Toulouse. L’homme sortait de la boutique lorsqu'un agent de sécurité, qui venait de découvrir un antivol cassé, lui a demandé de revenir. Le client très aviné s’est alors emporté. Les injures et insultes sont un champ de recherche très fécond en sciences du langage. Y est consacré depuis une trentaine années un nombre croissant de colloques et d’articles savants, ainsi qu’une revue. (Lire la suite)
Sur la plage
Avec l’été est venu le temps des grandes vacances que les gens attendent souvent depuis l’hiver. Mais est-il raisonnable d’attendre si longtemps ? Qu’attendons-nous au juste ? Le savons-nous seulement ? Aujourd’hui l’attente désigne le plus souvent un temps vide ou inoccupé pris entre deux moments dont l’un est passé et connu, l’autre à venir et souvent indéterminé. Ce qu’on attend alors est à la fois vague et impératif...
Où allons-nous ?
Peut-on donc encore croire au progrès à une époque où beaucoup ont le sentiment d’une régression générale ? S’il nous est difficile de nous représenter ce que serait “le meilleur des mondes possibles”, il est aisé de connaître quel est le pire pour la simple raison qu’il s’est déjà produit et qu’il continue de se produire sous nos yeux avec par exemple les massacres de la Ghouta en Syrie. Comment résister ? C'est sans doute la question essentielle qui se pose aujourd'hui. (Lire l'article)
Résistance
Il est aux alentours de trois heures du matin lorsque René Cassin fait irruption dans le caveau XXIV du Panthéon où Victor Hugo repose du sommeil du juste, Alexandre Dumas ronfle et Émile Zola fait des mots croisés. “Hugo, debout ! Une grande mission vous attend.” (Lire l'article)
Un zeste déplacé
Le ministre de la justice Éric Dupont-Moretti présente ses excuses après avoir fait hier deux...
J28 – “On est chez nous”
Le stade est pour le supporteur un foyer à son image, il se l’approprie, il s’y identifie, le stade lui appartient, il le définit. Lyon avait joué trois fois contre Paris cette saison : en championnat, en coupe de la Ligue et en coupe de France. Trois fois à l’extérieur, trois défaites, dix buts encaissés pour deux marqués. Mais dimanche, Lyon a infligé à Paris sa première défaite (2-1) au terme d’une performance exceptionnelle, à domicile, dans un nouveau stade qui a enfin un nom : le Parc Olympique Lyonnais. Le choix n’est pas anodin, qui établit le lien avec le Parc des Princes du rival parisien. (Lire l'article)
Les piétons dans la ville
N'avez-vous jamais été ulcéré par ces boutons placés sur les poteaux de certains feux rouges, censés arrêter la circulation afin que vous puissiez enfin, au terme d'une attente interminable, traverser la chaussée?
La Révolution végétale pour les jours d’après : “tous des lichens ?”
Sommes-nous tous des lichens ? Des peupliers faux-trembles ? Des pissenlits ? La réponse dans la revue Critique, dont le numéro du mois de mars 2018 est joliment intitulé : “Révolution végétale”. Car, cette semaine, le Dr Peyrebonne vous recommande de lire, certes, mais surtout de lire vert. Si, un matin, vous vous réveillez en un endroit qui vous paraît inhospitalier (la France d’aujourd’hui par exemple) et que vous avez du vague à l’âme, n’oubliez pas : les plantes sont là, à portée de main et d’arrosoir, qui, peut-être, un jour, allez savoir, pourraient vous sauver la vie. (Lire l'article)
Chauffer les oreilles?
Au mitan des années 50, les pratiques éducatives étaient bien différentes. Obliger les élèves...
Football: une révolution rondement menée
Nous pouvons annoncer en exclusivité mondiale ce qui sera sans doute LA grande innovation de la...
Descartes à la plage
Ah, les plaisirs de la plage ! Vous étiez en train de jouer entre copains au beach volley quand la combinaison d’une passe puissante mais maladroite et d’une bourrasque soudaine fait voler le ballon dans l’eau, à quelque distance du rivage. L’émulation s’empare des deux équipes : celle qui récupèrera le ballon aura le prochain service, à moins d’ailleurs que la partie ne se transforme en match de water-polo. En tout cas c’est clair : il faut aller récupérer ce ballon avant les autres ! Les capitaines des deux équipes s’élancent. Alice, pour les Bleus, est fluette mais rapide à la course. Basile, pour les rouges, est lourd mais nage comme un dauphin. Lequel des deux arrivera le premier au ballon ? (Lire l'article)
Un week-end en suspension
M. X avait toujours souffert de sa petite taille. À l’école, déjà, il fut la victime des...
30 millions d’ennemis
“‘Ne tire pas !’ : les mots d’un perroquet pourraient être utilisés dans un procès pour meurtre.” Le perroquet gris du Gabon est réputé bavard, intelligent et sociable. Il réclame cependant beaucoup d’attention et une alimentation étudiée. Par ailleurs, évitez de tuer quelqu’un en sa présence car il pourrait cafter. C’est le cas de Bud, perroquet depuis bientôt vingt ans, qui ne cesse de répéter “Don’t fucking shoot !” depuis que son propriétaire a été abattu de plusieurs coups de revolver. L’animal répète aussi – en y mettant les intonations – un dialogue qui ressemble fort à une dispute conjugale. La femme de la victime est ainsi la principale suspecte, et son sort repose entre les mains d’un procureur qui n’exclut pas de faire témoigner le perroquet. (Lire l'article)
À Cachan (94), il n’y a pas que des araignées dans les plafonds!
Il croyait avoir fait une bonne affaire en troquant son appartement parisien contre une friche en banlieue. Mais à Cachan, le cauchemar se cache parfois dans les faux plafonds.
Éric Vuillard pour les enragés du réel
L’époque est pragmatique. On aime aujourd’hui plus que tout l’efficacité pratique, on veut que les choses soient d’une utilité palpable et évidente. C’est pourquoi on a tendance à vouloir mettre au rancard ce qu’autrefois on arborait fièrement dès qu’on le pouvait : les idées, les théories. Qui maintenant sont perçues comme des pertes de temps : c’est avec le réel qu’il faut interagir, le bon gros réel, celui qui abrite les vrais gens. Le dernier ouvrage d’Éric Vuillard pourrait permettre à certains de ces de ces enragés du réel de retrouver le chemin de la fiction, de ses fulgurances, de ses beautés, de ses vérités cachées sous la surface des faits. (Lire l'article)