Qui traduit ou s’intéresse à la traduction se pose un jour ou l’autre la question des intraduisibles. Le flamenco fait partie de ces genres dont on peut penser qu’ils ne se prêtent à aucune traduction tant la performance est ancrée dans sa culture, tant le chant est issu du rythme et de la voix qui lui ont donné naissance. Et pourtant… un colloque qui s’annonce passionnant aura lieu à la fin du mois de mars à l’Université de Limoges. Son titre: « Performer le flamenco traduit: danse, chant, et musique ». Il y sera question des « défis de la traduction chantable » et, plus globalement, de la traduction des arts performatifs. Avec en prime des ateliers de traduction assortis de « tests de chantabilité ». Pendant deux jours, des conférences, des ateliers, des performances artistiques, des entretiens, des traductions collectives, des spectacles. Le programme complet est ici:
La maîtresse, l’amante et la fillette
Si vous êtes adeptes des réseaux sociaux qui vous connectent au monde entier, et dans toutes les langues, vous aurez remarqué qu’il n’est point besoin de parler la langue du cru pour aller voir ailleurs. Une traduction simultanée est en effet désormais proposée par la plupart des réseaux qui publient du contenu en ligne. C’est pratique. Mais dangereux.
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