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Toujours privilégier le recyclage!
Interdiction de jeter des magots. Toujours priviléger le recyclage!
Bonnes résolutions (suite)
Message de la rédaction: Afin d’économiser l’énergie, nous venons de prendre la décision de...
Rupture fatale
La rupture fatale hier matin, au n°13 de la rue de Rompe-cul à Soucy en Brie (94) de la...
Drame sur un banc public
Il le tue d’un coup de couteau parce qu’il s’était assis sur son ombre.
Agité du bocal
L’affaire Matzneff a réveillé un volcan que l’on croyait éteint : les querelles littéraires. Ces dernières ont ceci de particulier qu’on commence par y parler livres avec moult circonlocutions et l’on finit par se jeter la Shoah à la figure.
Empathy for the Evil (Traduire Horacio Castellanos Moya)
Le vieux policier malade, ancien catcheur, loser solitaire méprisé par ses collègues, avait toute l'allure d’un personnage très attachant. Dix pages plus loin, il n'est plus qu’un être répugnant, tortionnaire, violeur, sadique, une bête immonde. Pourtant... Le don d'empathie pour le pire est inséparable de l’art narratif de Horacio Castellanos Moya. Un art diabolique.
L’incertitude nécessaire
Le gouvernement a très récemment décidé d’opérer une coupe dans le budget de la recherche publique, pour un montant de 256 millions d’euros (faut-il voir dans cette puissance de 2 un hommage involontaire aux informaticiens ?). Or la recherche se mène sur le long terme, et tenter d’infléchir sa course trop brutalement peut faire caler le moteur. Une coupe d'apparence minime peut entraîner par effet domino des conséquences bien plus importantes : c'est ce que l'on appelle une non-linéarité. Si je retire la touche 'D' de votre clavier, il vous en restera une grosse centaine mais vous perdrez beaucoup en productivité. (Lire l'article)
Hashtag Juste mariés
Voici que sur mon WhatsApp, je reçois ceci... Ils sont contents, ils viennent de se fiancer, ou plutôt de se marier si on en croit des restes de traditions joaillières et cette pierre montée sur or sablé plutôt qu'en solitaire. C'était la semaine dernière – "une semaine, déjà..." Ils ont bu un coup pour fêter ça, elle glousse : "J'ai trop envie de le dire à la terre entière." Il va pisser, elle prend la photo. Elle ne sait pas trop quoi écrire...
Vers le zéro absolu?
Laurent Wauquier a annoncé que la région Auvergne-Rhône-Alpes sortait du dispositif Zéro...
Mi declaración
Hommage à France Gall qui dans les années 60 chanta, entre autres, l'Amérique. Oui, mais quelle Amérique ? Et d'abord, c'est quoi, l'Amérique ? Un pays ? Un continent ? Un rêve ? Et comment la traduire ? Tout dépend de qui en parle. Tout dépend d'où on la regarde. Tout dépend de la façon dont on la fantasme. (Lire l'article)
Le Ministère des sentiments blessés pour Gilles Le Gendre, député trop subtil
Il est des patients qui découragent les meilleures volontés médicales. Monsieur Gilles Le Gendre, président du groupe La république en marche à l’Assemblée nationale, en fait partie. Après avoir affirmé, voici quelques semaines, que le seul tort de la majorité présidentielle était d’avoir été trop intelligente, subtile et technique, il a été admis en urgence par le Dr R. qui, depuis, rechigne à le soigner tant elle le trouve antipathique. Le sens du devoir médical finit par l’emporter et elle lui prescrit non sans subtilité quelques extraits d’un long poème d’Altaf Tyrewala, Le Ministère des sentiments blessés, récemment conditionné en français aux éditions Actes Sud. La lumineuse clarté de cette subtile poésie aidera-t-elle notre patient... dont le Dr R. pourra enfin se débarrasser ? Espérons-le. (Lire l'ordonnance)
Décryptage canonique
On sait à présent que la brève discussion entre Le Pape François et le Président Emmanuel...
Un week-end en suspension
M. X avait toujours souffert de sa petite taille. À l’école, déjà, il fut la victime des...
C’est la chute finale
Il roulait en velib’ avec le pied droit dans le plâtre et deux béquilles très vaguement...
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Je rentre fourbu d’une longue randonnée de près de quatre heures, comme une arrivée au refuge. J'ai fait un signe, en arrivant à la 14e rue, à la New School. (Lire l'article)
J30 – Le supplice de Tantale
À la fin du XIXe siècle, un paysan roussillonnais exprimait le souhait de ne pas mourir avant d’avoir vu Carcassonne, dans un poème de Gustave Nadaud plus tard chanté par Georges Brassens. Moins prosaïque, Boris Vian écrivait en proie à la dépression : “Je voudrais pas crever / avant d’avoir connu / les chiens noirs du Mexique / qui dorment sans rêver”. Trente ans plus tard, c’était au tour de Georges Pérec d’énumérer à la radio “50 choses à ne pas oublier de faire avant de mourir” : prendre le bateau-mouche, passer le cercle polaire, voir les îles Kerguelen. Le supporteur, lui, ne veut qu’une chose : voir son club sacré champion. (Lire l'article)
La Diagonale du Fou
Hilbert n’avait jamais eu de problème jusque là pour libérer des chambres de l’hôtel Aleph à la demande, en nombre infini même si nécessaire ; et le voilà pourtant coincé sur une affaire qui ne paraît après tout pas plus monstrueusement déraisonnable, au point où nous en sommes, que les autres. Impossible de trouver une chambre pour chaque club de résidents ; on a beau pousser ou tirer : rien à faire, ça ne rentre pas. Que peut-il bien se passer ? Et tout d’abord, est-on bien sûr qu’il y a un problème ? (Lire la suite)













