La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

L’énigme des baleines
| 21 Avr 2023

À un peu plus de deux ans du centième anniversaire de sa mort, les fleurs “décorant“ la tombe d’Érik Satie sont à peu près dans le même état que ses embryons desséchés (1913).

Tout le monde sait (nos lectrices en tout cas, les autres ne nous intéressent pas) que le Maître s’était installé en 1898 à Arcueil, dans un modeste appartement de la maison dite “des Quatre Cheminées” (au n°22 de la rue Cauchy devenu aujourd’hui le 34 – on se demande bien pourquoi).

En revanche, ce que tout le monde (voir plus haut) ne sait pas, c’est que le précédent résident n’était autre qu’André-Joseph Salis (1848-1903) – surnommé Bibi-la-Purée – un intéressant personnage, ancien acteur, figure de la vie de Bohème de Montmartre et bien connu du monde artistique.

Devenu vagabond, Bibi-la-Purée a par la suite été également bien connu des services de police et régulièrement condamné en correctionnelle pour escroqueries, vols divers et troubles de l’ordre public.

Il est curieux que personne n’ait fait le rapprochement entre la collection de parapluies retrouvée dans un placard de l’appartement d’Arcueil après la mort du musicien gypnopédique et le fait que les riflards (ou si nos lectrices préfèrent les pébroques) étaient les objets de larcins préférés de Bibi-la-Purée.

Érik Satie était-il complice ou seulement receleur ? C’est la question que l’on peut sérieusement se poser mais à laquelle nous n’aurons probablement jamais de réponse.

*de parapluie (NDLR).

1 Commentaire

  1. Arthur Pittudes

    Rectificatum accelerem: À un peu plus de 2 ans du 100ème anniversaire de sa mort…

    Réponse

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans la même catégorie