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Les polars, souvent, se déroulent à New York ou bien à Londres ou encore à Paris : un privé à moitié dépressif mène l’enquête entre deux verres bien tassés. Rien de tout cela dans le roman échevelé et drôle de l’Américain Daniel Westlake. Ingrédients : « des antiquités, des malfrats, des avions, des rencontres clandestines dans les champs de maïs… » et on est au Bélize, minuscule État d’Amérique centrale. Il y est question d’indiens, de trafics divers, de complots politiques, de tortillas à la marijuana, d’antiquaires trop émotifs, de jungle pas toujours accueillante. D’une jeune archéologue qui disparaît, aussi. Attention, le dernier chapitre, intitulé « Instructions pour la navigation en mer des Caraïbes », pourrait vous donner envie de larguer les amarres.
Nathalie Peyrebonne
Guide
Tous les Mayas sont bons de Daniel Westlake, traduit de l’anglais par Nicolas Guérif, Payot & Rivages, 2018
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