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Que le meilleur Français* gagne!
Après l’immense cocorico poussé hier par une nation fière de montrer ses plumes au monde...
Le gâteau qui venait de l’espace
“Il fait manger un gâteau au cannabis à ses collègues.” Pendant la pause matinale, les employés d’un supermarché d’Eure-et-Loir se sont retrouvés autour d’un gâteau au chocolat confectionné par le titulaire du rayon boucherie. Une vingtaine de minutes plus tard, ils ont commencé à se sentir tout bizarre. Le boucher a avoué : il avait mis un peu de shit ddans son gâteau. “Par dépit amoureux” a-t-il expliqué avant d'écoper de huit mois avec sursis et 1 500 euros d’amende. Cela fait cher le chagrin d’amour. (Lire l'article)
Coincer la bulle
Au milieu d’un parterre de chef-fe-s d’états et de têtes couronnées*, c’est Gérald Darmanin,...
Urgences hospitalières, vers une planification ?
Grèves et démissions. La contestation s'étend dans le milieu hospitalier. Dans ce contexte, le gouvernement envisage de prendre une mesure de bon sens...
Cerfs-volants
Victor Hugo n’a pas d’antipathie pour Jean-Luc Mélenchon. Mais, lisant et relisant la désormais célèbre interview que ce dernier a donné à Gala (celle de la salade au quinoa), le poète s’interroge. Qu’a donc voulu signifier Mélenchon en disant : “La cuisine est quelque chose de trop sérieux pour être confiée à Emmanuel Macron. C’est un cerf-volant : il vole haut mais on voit les ficelles” ? Hugo se tourne vers ses voisins de caveau Alexandre Dumas et Émile Zola : “Les amis, je crois que je vieillis. La politique du XXIème siècle m’échappe complètement…” (lire l'article)
France-Allemagne : il est écrit que tout serait à l’envers
C’était hier soir donc. La France a battu l’Allemagne 2-0. Je me suis réveillé ce matin et c’était toujours vrai. Il semblerait que cela reste vrai pour toujours, cette chose qui n’arrive jamais. Les Anglais le savent, les Brésiliens le savent, les Français le savent : le football est un sport qui se joue à onze et à la fin… etc, etc. Sauf cette fois. Hier soir et ce matin encore : cette année, il est écrit que tout serait à l’envers. (Lire l'article)
Tours infernales
Avez-vous jamais remarqué comment, quand le programme informatique que vous utilisez rencontre une difficulté, il s’arrange le plus souvent pour suggérer que c’est de votre faute ? Il existe cependant des cas où le logiciel fautif se retrouve dans une situation telle qu’il doive abandonner toute ligne de défense de ce type, reconnaître son incapacité à continuer quoi que ce soit, et abandonner immédiatement la partie en faisant seppuku. C’est ce qui se passe quand ses instructions lui commandent de faire quelque chose d’impossible, par exemple de lire le contenu d’une case de mémoire qui n’existe pas. Il se retrouve alors tellement mal en point qu’il ne peut même pas vous prévenir avant de s’arrêter. (Lire l'article)
Le Saint Siège est libre
La brève rencontre – quelques minutes – avec le vice-président américain J.D. Vance, en...
Espagne-Turquie : la seconde peau de Volkan Babacan
J’ai tout juste le temps de tomber sur le canapé que le match commence. J’ai manqué les hymnes et la caméra qui passe d’un joueur à l’autre, à la sortie du vestiaire, la coiffure impeccablement gominée, certains plus hipsters que des gravures de mode avec barbe taillée et la raie tracée au couteau. Les maillots brillent, les chaussettes sont bien remontées jusqu’à la limite du genou et les chaussures, mon dieu, les chaussures… Jamais la radio ne remplacera la télévision. (Lire l'article)
Paparité (conclave, 4)
C’est la première fois depuis le début du mouvement metoo que 133 mâles* dominants porteurs de...
The Kidults : “mascara, pourquoi ?”
L'idée formelle qui mène le burlesque des Kidults, c'est que tout se passe dans une salle de bains et que nous sommes à la place du miroir. Les sketches se déclinent en Vines de six secondes ou en formats plus longs sur Youtube. Deux couples de colocataires plus quelques guests entremêlent leurs cheveux, leurs brosses à dents et des dilemmes pataphysiques. La forme spéculaire est ultra-cohérente à l'époque. Que l'objectif de la caméra du smartphone soit notre nouveau miroir est une évidence. (Lire la suite)
La Chose
À quelques jours des fêtes de Noël, il est tentant de parler de la Chose. Certains se demandent si elle existe, d’autres affirment l’avoir vue ou entendue, beaucoup enfin, et ce sont les plus nombreux, ne jurent que par elle. On voit bien que ce qui compte dans la question de Dieu, c’est d’en parler, moins pour le seul plaisir de l’évoquer (nous serions alors dans un discours de type poétique) mais dans le but de réduire au silence “les autres”, ceux qui ne cherchent pas à justifier leurs paroles en les raccrochant à un improbable référent. (Lire l'article)
Le Bruit du monde pour Madame Bovary
Madame Bovary existe, elle est venue nous consulter. Malheureuse dans sa vie étriquée de petite bourgeoise de province bien sous tous rapports, elle a des rêves et des envies. Elle s’ennuie dans son malheur qu’elle cultive pourtant avec tant de soin. Madame Bovary souffre d’une carence en courage qui touche au Nord de la Loire autant de femmes que celle en vitamine D. Nous lui recommandons la lecture du dernier roman de Stéphanie Chaillou, Le Bruit du monde. Elle y trouvera une héroïne qui comme elle subit une existence qui l’empêche de vivre réellement. Elle y trouvera surtout une dose de courage pour changer les choses. (Lire l'article)
J24 – Memento mori
Dijon, un samedi soir de février. Il neige à gros flocons sur le stade Gaston Gérard. Le DFCO reçoit le Stade Malherbe de Caen. Les arbitres ont maintenu le match. La pelouse est recouverte de neige. On a sorti le ballon orange, qui roule en traçant d’éphémères sillages verts, comme un brise-glace derrière lequel la banquise se referme sur l’océan. En vain, le ballon orange lutte pour préserver la couleur. Avec ses airs de fruit doré, il rappelle la possibilité de l’été, et que la terre dort sous le gel… (Lire l'article)
Mercier et Camier
La rencontre de Mélenchon et Hamon, je peux la raconter si je veux, car j’étais avec eux tout le temps. C’était vendredi dernier au Moai Bleu, un restaurant chilien de la rue de Ménilmontant. J’étais au premier étage pour le dîner mensuel du Club Victor Hugo du XXe arrondissement.
(Lire le récit de la rencontre.)
Gone with the Wind
Banksy donc est depuis quelque temps déjà un artiste célèbre. Son street art peut être aperçu dans différentes capitales du monde, dont Londres bien sûr mais aussi Paris : après la tragédie du Bataclan, Banksy avait laissé un dessin au pochoir sur une des portes de cette salle de spectacle. Les Parisiens ainsi que la presse étaient venus en nombre admirer l’œuvre éphémère. Mais, vendredi 5 octobre, Banksy a franchi un nouveau cap dans la notoriété en faisant le buzz chez Sotheby’s. Un de ses dessins s’est autodétruit à peine adjugé, vendu à 860 000 livres sterling à un acheteur dont l’identité n’a bien sûr pas été révélée. Mais quelle est la valeur esthétique de cette Jeune fille au ballon ? Et comment une œuvre d'art s'apprécie-t-elle ? (Lire l'article)
















