Si l’archi m’était contée
Dans la fastueuse "ville nouvelle" créée par Louis XIV, trônent les futures gares du Grand Paris, des parcours historiques, de nouveaux bâtiments locaux, et des expositions menées par les écoles d'architecture et du paysage de Versailles. La première BAP, Biennale d'architecture et de paysage d'Île de France, se dessine et balance sur deux pieds. Des plus politiques et polémiques aménagements, aux projections "Augures" plus rêveuses de jeunes concepteurs et artistes. Entre ville et nature, particulièrement au Potager du Roi. Une première biennale, c'est alléchant, une certaine liberté pionnière devrait s'y exprimer... (Lire l'article)
Grand amour et illustre parrainage
Après la tourmente de la Commune, Daniel Vierge s’installe au n°15 de la rue de Richelieu, avec...
Dans le détail
La Bibliothèque François Mitterrand expose actuellement les photographes récompensés par la Bourse du Talent. Parmi les lauréats, Laurent Kronental présente une série intitulée Souvenir d’un futur. Le traitement de la couleur y est superbe, la précision de l’image impressionnante. En plan large, il photographie les grands ensembles de la région parisienne. Les constructions sont immenses et folles – comme les architectures dessinées par Paul Grimault dans Le Roi et l’oiseau. Elles sont vides – comme les places désertées de Chirico. Vides ? Pas tout-à-fait. (Lire l'article)
Fabrice Dugied, un dernier regard
Danseur et chorégraphe, Fabrice Dugied est décédé le 4 avril 2016. Artiste associé à la programmation danse du studio Le Regard du Cygne, à Paris, depuis sa fondation en 1985, il n’eut de cesse de défendre la danse contemporaine, de l’explorer autant dans ses travaux personnels fragiles et singuliers que dans sa manière de fouiller l’histoire de cet art et de le transmettre.
Sarajevo, Athènes, vite fait
Impossible de reprocher à la compagnie Birgit Ensemble un manque d'ambition. Les deux spectacles présentés à Avignon, Memories of Sarajevo et Dans les ruines d'Athènes constituent les deux derniers volets d'une tétralogie intitulée Europe, mon amour. Le deuxième est plus abouti que le premier, mais le propos, dans les deux cas, souffre d'un manichéisme bien intentionné. (Lire l'article)
1685
Händel, Bach, Scarlatti : tel est l'ordre (février, mars, octobre) dans lequel sont apparus ces trois bébés prometteurs en l'an de grâce 1685. Une bonne année : ils eurent tous trois ce pouvoir magique de nous envoyer en l'air — ou de nous réduire à l'état de serpillère — avec trois notes ! S'il fallait les résumer d'un mot, le premier serait un musicien de cour, le deuxième un musicien d'église et le troisième un anarchiste. Mais derrière le Water Music de Händel et ses multiples opéras se cachent d'admirables Suites pour clavier, comme veillent, derrière les cantates et les grandioses Passions de Bach, les fascinantes variations Goldberg. (Lire l'article)
Peines d’amour perdues
On ne saura jamais si Abbey a illustré Peines d’amour perdues juste après Tout est bien qui...
Le coronavirus bouleverse les rendez-vous sportifs
L'annulation d'événements sportifs pour cause de coronavirus oblige à imaginer des solutions alternatives. Bientôt des marathons en chambre sur tapis connectés ?
