La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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XI. Où quelques décisions sont prises
| 23 Sep 2018

Résumé des épisodes précédents : Tigrovich est monté à Paris pour trouver l’art, la beauté et un dompteur. D’abord chu sur le quai de la gare, il va beaucoup mieux, merci. Car au buffet de la gare l’attendait un dompteur, et pas n’importe lequel, le plus extraordinaire dompteur que le cirque ait jamais connu. Ils ont trinqué au champagne. Et maintenant…

Donc s’entreregardaient fauve et dompteur de fauves, enracinés au zinc, statue rayée pour l’un et bigarrée pour l’autre, la griffe trempée dans les bulles, pour le premier, la main agrippant la coupe, pour le second. Il faudra bien pourtant les arracher à ce buffet. C’est le destin des Grands de pénétrer dans la Capitale par la sortie des gares, ces grises cours de l’Arrivée qu’il faudra renommer, un jour, entrée des Artistes. En attendant, tigre et dompteur devront passer par là. Rendons-leur déjà la parole. Relevons ce qui parvient à nos oreilles fouineuses de leur tendre conciliabule. Quelques formules émues d’où il ressort que l’on n’aurait jamais cru, quelle chance, mais que l’on savait bien cependant, depuis longtemps, depuis toujours, ô douceur du Destin merci. Quelques récits tremblés d’un passé incertain, quand on espérait sans vraiment l’oser, fragments du côté droit (tigre) d’aventures effilochées, presque décomposées – huîtres, moustaches, yeux verts, écuyère, trapèze et jeux de mains ; lamentation en lambeaux à gauche (dompteur) sur les artistes qui de nos jours se font rares, les vrais qui ont le cirque dans la rayure, retour sur les déconvenues (surtout cette femelle blanche qui ne faisait rien, si, les yeux doux à une otarie, ah on en voit des faits contre nature, et celui-là aussi, présentant bien, mais rien dans les jarrets, du tout, et il avait peur du fouet, un vrai chat). « Le fouet ? », disait Tigrovich, « factice, factice, mon bon », « je me disais aussi ». Quelques promesses, évidemment, non dénuées de vantardises : on travaillerait tous les jours, à l’exercice dès le matin et de la viande, il y en aurait, et par quartier s’il le fallait, une loge ça va de soi, en satin rose pourquoi pas. Le salto inversé vrillé, mais bien sûr qu’on le maîtrisait, depuis l’enfance pour ainsi dire. Et dans cette euphorie partagée, marchant de conserve, sautillant, chaloupant, roulant des épaules, frémissant de la griffe, ils traversèrent un pont puis deux, parvinrent à une large place où un cirque du passé avait laissé de son passage la colonne qui sans doute soutenait son chapiteau, ornée en son sommet, c’était joli, d’un ange en or tout brillant au soleil (enfin levé). Les yeux du tigre montaient et descendaient, travellaient avant et arrière, n’en revenaient pas de l’aubaine, des larges voies et de la foule, public déjà captivé –du moins en était-il certain – par le souvenir de sa gloire future et de ses prochains exploits sous chapiteau.

