La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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Je suis entrée par la porte des Lilas…

Depuis l’arrivée du tramway, elles refont surface, avec l’ambition de ne pas être en retard pour le Grand Paris. Les portes périphériques de la capitale vont-elle devenir des places plus agréables, mieux reliées avec les banlieues toutes proches ? Des Lilas à Versailles, de Clichy à Vitry, exploration de ces confins en travaux, qui se creusent pour ressurgir.

 

J’ai décidé de commencer par la porte des Lilas, ancienne porte de Romainville. En la redécouvrant en 2013, lors de la visite d’un nouveau bâtiment, j’avais été surprise. Ce vaste territoire avait bien commencé sa mue. Il était soudain possible de mieux traverser ce territoire dans son ensemble, le périphérique était recouvert sur 17 000 mètres carrés, les travaux du tram étaient terminés. Le jardin Serge-Gainsbourg s’ébouriffait face à un nouveau cinéma tout noir, le Cirque électrique déployait ses chapiteaux, une ZAC naissait du côté d’une rue mal indiquée… Je voulais y retourner aussi car il n’y a pas de trouée plus chantée – « Comm’ j’étais, en quelque sorte amoureux de ces fleurs là, Je suis entré par la porte, Par la porte des Lilas »- elle qui garde son nom de fleurs de printemps en hiver.

Jardin Serge Gainsbourg - Photo © Gilles Walusinski

Le jardin Serge-Gainsbourg © Gilles Walusinski

En descendant du métro qui dessert deux lignes, les 11 et 3 ter, le « ciel de faïence » est devenu assez lépreux, et une des trois mosaïques de la station subsiste, avec ses lilas roses en céramique fanés. Plus aucun poinçonneur, nous sommes tous devenus des poinçonneurs : « je monte, je valide ». On émerge d’un édicule à « casquette » construit par l’architecte Charles Plumet (1861-1928), en béton armé et ciment de Grenoble, avec ses frises et typographies vernaculaires. Un premier repère qui affiche sa singularité, à cette jonction qui sent encore bon Paris : au coin de la rue de Belleville, du boulevard Sérurier, de l’avenue Gambetta, et de l’avenue de la Porte-des-Lilas. Un petit square malingre et désert en janvier, celui du Docteur-Varot, s’ennuie, un Relais tropical de restauration de rue ne réchauffe guère… Un coup d’œil vers le boulevard Mortier, apparaît une masse sombre dont on ne devine pas l’eau turquoise à l’intérieur, la piscine Georges-Vallerey, dite des Tourelles, en face, une autre « Piscine » plus secrète, la DGSE ou CAT.

Station Porte des Lilas, édicule de Charles Plumet - Photo © Gilles Walusinski

Station Porte des Lilas, édicule de Charles Plumet © Gilles Walusinski

Une porte de Paris ne se donne pas comme une coquette esplanade bien délimitée. Plus rien à voir avec l’ouverture percée dans l’enceinte militaire Thiers entre 1841 et 1844, plus de traces visibles ici de poternes, parapets, fossés, contrescarpes, glacis. C’est devenu un vaste espace à plusieurs détentes. En amont, les stations de métro, de tram et des bus en connexion, puis l’avenue de la Porte-des-Lilas aménagée entre les anciens bastions 18 et 19 des fortifications, elle traverse la place du Maquis-du-Vercors, reliée au boulevard périphérique, vers la rue de Paris lilasienne. Et là, on rechante Brassens et ses Lilas : « Et le temps est un barbare / Dans le genre d’Attila ». Car on avait complètement oublié les travaux de la ligne 11 qui se rêve francilienne, elle sera prolongée jusqu’à Rosny-Bois-Perrier, en six stations, en passant par Montreuil-Hôpital. Sortira une nouvelle bouche sur la place. Voici ce point de rencontre entre Paris, Les Lilas, Le Pré-Saint-Gervais et Bagnolet, à nouveau défiguré, boueux sous un crachin glacial, la promenade y est ingrate, les habitants doivent se frayer un chemin entre barrières, Algecos, engins de chantier, au milieu d’un flux de voitures à nouveau concentré, donc bruyant.

