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Hassan Blasim, pour celui qui dort dans un œuf
Quel livre emporteriez-vous pour aller passer une semaine dans un oeuf ? L'ordonnance littéraire de la semaine s'attaque à cette question et prescrit Cadavre expo de Hassan Blasim : de l'art brutal, en prise directe avec les horreurs du monde, la guerre, les ruines, la mort, la violence. (Lire l'article)
Un masque rebelle
Le port du masque est à présent obligatoire un peu partout. Seulement voilà : vous êtes un esprit rebelle et vous ne voulez pas paraître vous soumettre aux règles communes, mais vous ne voulez pas prendre de risque pour votre santé ? Ce masque est fait pour vous.
Street Fighting Man
23 mars 2029. Il fait un temps pourri depuis des semaines mais, coup de chance, nous venons de trouver une bâche en plastique dans les décombres d’une zone commerciale. On est vaguement à l’abri là-dessous, et puis cela permet de récupérer un peu d’eau de pluie. Les types qui ont installé leur campement de l’autre côté du bois ont l’air calme depuis quelques jours, mais comme ils ont égorgé Jean-Philippe la semaine dernière, nous nous méfions. J’ai instauré un tour de garde, surtout pour le principe car nous n’avons pas vraiment d’armes pour nous défendre. Les cartouches que nous avions récupérées dans l’armurerie de Coutances sont épuisées depuis belle lurette, et la crosse du fusil, seul morceau de bois sec qui nous restait, est passée dans le feu... (Lire la suite)
Sexualité à pâte molle
“Agressée sexuellement alors qu'elle choisissait un camembert au supermarché.” La jeune femme était au rayon fromages d’une grande surface de Cagnes-sur-Mer, tâtant mollement un camembert pour en estimer la bonne date de consommation lorsque, s’approchant par derrière, “un homme s’est permis un geste déplacé avec son index qu’il a placé dans le fessier de sa victime” a relaté Var Matin, le quotidien reprenant probablement ici les termes du rapport de police. Si la nature exacte du geste reste floue, la qualification d’agression sexuelle peut assurément être retenue. (Lire la suite)
J2 – Naissance de la tragédie
René Girard avait raison. Pas l’ex-entraîneur de Lille : son homonyme, le philosophe. Pour l’auteur de La violence et le sacré, tout ordre social se fonde sur la violence exercée par le groupe contre un bouc-émissaire. Il n’en va pas autrement du football : un championnat a besoin d’une victime expiatoire, contre laquelle s’exerce la vindicte collective. Explication parmi d’autres à la popularité du football : pour le supporteur, le spectacle de cette violence est exutoire, d’autant plus qu’elle tend à l’injustice et à l’arbitraire. (Lire l'article)
Bien rangée
Il abandonne sa voisine de palier – une jeune femme bien rangée – dans un désordre...
J4 – L’esprit des lois
L’affaire Tongo Doumbia. Le joueur du Toulouse Football Club a été condamné à 10.000 euros d’amende et huit mois de prison ferme pour excès de vitesse répétés, absence de permis et conduite en état d’ivresse à l’origine d’un accident. Réforme pénale oblige, sa peine a été aménagée, il l’effectuera sous le régime du bracelet électronique. Une situation qui suscite d’intéressants débats. Car les règles de la FIFA interdisent de jouer avec des bijoux ou tout autre équipement “dangereux pour l’adversaire”, ce qui peut valoir pour le bracelet électronique. L’affaire Doumbia risque donc de mettre en lumière un conflit entre loi pénale et loi du jeu. (Lire l'article)
Avis de recherche
Les héroïnes de la république ont déjà fait leur disparition !
Un peu de retenue
Soucieuse de ne pas mettre les doigts dans l’engrenage au risque de provoquer un embrasement...
Branleur
Les températures battent record sur record, un nouveau virus menace la planète, le populisme trumpien prospère, l’Europe part en morceaux, mais depuis quelques jours tout le monde s’en branle : il n’y en a plus que pour l’affaire Griveaux.
Actualité du patinage
Le mouvement des agriculteurs fait tache d’huile. Le gouvernement se retrouve à présent sur un...
Autoportrait au revolver
“Il se fait un selfie avec un revolver et se tue accidentellement.” Ce n’est pas que cet homme ait pris son revolver pour un smartphone. Non, il avait le premier dans une main et le second dans l’autre, les deux braqués sur sa tête. Il a déclenché les deux simultanément, ignorant que l’arme était chargée. Résultat : un mort et une photo pas terrible. Cette mauvaise plaisanterie a eu lieu aux États-Unis, dans l’État de Washington, et ce n’était pas la première du genre puisque, quelques mois plus tôt, un jeune Texan s’était tué de la même manière. L’autoportrait mortel n’est cependant pas une spécialité américaine mais indienne. Le Washington Post nous apprend en effet que c’est en Inde que l’on se tue le plus en se photographiant. (Lire l'article)
Vers le zéro absolu?
Laurent Wauquier a annoncé que la région Auvergne-Rhône-Alpes sortait du dispositif Zéro...
Chemin de croix
“Nu, Jesús vole une voiture de police.” Le type en question, Tarango de son nom de famille, était assis en tenue d’Adam dans une rue de Clovis, au Nouveau Mexique. Un policier arrive, sort de son véhicule et demande à Jesús Tarango d’aller s’asseoir ailleurs. Et de se couvrir un peu par la même occasion. Mais Jesús saute dans la voiture du flic et s’enfuit. Jésus (l’autre) aurait-il pu échapper à la crucifixion si les Romains avaient été aussi étourdis que la police du Nouveau Mexique ? Et le Messie était-il nu sur la croix ? (Lire l'article)
Une erreur de livraison?
Des voisins réveillés en pleine nuit par des camionneurs “qui baragouinaient en breton ou une...
Anticornegidouille
L’association anticorruption dénonce le non-renouvellement de son agrément par le gouvernement,...
Signalisation simplifiée
Pour plus de lisibilité, une signalisation simplifiée et modernisée.
Les cocus de Bagdad
L'histoire des cocus de Bagdad ne figure pas dans Les Mille et une nuits. Mais elle est un classique des problèmes de logique dont la solution repose sur un mode de raisonnement central dans les mathématiques, que l’on appelle raisonnement par récurrence ou, plus classieux, par induction. Sommés par le Vizir d'acquitter un impôt sur leur infortune conjugale, les cocus de Bagdad mettent quarante jours avant de se présenter au Palais. Combien y en a-t-il, et pourquoi ont-ils attendu si longtemps pour se manifester ? Sachant qu’à Bagdad comme ailleurs, si vous êtes cocu, tout le monde le sait sauf vous... (Lire l'article)














