J’arrive où je suis étranger
Signe de la fin des haricots selon l’islam : “Les femmes seront dévêtues tout en étant habillées.” Ce qui promet une fin du monde assez haute en couleurs. D’ailleurs le Prophète a prévenu : “La Fin du Monde n'aura pas lieu tant que les gens ne s'accoupleront pas en public dans la rue comme le font les ânes”, ce qui revient à dire que l’ultime jour sera une partouze comme on en a peu vu. Hélas, ce sera la dernière. Pour les chrétiens, l’Apocalypse se présente beaucoup moins bien. Dès que le septième sceau sera brisé, s’abattront sur la Terre tonnerre, éclairs, tremblements de terre, grêle et feu mêlés de sang, tout cela sur fond de trompettes au son nettement moins mélodieux que celle de Chet Baker. (Lire l'article)
Le temps retrouvé des juifs du Tafilalet
L'expo organisée au Musée d'art et d'histoire du judaïsme à Paris met en lumière l'une des communautés juives les plus anciennes du Maghreb et rend hommage à Jean Besancenot (1902-1992), peintre et photographe.
L’arbre à sang: traduire à l’oreille
Sur la scène des Plateaux Sauvages, trois actrices interprètent L'Arbre à sang, de l'auteur australien Angus Cerini, dans une mise en scène de Tommy Milliot. Entretien avec Dominique Hollier, l'une des trois comédiennes, mais aussi la traductrice de la pièce.
Orléans, un désir d’architecture
La première biennale d'architecture animée par Abdelkader Damani, nouveau directeur du Frac Centre-Val de Loire, propose de “Marcher dans le rêve d'un autre”. En s'appuyant sur les visions de trois architectes, Guy Rottier, Demas Nwoko et surtout Patrick Bouchain.
Tex Avery existe-t-il ?
Robert Benayoun (1926-1996), historien du cinéma, scribe de l'érotisme et du rire surréalistes, a vécu avec Tex Avery, et surtout sans lui, une étrange aventure. Fasciné par une oeuvre qu'il qualifie magnifiquement de “déculottage darwinien, tarte à la crème relativiste et kugelhof freudien”, il monte dans les années 1960, avec quelques amis de la revue Positif, un “Bureau de recherches texaveriennes” qu'il situe quelque part entre le CNRS et l'Oulipo. Surtout : il tente dès 1951 d'entrer en contact avec Tex Avery... (Lire l'article)
2018 en séries
De toutes les addictions qui nous minent, celle aux séries TV est sans doute la plus bénigne. Elle peut même être bénéfique quand ces séries nous embarquent vers le côté face de décors dont nous n’aurions même pas songé à explorer le côté pile. Si le contour des nouveautés 2018 reste un peu nébuleux, on peut déjà recommander les prochaines saisons de séries qui ont fait leur preuves tant par leurs qualités que leur capacité d'accoutumance. (Lire l'article)
Rock’n roll à Grenoble
Alors qu’il vient d’apprendre qui devra quitter le Centre chorégraphique national de Grenoble qu’il dirigeait depuis 1984, Jean-Claude Gallotta recrée My Rock, une pièce bourrée d’énergie qui annonce le retour du groupe Émile Dubois, la compagnie que le chorégraphe créa en 1979 avec Mathilde Altaraz. (Lire la suite)
L’Empire du Milieu contre-attaque
Le cinéma chinois va-t-il dévorer Hollywood ? Cela fait en tout cas longtemps qu'il est parti à la conquête du monde. Dès les années 1920, les frères Shaw étendaient leur empire sur toute l'Asie. Journey to the West, The Demons Strike back, blockbuster réalisé par Tsui Hark et présenté dans le cadre du 7e Festival du cinéma chinois en France, raconte la lutte d'un jeune moine contre les démons. Il ne s'agit pas de tuer le mal, mais de le faire revenir au bien. Ce n'est pas gagné... (Lire l'article)
Catherine Peillon, révélations
Catherine Peillon s'amuse à prêter une signification aux choses les plus insignifiantes. Une vingtaine de ses photos est exposée à la galerie Ici-Même.
IKEA
Gregg Ellis, Séries Photographiques. Saison 1, épisode 3
Le chaland de Venise (2)
À la Toussaint 1978, le soleil était plus accueillant que les frimas de l'hiver précédent. Venise suscitait la tentation de la couleur. Mais le soleil n'effaçait pas l'atmosphère pesante qui régnait en Italie. Les Brigades rouges avaient assassiné Aldo Moro le 16 mars...
Paint it, black
La fin du monde, ce n’est pas seulement sur BFM-TV, c’est aussi sur Netflix. Il suffit de jeter un œil sur la ribambelle de films américains pré ou post-apocalyptiques proposés ces derniers mois par la plateforme pour bien se pénétrer de la couleur de l’avenir : noir de chez noir de carbone. Pour la plupart, il s’agit de films oubliables mais, mis bout à bout sur une grosse bobine, ces longs-métrages pourraient former une œuvre assez cohérente, dans le genre terminus. Leur autre point commun est qu’ils regorgent de héros, c’est d’ailleurs leur seule invraisemblance. (Lire l'article)
Être ou ne pas être sur Amazon?
Les maisons d'édition indépendantes peuvent-elles se passer d'Amazon, cauchemar des librairies indépendantes ? Certaines s'y risquent, d'autres hésitent. Le "nouveau monde" est encore loin...
Fritz Zwicky (1898-1974)
Matière noire, étoiles à neutrons, supernovae... l'astrophysicien Fritz Zwicky (1898-1974) a tout imaginé et découvert avant tout le monde. Et changé notre façon de voir l'univers. Personnalité fantasque, il était aussi la terreur de ses étudiants et de ses collègues...
La discothèque, architecture des flux
Voom Voom de Saint-Trop, Piper de Turin, Club 54 de New York, Palace parisien, Hacienda de Manchester... Et bien d'autres lieux mythiques qui ont mené les corps yéyé, jerk ou disco jusqu'au bout de la nuit. Lumière, son, drogues ont sculpté les espaces de ces discothèques nées dans les années 60. L'exposition La Boîte de nuit, à la Villa Noailles (Hyères), s'immerge dans ces architectures intangibles. Des bulles métaphoriques d'innovations sociales, artistiques et technologiques, imaginées par des architectes expérimentaux, d'ambiance plutôt que d'intérieur. Éclate phénoménologique, entre boules à facettes, décibels et utopies. (Lire l'article)
Le chaland de Venise (1)
En ce début d'hiver 1978 à Venise, le froid glacial et la pluie étaient de nature à décourager les ardeurs photographiques. Restées depuis si longtemps dans leur boîte, ces photographies prennent l'air aujourd'hui pour nous aider à mesurer l'empreinte du temps.
Brest 1992 : le port et la ville (1)
En 1992 le Ministère de l'Équipement lança une "commande publique" dont le titre Le port et la ville correspondait à la préoccupation politique du développement – difficile – des ports en France comparé aux grands ports européens. Je décidai alors de revenir à Brest et d'y partir au mois d'août.
Arrivée à Stratford-upon-Avon
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