Porte des Lilas, travaux de la ligne 11 - Photo © Gilles Walusinski

Travaux de la ligne 11 © Gilles Walusinski

Pour m’encourager, le soleil daigne fendre les nuages, et auréoler de reflets ce paysage en mutation, avec toute sa sédimentation architecturale. Côté rue des Glaïeuls, ancien chemin qui traversait la zone non constructible de l’enceinte de Thiers, de bons vieux HBM orangés (Habitations bon marché) regardent le gros cinéma CGR conçu par Hardel et Le Bihan. Un cube noir à tiroirs et à boites, monochrome mate assez abrupt le jour quand il n’est pas éclairé, qui invite à « Vivre l’expérience de la salle Premium », et qui offre à l’intérieur sept belles salles où s’affichent les films Les Invisibles, Mary Poppins… À ses pieds, des restaurants, un dépôt de bus… Heureusement que l’éclectique Cirque électrique s’ébroue là depuis 2011, avec son chapiteau, ses caravanes, ses espaces jardinés, il colore la grisaille. Le soir, ce « cirk’n’roll animal et punk » anime cette place ingrate avec ses spectacles hybrides, ses débats ou ses apéros rigolos. Cet après-midi, il sommeille.

Le cinéma CGR et le Cirque électrique vus du jardin Serge Gainsbourg - Photo © Gilles Walusinski

Le cinéma CGR et le Cirque électrique vus du jardin Serge-Gainsbourg © Gilles Walusinski

Se profile la rue Paul-Meurice. Le nom des rues conduit à bien des projections cinématographiques – non ! pas Paul Meurisse l’acteur diabolique au monocle – mais le littérateur (1818-1905), ami de Victor Hugo. Cette ancienne « rue du Parc » a été réduite et bien modifiée depuis qu’elle a été annexée à Paris en 1930. C’est un nouveau morceau de ville qui a surgi là sur la couverture du boulevard périphérique, délimitée par la bretelle de sortie, l’avenue du Docteur-Gley, la rue des Frères-Flavien et la Léon-Frapié, au bout, le jardin des Fougères.

Est en cours de livraison, avec quelques rares ouvriers à ses portes, un imposant et long immeuble de bureaux, habillé de verre et de panneaux métalliques réfléchissants. Un gros haricot ? C’est « la silhouette d’une libellule » que l’agence autrichienne Baumschlager-Eberle a symbolisée là. L’architecte Anne Speicher, du bureau parisien, vante « ses courbes remarquables côté périphérique qui semblent accompagner le flux de la circulation et créent une sensation de mouvement. » Une grande barrière.

Dans leurs Promenades sociologiques de 2008 (éditions Payot), Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot ont regardé du côté des portes. Ils ont constaté « la brutalité des frontières qui séparent Paris et la banlieue ». Remarqué aussi que l’Ouest chic n’avait pas été aussi maltraité que l’Est populaire où « de nombreux logements sociaux se retrouvèrent avec une vue imprenable sur le maelstrom mécanique », le périphérique. Aujourd’hui élus, aménageurs et concepteurs misent aux Lilas sur « la fin d’une fracture périphérique ». Et font remarquer qu’ici « le front bâti des bureaux et équipements publics le long du périphérique forme un écran sonore pour les immeubles de logements qui se développent à l’arrière ».

À l’arrière, en rupture avec le continuum HBM qui était le dernier avatar du Paris à l’ancienne, un kaléidoscope de façades hétérogènes et de matériaux variés. Où se serrent les locaux pour la Direction de la propreté et de l’environnement (DPE) de la Ville de Paris et un hôtel d’entreprises (architecte : Franklin Azzi) ; environ 260 logements dont 210 sociaux, la Cuisine centrale des écoles du XXe arrondissement (conçue par les architectes Anne Démians et Martin Mercier), un Foyer de vie et centre d’accueil (architecte : Lambert Lénack)…

Foyer de jeunes travailleurs, de migrants et une crèche (photo DR)

Mais s’y distingue nettement un équipement sombre, dense et dynamique surmonté de deux énergiques éoliennes : c’est un programme triple – un foyer de jeunes travailleurs et foyer de migrants de 240 studios, et une crèche de 66 berceaux – conçu en 2014 par les architectes Chartier-Dalix et Avenier-Cornejo. Avec la brique anthracite, ils ne découragent pas le regard, comme le cinéma. Ils font un clin d’œil aux HBM, et assurent la pérennité de la façade face aux salissures du périphérique. Très subtilement, ce bâtiment est plus léger qu’il en n’a l’air, sa césure horizontale au troisième étage, l’évidement avec des retraits successifs et une faille verticale sur l’avenue du Docteur-Gley apportent de la lumière et transforment l’impact visuel. Du bardage cuivre éclaire la brique grise. Tout n’est pas décourageant dans ce qui est contemporain.

