La polémique grenobloise autour du burkini n’est pas encore totalement retombée que déjà se profile une affaire d’une tout autre ampleur. Tous les défenseurs de la laïcité sont déjà vent debout (nous ne nous lassons pas de cette expression. NDLR) contre l’arrêté municipal qui doit être pris par la maire de C…. (Elle nous a instamment demandé de préserver son anonymat, ainsi que celui de sa commune du Val-de-Marne (94) afin d’éviter l’arrivée prévisible et inévitable d’une nuée de journalistes.).
C’est tout du moins le projet maximaliste porté par l’édile. La décision définitive n’a toujours pas été prise, des négociations étant encore en cours avec les élu-e-s afin d’opter pour une solution plus douce et consensuelle. On se contenterait alors d’un bassin d’eau de ville légèrement chloré, mais précédé de plusieurs pédiluves (un réservé aux laïcs, les autres recevant la sainte eau, en tenant compte des différentes sensibilités religieuses des baigneurs – et surtout euses. Une grande économie (vertueuse!) d’eau bénite serait ainsi réalisée.
À l’instar de Grenoble, toutes les tenues seraient autorisées dans la piscine municipale de C….. , mais en plus, et c’est là que se situe la source de potentiels conflits futurs, celle-ci serait remplie d’eau bénite! (on ne nous a pas précisé par qui…).
En outre, pour des raisons évidentes de sécurité, il sera défendu à quiconque de marcher sur l’eau.
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