J9 – Féodalité du football français (FFF)
Un championnat a ses dynamiques propres. Certaines sont provisoires. D’autres correspondent à des tensions sociétales plus profondes : enjeux de suprématie régionale, enjeux de classe ou économiques, identitaires ou idéologiques, rivalités historiques. Conséquence de l’hégémonie parisienne sur la Ligue 1, l’opposition entre le PSG et Marseille ne déchaîne plus les passions. La rivalité serait artificielle, récente, montée de toutes pièces par Bernard Tapie et les dirigeants de Canal+ à des fins commerciales. Soit. Mais son succès – qui provoqua dans les années 1990 les débordements que l’on sait – tient surtout au fait que cette rivalité fait échos à des symboliques profondément enracinées. (Lire l'article)
Les Abandonnés, polar du logement
Les Abandonnés. Histoire des "cités de banlieue" de Xavier de Jarcy nous explose au nez comme certaines tours rendues coupables qui ont été depuis détruites. De la cité-jardin de Suresnes construite en 1921 aux grands ensembles des années 1970, le journaliste de Télérama démontre que le logement social a été toujours théorisé dans "un urbanisme autoritaire formulé dans l'entre-deux-guerres", et surtout dans une économie de guerre récurrente où l'habitat est sans cesse relégué au non prioritaire. D'abord dans un "dirigisme sans argent", puis dans la spéculation quand le libéralisme va s'imposer. (Lire l'article)
Les cocus de Bagdad
L'histoire des cocus de Bagdad ne figure pas dans Les Mille et une nuits. Mais elle est un classique des problèmes de logique dont la solution repose sur un mode de raisonnement central dans les mathématiques, que l’on appelle raisonnement par récurrence ou, plus classieux, par induction. Sommés par le Vizir d'acquitter un impôt sur leur infortune conjugale, les cocus de Bagdad mettent quarante jours avant de se présenter au Palais. Combien y en a-t-il, et pourquoi ont-ils attendu si longtemps pour se manifester ? Sachant qu’à Bagdad comme ailleurs, si vous êtes cocu, tout le monde le sait sauf vous... (Lire l'article)
La voix des autres
“Et sinon, à part la traduction, vous écrivez ?... Au moins pour vous, non ? Pas même un peu de poésie quand vous aviez quinze ans ?" Non, je n'aime pas écrire. Le terrain de jeu du langage qui prend pour d’autres l’aspect d’un joyeux champ des possibles est, en ce qui me concerne, un labyrinthe aux proportions infernales. Mais je la connais, la jouissance du langage ; en étant traductrice, justement. Je traduis, je traduis beaucoup, la voix des personnages, la voix du narrateur, la voix de l’auteur, je ventriloque. Jusqu'au jour où... (Lire l'article)
Hegel et la loi du cœur
“Pauvre petite quetsche ! Au lieu de me haïr, tu devrais me remercier car je suis celui qui t’a permis de te débarrasser de ta première certitude”, écrit Hegel dans une lettre qui reste la seule trace de la liaison tumultueuse qu'il entretint avec une jeune femme de Iéna.
La Révolution végétale pour les jours d’après : “tous des lichens ?”
Sommes-nous tous des lichens ? Des peupliers faux-trembles ? Des pissenlits ? La réponse dans la revue Critique, dont le numéro du mois de mars 2018 est joliment intitulé : “Révolution végétale”. Car, cette semaine, le Dr Peyrebonne vous recommande de lire, certes, mais surtout de lire vert. Si, un matin, vous vous réveillez en un endroit qui vous paraît inhospitalier (la France d’aujourd’hui par exemple) et que vous avez du vague à l’âme, n’oubliez pas : les plantes sont là, à portée de main et d’arrosoir, qui, peut-être, un jour, allez savoir, pourraient vous sauver la vie. (Lire l'article)
Parc de Sceaux : fin de traque
Depuis plus de deux semaines, une octogénaire solitaire rôdait dans le parc de Sceaux, troublant la tranquillité des visiteurs.
Ma vie en revues (1)
L'apparition en 2017 de la revue Transbordeur. Photographie, histoire, société m'a rappelé que ma vie de photographe avait été jalonnée par les revues. C'est cette histoire que je compte raconter.
7 de plus à emporter SVP
Gregg Ellis, Séries Photographiques. Saison 2, épisode 1
Euro 2024
Remporter l'Euro de foot sans marquer un seul but: tel est le rêve de Didier Deschamps, qui espère au moins un but contre leur camp des Espagnols...


