Trop tôt pour déguster cet espace dit paysager, sensé être accueillant. Sera-ce un quartier ? Tout n’est pas à observer avec le cynisme houellebecquien pour les non-lieux, les nulle part vides… Mais plutôt avec Perec. « L’espace, écrivait-il, est un doute… il n’y a pas un bel espace autour de nous, il y a plein de petits bouts d’espaces, et l’un est un couloir de métropolitain, et un autre un jardin public… S’obliger à voir plus platement… » Alors, noter, lister « ce qui se passe quand il ne se passe rien ». Porte des Lilas. Le 7 janvier. Il est 15 heures. Il fait 4 degrés. Peu de passants. Une femme en doudoune noire. Un homme pressé en noir et au téléphone. Circule le bus 249 vers Dugny.

La place du Maquis-du-Vercors embouteillée, sur fond du bâtiment de bureaux Libellule - Photo © Gilles Walusinski

La place du Maquis-du-Vercors embouteillée, sur fond du bâtiment de bureaux Libellule © Gilles Walusinski

On ne va pas demander aux habitants, anciens et nouveaux : « Comment vivez-vous là ? » On imagine un peu, dans un aller et retour jusqu’à la rue de Paris et la pancarte Les Lilas – le lien est clair et aisé jusqu’à la Seine-Saint-Denis – bureaux, banques, commerces, l’Armée du salut, des enfants doivent se précipiter à La Grande Récré, pendant que leurs parents en face achètent des tas de plantes à La Jardinerie, pour leurs balcons tout neufs.

Retour vers la rue des Bouleaux qui serpente vers le Pré-Saint-Gervais et rappelle que dans ces coins là, il y avait des champs, des vergers, des vignes et des bois, principalement de lilas et de bouleaux… Aujourd’hui, est-ce le jardin Serge Gainsbourg, inauguré en 2010 sur ces traces, qui pourrait faire un peu ressurgir ce passé bucolique de guinguette, tonnelles et grisettes, chantées par l’écrivain Paul de Kock (1893-1971) ? L’auteur de la Javanaise chantait le jardin comme une métaphore très mélancolo : « Amour sans amour, Du jardin que j’ai saccagé, Dont les herbes se sont couchées, Il ne reste rien… Ou « Dépression au-dessus du jardin, Les fleurs ont perdu leurs parfums, J’ai l’impression que c’est la fin… »

Pelouse du jardin Serge Gainsbourg - Photo © Gilles Walusinski

Pelouse du jardin Serge-Gainsbourg © Gilles Walusinski

Il est forcément un peu tristounet ce petit havre semi-sauvage, en janvier, peu coloré. Quoiqu’en hiver on en y distingue mieux la composition imaginée par les paysagistes Gelin et Lafon : sur 1,4 hectares, une grande pelouse verte au repos, un enclos pour les sapins de Noël mis au rebut, un « doux » vallonnement, « l’esprit d’une lande d’Île-de-France », des carrés partagés en friche par des riverains associés dans « Le moissonneur des Lilas », des soucis oranges qui résistent de tous leurs frêles pétales, un bassin central, le graphisme des lauriers palme, lilas, troènes, cotinus, arbres à perruques, le tout est géré écologiquement.

C’est le belvédère qui aimante, il domine le ruban gris du périphérique, on s’attarde, devant le grand paysage de La Plaine-Saint-Denis ; plus près, vue sur la Résidence Lila, Cité internationale universitaire sur l’avenue René-Fonck, et l’Hôtel B & B moiré. Et sur un bâtiment qui se fait remarquer de dos, qui affirme sa présence, c’est le Centre des archives de Paris (1989). Pas étonnant, il est signé d’Henri Godin et de son fils Bruno. On entendrait presque l’architecte-père, concepteur du stade Charléty, poète érudit et franc-tireur clamer : « L’espace est à l’architecture ce que le silence est à la musique…. L’espace ne peut se penser que comme un flot qui n’est pas étranger à ses rives, comme une anfractuosité… Appréhender le creux, l’essartement, la clairière, l’espacement de la matière… »