Sans qu’il s’en rendît compte, celui qui deviendrait son maître et mentor avait ralenti le pas, comme ils prenaient, vers le nord, une large avenue. Tigrovich l’ignorait, mais tout le monde sait (sauf peut-être les tigres) que le tigre attaque généralement par l’arrière. Voilà pourquoi, dans la famille Abd-Ben-Manassaghian d’où était issu, par la branche maternelle, le noble gourou aux festons dorés, c’était l’usage, transmis de mère en dompteur, de laisser la voie aux félins quand on les accueillait en ville. On leur laisser ouvrir la marche, et on avançait derrière eux. C’était aussi un moyen sûr de se ménager l’espace d’un examen professionnel. Car, aussi pénible cette révélation fût-elle pour notre héros sensible que nous tiendrons, pour l’heure, à l’écart de tout cela, ce n’était pas exactement la première fois qu’à la gare de Bonaparte, l’homme accueillait, récupérait, faudrait-il dire, un animal. Elles sont nombreuses les bêtes à venir tenter leur talent, dans ces petits matins brumeux, pas regardantes sur l’argent, point trop usées encore, prêtes à tout, gobant beaucoup, pour peu qu’on les éblouisse. Éblouissant, ça, il l’était, le dompteur qui fermait le rang. Mais ébloui, pas tant que ça. À force on se ferme le cœur. L’âme de l’artiste est malléable et vibrante. Celle d’un dompteur un peu moins, surtout quand les caisses sont vides et qu’il devient urgent de faire entrer sous le chapiteau quelques écus émis par différentes banques sous formes de devises variées. Je peine à l’écrire, mais dans le regard de l’un, à ce moment de leur première rencontre, les éclats de tendresse et d’amour étaient d’un or moins pur que l’enthousiasme qui frisait le poil de l’autre. Non que le premier n’aimât pas les tigres. Il les aimait, n’en doutons pas, et qui ne les aimerait pas. Mais quand on n’est pas à son premier tigre, quand le nombre de créatures rayées que l’on a fréquentées au cours de son existence avoisine ou presque la dizaine, quand on a, plus souvent qu’à son tour, passé et repassé les frontières poreuses qui séparent le maquignonnage du dressage, ce n’est pas exactement pareil, on oublie sa première fois, sa première griffe, sa première canine longue et luisante dont on essaie vainement, de retrouver l’éclat. Nous n’en avons pas idée, nous qui n’en sommes, tout compte fait, qu’à notre premier tigre. Mais lui, le Providentiel, en savait quelque chose, comme il laissait errer son regard acéré sur le futur collaborateur qu’il menait au turbin.

Bien sûr, la bête était cirquable – elle était même filmable, et d’ailleurs aurait-il autrement pris la peine de faire mousser la vieille bouteille d’Asti qu’il gardait à disposition au zinc d’un bistrot de gare (on aura maintenant compris qu’il y avait ses habitudes). Bref, la bête ferait l’affaire. Cela posé, force était de reconnaître que l’allure générale de la nouvelle acquisition laissait fort à désirer. Passe encore cette manière de se déplacer, excusable sous un certain angle, si l’on considérait que le tigre tiré simultanément en arrière et sur le côté droit par son bagage d’artiste (un vieux modèle, le sac, se dit au passage le Providentiel) tentait pourtant de balancer des hanches et de rouler de l’épaule tout en gonflant ses quadriceps. On pouvait même excuser le rose râpé de la jaquette (ces provinciaux ont parfois le goût incertain, surtout quand ils viennent du sud). On pouvait enfin admettre qu’il n’est aisé à personne, et encore moins à un tigre, de progresser sur la chaussée en tenant sur l’épaule un sac dont on a déjà évoqué le poids et, de la main gauche, un grand parapluie bleu maintenu ouvert en dépit de la sécheresse régnant ce jour sur la ville. Mais ces muscles flasques (à peine de quoi bondir sur un tabouret haut), cet œil où les vapeurs de l’alcool trop régulièrement consommé dans la ville de B. avait éteint toute sauvagerie, ces cicatrices sous la moustache (il était donc mauvais, le tigre, bagarreur à ses heures, l’artiste ?), ce je ne sais quoi de lascif dans les gestes (rien de pire qu’un tigre amoureux), et surtout, insistant et entêtant, cet imperceptible relent d’huître défraîchie, à peine corrigé, si l’on peut dire, par les effluves d’une lotion bon marché, voilà qui ne se pouvait admettre sans que soient prises sur le champ quelques mesures. Et vite encore. On va y venir. Mais, nous glissant encore un peu dans les yeux du félin tout remplis de son Providentiel, découvrons d’abord avec lui, rose (mais vif), rouge, blanc et décoré de bleu, la gigantesque meringue, le superbe gâteau cimenté que lui désignait d’un coin de moustache son compagnon de route.

