La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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Images
2012 - Les Zurbains vous souhaitent une excellente nouvelle année © Famille urbain
Les vœux des Z'Urbains

2012

De 1962 à 2018, Michel Urbain et Françoise Urbain-Lambert ont envoyé à leurs proches des cartes de vœux. Moitié chronique familiale, moitié dessin d’actualité, elles racontent cinquante ans d’histoire politique, sociale et humaine.
Photographie, Trotsky, photos inédites

Il était dix-huit négatifs…

Pendant plus de quarante ans, Gilles Walusinski a conservé la pochette que lui avait remise son père et qui contenait dix-huit négatifs représentant Trotsky et ses proches au Mexique. Pour lui, ces photos ne sont pas seulement des documents historiques mais une clé qui ouvre sur sa propre histoire, sur celle de son père, Gilbert Walusinski, et de toute une génération de militants révolutionnaires anti-staliniens, regroupés autour du journal La Révolution prolétarienne, animé par Pierre Monatte et Alfred Rosmer. Vieil ami de Trotsky, Rosmer avait prêté en novembre 1938 sa maison de Périgny en région parisienne pour la réunion de fondation de la IVe Internationale. Une maison où Gilles Walusinski enfant a souvent séjourné dans les années cinquante.

Coloriage - La coronnette © Philippe Mignon
Coloriage, Zoologie

La coronnette

Port altier, démarche languide, somptueuse couronne qu'il exhibe partout avec fierté... le roi des échassiers mérite bien son nom. Hélas, allez savoir pourquoi, son règne ne dure qu'un temps et, une fois ses plumes tombées, c'est seul qu'il attend la fin.
À ceux qui résistent - Microscopies © Frédéric Teillard
Microscopies

À ceux qui résistent

des feuilles nous avons pris la lumière bleutée qui fait aux arbres leur robe d'ombre
et du ciel le roulement d'un coup de dés sur le tapis de l'infini
aux bouches emprunté les poissons et l'argent des paroles
Sardines - Se souvenir de Jonas (Microscopies) © Frédéric Teillard
Microscopies

Se souvenir de Jonas

les bêtes disparues jamais cependant ne prit fin le temps d’enfance où nous parlions aux animaux aux animaux vivants ou morts les bêtes empaillées des musées d’histoire naturelle ou des cabinets de curiosité les sauvages les domestiques les plumeuses les écailleuses...

Les vœux des Zurbains - 1991
Les vœux des Z'Urbains

1991

De 1962 à 2018, Michel Urbain et Françoise Urbain-Lambert ont envoyé à leurs proches des cartes de vœux. Moitié chronique familiale, moitié dessin d’actualité, elles offrent un parcours à travers cinquante ans d’histoire politique, sociale et humaine.
Brest 1982 © Gilles Walusinski
Brest 1982-1992, Photographie

Brest 1982 : la ville, les pauvres, le port (4)

L'été se terminait. Le soleil avait contredit la grisaille, cliché bien installé dans les mémoires brestoises. Parler des pauvres qu'on baptisait nouveaux pour désigner ceux qui restaient au bord du chemin, nous amena à penser qu'il fallait aussi parler de leurs rêves, de ce qui les extrait de ces quotidiens besogneux. Quoi de mieux qu'un match de foot...

Venise, janvier 1978 © Gilles Walusinski
Le chaland de Venise, Photographie

Le chaland de Venise (1)

En ce début d'hiver 1978 à Venise, le froid glacial et la pluie étaient de nature à décourager les ardeurs photographiques. Restées depuis si longtemps dans leur boîte, ces photographies prennent l'air aujourd'hui pour nous aider à mesurer l'empreinte du temps.

Les vœux des Z'Urbains 1993 © Famille Urbain
Les vœux des Z'Urbains

1993

De 1962 à 2018, Michel Urbain et Françoise Urbain-Lambert ont envoyé à leurs proches des cartes de vœux. Moitié chronique familiale, moitié dessin d’actualité, elles offrent un parcours à travers cinquante ans d’histoire politique, sociale et humaine.
Entomologie photographique

Eugène

Si tu es sur mon mur, Eugène, on peut dire que c'est une des conséquences les plus marquantes de mai 68, pour mon mur... C'est bien toi, Eugène, qui as inspiré le titre de cette série abritée par délibéré, et ta photographie est l'œuvre de Nadar, épinglée parmi d'autres regrets de jungle. Eugène Carrière avait cinquante-sept ans le jour où Nadar éclaira les draps blancs de son lit de mort. “S'il est un devoir pénible dans la photographie professionnelle, écrivait Nadar, c'est l'obligée soumission à ces appels funéraires – qui ne se remettent pas...” Le temps a eu raison de ce devoir-là ; peut-être l'évolution des techniques permettra-t-elle bientôt au photographe de se selfier sur son lit de mort. (Lire l'article)