Belvédère sur le périph, vue sur les Archives de Paris - Photo © Gilles Walusinski

Belvédère sur le périph, vue sur les Archives de Paris © Gilles Walusinski

Moment de suspens, au-dessus du vide et de la rumeur du périph, une nouvelle « zone » mécanique, roulante, polluante, continue, barrière discriminante, désastre de la vie ordinaire… Là où s’étendait jadis, de la fin du XIXe siècle au début du XXe, la vraie zone et ses « zoniers » des fortifs. Celle qui a été si chantée et photographiée comme un « fantastique social » ou « une civilisation mort-née », selon l’écrivain-vagabond Jean-Paul Clébert. Qui décrit ces « terre-pleins où la vue portait… cette agglomération anachronique, communauté de chiffonniers, de ferrailleurs, de rempailleurs, de mendigots, d’éleveurs de poules et de souris blanches, quadrilatère de jardins incultes et de cabanes, isolés par des haies de lits-cages »… Jusqu’à ce que « la ville tumultueuse progresse et ronge cette verdure sans chlorophylle… » Gainsbarre a bien sa place là, « Nous arrivâmes ma Rolls et moi dans une zone Dangereuse, un endroit isolé… Ruelles, culs-de-sac aux stationnements Interdits par la loi », lui qui aurait pu se coucher sur le bitume pour attendre un taxi… Cette zone sera peu à peu urbanisée dans l’entre-deux-guerres, c’était un sacré enjeu foncier de 1400 hectares !

Alors que je croise là un errant « de passage », que je lui offre une cigarette, la pluie fine s’invite, on s’abrite sous un auvent. Accalmie. Envie de faire un détour par le boulevard Sérurier, y deviner les vides et pleins des archives de face ; à côté, la gare exp, collectif artistique pluridisciplinaire entre piraterie et diplomatie. Plus loin, une famille dort dehors, sous une tente, autour d’un jardinet bien rangé, du linge qui voudrait sécher …

Famille SDF au pied des archives de Paris - Photo © Gilles Walusinski

Famille SDF au pied des Archives de Paris © Gilles Walusinski

La pluie revient, redouble, je cours vers le métro pour me réfugier comme beaucoup de passants au café Au métro des Lilas. Il y a toujours un café à une porte de Paris, là, il y en a deux, avec le Clairon à côté. Un thé, la pluie se transforme en grêle, en rideau dense de petits glaçons qui claquent. Vue bouchée. Cela se calme. Réapparait alors derrière la vitre le kiosque, avec les Unes de Charlie Hebdo, « Le retour des lumières », de la revue America, « La race en Amérique », et le bulletin L’Ami du 20e… Je me demande bien pourquoi ces nouveaux kiosques conçus par la designer Matali Crasset ont été si conspués. Avec son nouveau toit arrondi, son vert Paris, il s’intègre bien ici face à la casquette du métro Plumet, tout en offrant plus de confort et de protection aux kiosquiers et aux journaux. Au coin de la rue de Belleville, un McDo caméléon qui adopte le même vert et les briques HBM pour jouer la carte Paname.

Café Au Métro des Lilas à travers la station du tram - Photo © Gilles Walusinski

Café Au Métro des Lilas à travers la station du tram © Gilles Walusinski

16 heures. Café Au Métro des Lilas. Une brasserie aveyronnaise et ses viandes d’Aubrac. Il fait chaud. Deux jeunes femmes avec enfants papotent et téléphonent en même temps. Cinq smartphones sur les tables. Un vieil homme au regard perdu. Un panneau électronique annonce au loin Bercy à 23 minutes par le périphérique. Arrivée du métro ligne 11 à Rosny-Bois-Perrier prévue en 2022.

 

Paris, Quinze promenades sociologiques, Michel Pinçon, Monique Pinçon-Charlot, 2009 réédité en 2013, Petite Biblio Payot, 9,65 €.
Paris insolite, Jean-Paul Clébert, Points, 1952, 6,90 €.
Espèces d’espaces, Georges Perec, 1974, Galilée, 24 €. Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, Georges Perec, 1975, Christian Bourgois, 5,05 €.
Considérations sur l’espace, Henri Gaudin, Le Rocher, 2003. Entretien avec Henri Gaudin, Technique & Architecture n°366, 1986.

 

Anne-Marie Fèvre (texte), Gilles Walusinski (photographies)

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