La bâtisse n’avait dans ses lignes rien de strictement rectiligne. Était-ce l’effet des guirlandes en stuc qui en parcouraient la façade, ou peut-être de cette rotonde gonflée qui lui donnait l’aspect, insolite en ces lieux, de quelque basilique orientale ? Était-ce plutôt la fatigue qui en était venue à incurver le regard du tigre déjà arrondi par l’étonnement ? On ne saurait le dire, mais, indiscutablement, le bâtiment ondulait, faisait des courbes et des cercles, à la manière, si l’on y pensait, d’un chapiteau de cirque qu’un magicien aurait pétrifié en accomplissement de quelque étrange malédiction. Or c’était bien un cirque, un cirque d’hiver même, si l’on on en croyait les lettres, d’un beau rouge cramoisi, couleur rideau de théâtre mais tirant sur la fraise, qui ornaient la porte. Un cirque pétrifié, à y bien réfléchir, non par magie mais par la main de l’homme. Comme si l’homme de cirque, nomade par essence, le plus pérégrinant des artistes, avait pourtant, luttant contre sa nature, voulu s’arrêter là pour figer dans la pierre les festons et banderoles qu’agite à l’ordinaire le vent aux entours de la toile d’un chapiteau de cirque. Mais en dépit de ce figement, si l’on fixait trop longtemps la façade et son tendre entrelacs de couleurs feutrées et cependant criardes qui doraient, rosaient, bleuissaient, verdoyaient et autres effets, on finissait par ressentir un persistant malaise. Le tigre eut un haut-le-cœur, discrètement étouffé tant il admirait ce panaché d’arc en ciel, tout ce à quoi il aspirait. S’autorisant alors à poser bagage (crissement de muscles et courroies) et parapluie (à regret), il s’enquit poliment de la nature précise du lieu. D’un coup de moustache mais de l’autre côté, on l’invita à déchiffrer les lettres qui barraient la façade. C’était donc un cirque et c’était donc bien là, se fit confirmer Tigrovich. C’était bien là, oui, lui fut-il répondu. Allait-on pouvoir pénétrer ? Pas tout de suite, non, susurra-t-on en face. Parce qu’avant on allait causer.

Et, pour causer, l’usage était de s’installer à l’ombre des alcôves boisées d’un débit de boisson autrement appelé Bar du Clown. On s’installa. Il était, avec tout cela, onze heures et quelques poussières, l’heure où dans la ville de B., et plus encore sur le Bassin d’A., l’usage le plus établi voulait que l’on commandât et commandait que l’on voulût une boisson alcoolisée, généralement anisée. L’heure de l’apéro, couillon, eût dit un moustachu sans frisure que nous connaissons bien et avons failli oublier, entraînés par la soudaine précipitation des derniers événements. Le Tigre voulut donc. Et commanda. Prétexte béni pour entamer avec toute la fermeté exigée la série des quelques corrections qu’imposait le légitime souci de rentabiliser au plus vite l’acquisition de la nouvelle recrue.

Le dompteur conservait de ses origines artistes une certaine plasticité et pouvait conjointement lever un sourcil, effiler sa souple moustache, le tout en clignant de l’œil et en remuant le lobe de l’oreille (qu’il avait plus grand que la norme). Ce qu’il fit. Il orienta l’ensemble de son facial orchestre en direction de ce qu’il faut bien nommer un très léger début d’adiposité féline. Et appuyant les yeux sur l’amas graisseux localisé, il fit en sorte que Tigrovich dirigeât son propre regard vers la même région. « Ah, heum », fit le félin. « Certes, en effet », répartit le dompteur. « Eh bien, donc, une eau gazeuse, peut-être » suggéra le premier. « Certes, oui » fut-il approuvé en face. Ainsi fut prise la première décision. D’autres suivirent.

