Les dossiers de la scène : l’affaire Wikileaks
Wikileaks, Bradley/Chelsea Manning, Julian Assange... dans le flux continu de l'information, les mots sont à la fois familiers et flous. C'était quand déjà ? Et Julian Assange, qu'est-ce qu'il devient ? Au fait, pourquoi faire une pièce de théâtre avec ça ? Quels fils tirer ? Qui ça peut encore intéresser ? Ça a en tout cas intéressé le metteur en scène Étienne Gaudillère, qui a fait de cette histoire la matière de Pale Blue Dot, son premier spectacle, créé en 2016 et présenté cette année au festival d'Avignon. (Lire l'article)
Brest 1982 : la ville, les pauvres, le port (2)
Le quotidien des “nouveaux pauvres” tels qu'on nommait en 1982 ceux que la société laissait en marge, pouvait se vivre dans ce qu'on nommait cités de transit. Des logements très modestes, d'un confort sommaire, offraient des solutions qu'on souhaitait temporaires à ceux qui en bénéficiaient.
Et que se taisent les vagues
Dernier volet de la saga chilienne de Désirée et Alain Frappier, "Et que se taisent les vagues" suit au plus près Lucho et ses camarades, jeunes marins révoltés et réprimés tandis que le coup d'État se prépare.
Tout le talent de Tallon
Du rouge, du noir, du blanc, de l'arrondi et de l'effilé, une montre Lip et le TGV, un téléviseur portatif et un escalier hélicoïdal, des cuillères et des machines à écrire Japy, la chaise WIMPY, le premier fastfood américain en France, et la maquette de la revue Art Press... Toutes ces réalisations, à petites et grandes échelles, racontent particulièrement les années 50 à 80. Elles dressent surtout le portrait de Roger Tallon (1929-2011), ingénieur et créateur industriel, qui a su imposer le mot “design” en France. Le musée des Arts décoratifs parisien lui rend hommage. (Lire l'article)
Georges Monti, ou l’indépendance à l’épreuve du Temps
Fondateur en 1981 des éditions Le Temps qu'il fait (700 livres au catalogue), Georges Monti revient, sans illusion et sans amertume, sur les quarante ans de sa maison et son combat permanent pour l'indépendance.
Banksy vs Marcel : un siècle de retard sur l’art en morceaux (2)
En s’en prenant physiquement à l’œuvre elle-même, Duchamp dit à la fois que la destruction du Beau doit avoir une effectivité matérielle et qu’il s’agit néanmoins d’une « figuration du possible », où la destruction est donc elle-même figurée et devient objet de la création. Sous un rapport fondamental, qui se distingue de l’acte destructif délibérément accompli – celui du vandale ou de Banksy, par exemple –, le ready-made interroge l’origine de la destruction. (Lire l'article)
“Le théâtre, ça se lit aussi” Entretien avec Pierre Banos
Les éditions Théâtrales ont fêté l'année dernière leurs quarante ans. Pierre Banos, directeur de la maison, revient sur les difficultés du secteur, sur ses choix éditoriaux et sur les évolutions de l'écriture dramatique.
Mondes tsiganes, ombres et lumières
L’exposition Mondes tsiganes, au Musée national de l’histoire de l’immigration, interroge sur l’utilisation de la photographie dans la construction des stéréotypes associés aux populations roms de France et d’ailleurs.
Kat Vàlastur, reprendre la main
Le spectacle Ah! Oh! A contemporary ritual fait partie des bonnes surprises que nous réserve régulièrement le festival d’Uzès, proposé par le Centre de Développement Chorégraphique, attentif aux jeunes auteurs. Comment les formes d’anciennes danses peuvent échapper à leur statut de folklore vieillissant pour retrouver un sens politique et éthique? Une réponse chez Kat Vàlastur.
Bowie, la vieillesse comme avatar
Rétrovision II. David Bowie a 68 ans, le cinquième âge à l'aune du rock. La refonte par James Murphy de son morceau Love is Lost, intitulée Hello Steve Reich mix, n'arrive à nos oreilles que deux ans après sa sortie. L'album The Next Day s'usait assez vite, mais le laminage métallique de l'ex-LCD Soundsystem, culminant en un sample de Ashes to ashes apparié avec la rythmique de Fashion, font de ce Love is Lost une fusée qui donne délicieusement envie de mourir. (Lire la suite)
Famille, humour et patrimoine
Dans la série danoise Les Héritiers diffusée sur Arte, il est bien sûr question d’argent, de pas mal d’argent : un manoir de belle taille avec terres, et les œuvres de Veronika Grønnengaard, artiste contemporaine cotée au plus haut. Mais quand on parle d’argent, surtout en famille, on parle toujours d’autre chose.
La Cerisaie, grand format et chemins de traverse
Grand décor, grande actrice -Isabelle Huppert dans le rôle de Lioubov- échappées baroques, la mise en scène de la pièce de Tchekhov par Tiago Rodrigues ne manque pas d'idées tout en restant (trop ?) sage.
Orléans, un désir d’architecture
La première biennale d'architecture animée par Abdelkader Damani, nouveau directeur du Frac Centre-Val de Loire, propose de “Marcher dans le rêve d'un autre”. En s'appuyant sur les visions de trois architectes, Guy Rottier, Demas Nwoko et surtout Patrick Bouchain.
Les doubles faces d’une Maison magique
À la Maison de la culture du Japon à Paris, l'Atelier tokyoïte Bow-Wow et le Franco-Portugais Didier Faustino proposent deux concepts de maisons très différentes. L'une est un toit accueillant, aux parois en gradins. L'autre est une sorte de grosse lanterne, fermée, inquiétante. Opposées, ces deux installations se rencontrent en faisant l'éloge du bois venu de la forêt du Portugal. Mais l'une met les humains en réseau pour recréer du commun, l'autre provoque l'usager, crée de l'incertitude. Deux visions critiques et oniriques de la relation tendue entre corps et architecture. (Lire l'article)
Aurillac, fin de saison
Le festival de théâtre de rue d'Aurillac s'est achevé le 25 août. Aux manettes depuis 1994, Jean-Marie Songy a annoncé son départ. Une décision sans surprise mais qui laisse un sacré vide. Sous son égide, le festival est à la fois devenu un phénomène de masse et le principal lieu de création du genre. Rien de crépusculaire pour autant dans cette dernière édition. Clins d'œil historiques, projections vers l'avenir, diversité des formes : le directeur sortant a déployé sur l'affiche du festival 2018 l'éventail de ses goûts. (Lire l'article)
Le langage est-il une chose ?
Il arrive que les bébés tentent de saisir les paroles qui sortent de la bouche de leur mère comme s'il s'agissait d'objets localisés. Cette prégnance pas comme les autres qu'est le langage a fasciné Tex Avery, dont les cartoons regorgent de panneaux et de dispositifs visant à matérialiser le langage.
Morgan Hall
À la fin de l’été 1889, Abbey achève donc les illustrations de A Comedy for Errors, tout en...
Versus, vice-versa
Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours viennent de présenter à Marseille et Avignon, un solo à deux ou un duo de soli avec le plasticien Étienne Rey. Un spectacle musical et lumineux. (Lire l'article)


