Il fut premièrement arrêté que nul numéro de domptage acrobatique, clownerie, funambulisme ou jonglage ne serait seulement envisagé, pour ne pas dire répété avant qu’un mois durant, et plus si nécessaire, le nouvel arrivant n’ait apprêté son corps de fauve, le rendant digne de son art par quelques exercices répétés visant à en parfaire le bâtis musculaire. À cette fin, l’employeur futur (ou quelle que soit la raison sociale que l’on voudrait bien lui donner) proposerait un programme d’entraînement et pourvoirait à l’équipement idoine : maniement du balai de piste, montage et démontage des échafaudages où évoluent funambules et trapézistes, réception, si besoin, des sus-cités en cas de chute inopinée, lavage à grande eau et torsions de serpillière, extension des quadriceps par maniements des rouleaux de peintures et quelques autres activités. À quoi s’ajouterait un régime alimentaire approprié : suppression dans un premier temps de toute nourriture carnée, comptage par l’artiste du nombre de calories ingérées par minute, que l’on aurait soin de multiplier par le pourcentage de masse graisseuse appelé évidemment à connaître une chute quasi verticale, alimentation surprotéinée (étant entendu que la salade, surtout défraîchie, est riche en protéines, ce que nul ne se doit d’ignorer), abstention obstinée et observante de toute boisson autre que l’eau disponible en divers points de l’établissement où serait logé l’impétrant, au robinet, non minérale car trop riche en sodium. À ce propos, le logement : l’artiste devant s’aguerrir, une très littérale paillasse accueillerait son corps las des efforts consacrés à son embellissement, non loin des tects où dormaient sur la soie (c’était des bêtes rentables) des porcs récemment engagés pour un numéro expérimental dont le succès dépassait à ce jour toute espérance. Le tigre apprendrait à réfréner ses pulsions et instincts (une maîtrise indispensable à l’un des numéros qu’avait en tête le dompteur et que nous découvrirons assez tôt) en prodiguant quotidiennement à ces délicates bestioles rosées étrillages, massages et applications de lotion : aussi bien la souplesse du poignet est-elle indispensable à la bête de cirque. À tout cela s’ajoutaient certaines clauses, que l’on verra développées plus bas. Il y était question d’exclusivité, de dévotion à son dompteur, le seul que l’on regarderait jamais, et de marquer cette dévotion par des signes concrets, en premier lieu la lecture assidue de l’opus du maître, Principes du Domptages adaptés à l’art du cirque. Il serait vérifié inopinément mais régulièrement que le tigre en possédait, de préférence de mémoire et mot à mot, les chapitres principaux. Ici, bonne surprise et bon point, le tigre se souvint en avoir déjà parcouru un vieil exemplaire traînant dans les latrines de ses chers Romanès-Volkovitch. Enfin, si tout cela était à la lettre respecté, alors, peut-être, oui, le droit d’aborder, parcimonieusement d’abord, précautionneusement ensuite, intensément pour finir, quelques numéros que l’on commencerait par répéter. Puis, si tout allait comme on voulait, séance de relooking tigresque (ici quelques noms de tailleurs pour tigre dont les noms brillaient jusqu’en province dans les encarts de la Gazette du cirque). Enfin, mais cela on n’en parlait que pour mémoire, comme d’un horizon à peine envisageable, il se pourrait qu’à terme il y eut un numéro, peut-être même deux, les feux de la poursuite, les rires et cris des enfants (Bienvenus sous le chapiteau !), la gloire enfin et son cortège de paillettes, le nom en grosses lettres juste sous celui, tant aimé, de son dompteur, les vivats et les claps claps, enfin tout ce pour quoi on consentait à tant de sacrifices : le Spectacle, l’Art, le Cirque.

« Et puisque nous parlons de nom – susurra le dompteur (et l’on s’aperçoit à cette occasion qu’il prononce notre langue avec un très léger accent, qui amollit ses r et mouille ses labiales), je te dirai le mien que tu auras (r apical) soin (pas de labiale, rien à dire), chaque soir de répéter (labiale mouillée et ainsi de suite ), afin d’imprégner ton âme sensible du noble patronyme de ton maître et doux mentor, lumière de ton art et douceur de ta vie ». Comme tous les authentiques artistes d’origine étrangère – et Tigrovich d’ailleurs n’échappait pas à la règle bien qu’il n’ait pas jusque-là fréquenté un milieu qui permit à cette disposition naturelle de s’épanouir pleinement – le dompteur aimait fleurir ses phrases de quelques épithètes biens placés et autres fioritures métaphoriques : « Sache et ne l’oublie pas, oui, niche au tréfonds de ton cœur courageux que je suis, par mon regretté père (ici considérations sur l’accueil du paternel en un quelconque paradis), de la lignée Ben-Abenhazzad-ibn-fahed et alii, et par ma mère chérie, prunelle de mon cœur ébahi, soit-elle bénie et reçue dans l’Eden des trapézistes, je suis nommé Ahd-Ben-Manassaghian, from Armenia as you can see, ajouta-t-il en faisant montre du multilinguisme requis en cette cosmopolite occasion. « Tigrovich, tigre, prince et artiste from the Taiga occidentale », s’essaya Tigrovich, navré de n’en pouvoir dire plus, tenté presque par un Ben Auguste, dont la dissonance l’arrêta juste à temps.

Ayant ainsi pris quelques arrêts sur l’avenir et échangé l’essentiel de leur patronymes, tigre et dompteurs s’entreregardèrent et furent, ou presque, pleinement satisfaits l’un de l’autre. Certes, les raisons de l’un n’étaient pas celle de l’autre. Mais n’est-ce pas le propre des amours heureuses que de naître de ces malentendus plus fructueux que l’on ne croit ? Ce qui est vrai des affaires du cœur l’est plus encore des affaires de cirque. Pourquoi l’union du Commerce et de l’Espoir serait-elle moins féconde que d’autres ? De cette union aussi pouvaient naître Bonheur, Entente, Gloire et Art. Alors chacun exprima comme une pensée de derrière et apporta une précision. « On me nomme aussi Ali (not to confound with alii) », admit l’un. « Et moi parfois Titi, mais je n’aime pas ça (I don’t like it indeed) », avoua le Prince exilé. Voilà pour les précisions. Pour la pensée de derrière, elle s’exprima d’abord côté Tigre, n’y tenant plus : « Et une loge, j’aurai ? Un jour, je veux dire, un jour… » La réponse fut rassurante sur ce point, et la promesse de loge vague mais ferme cependant, ce qui rasséréna notre animal héros. Car, enfin, qui sauf un dompteur, un authentique et de la pure espèce, aurait pu accéder à cette requête, aurait accepté même, pendant quelques secondes mais tout de même cela avait eu lieu, de discuter du satin rouge sur les murs de la loge que le félin perspectivait pour son glorieux futur. Ce point apparemment réglé, l’autre partie en vint à la seconde pensée, la seule à prendre au sérieux. Prenant son tigre par son échine, frissonnante sous l’emprise, le noble Ali et autres noms entraîna par un corridor, puis par une galerie et quelques souterrains, le tigre épuisé par le poids de ses bagages. Ils parvinrent à un réduit équipé d’une table, où, à la lumière d’une lampe verdoyante de pur style art déco tendance orientalisant, fut signé, on verra comment, le parchemin sans lequel nul artiste ne survit, papelard en six exemplaires, collationné et tout ce qu’il faut, noble et émouvante promesse, fin et moyen de l’art, en un mot le contrat. Qu’il nous faudra bien citer, et in extenso encore.

Sophie Rabau
Les aventures de Tigrovich

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« Épiphanie d’un dompteur »
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