Nous sommes à la fin des années 1950, Bill Masters est un gynécologue obstétricien connu pour ses travaux sur la fertilité, et applaudi par la bonne société qui lui doit quelques bébés. Virginia Johnson est une borderline sociale très à l’aise avec sa sexualité et son indépendance économique et affective…
Nola Darling n’en fait qu’à sa tête
Artiste plasticienne et jeune femme polyamoureuse, Nola Darling défend ses choix professionnels et personnels dans un monde bombardé d'injonctions faites aux corps des femmes. Diffusée sur Netflix, la série de Spike...
The Naked Director
Pop objets par excellence, les séries s’emparent de la représentation des sexualités et des corps, thématiques ô combien contemporaines. Retour sur cinq propositions aux angles variés. Et pour commencer : The Naked Director.
« Ultime combat » au Quai Branly, l’expo qui casse les briques
Le Quai-Branly accueille, jusqu’au 16 janvier 2022, une exposition qui raconte les arts martiaux asiatiques au travers d’œuvres anciennes et contemporaines.
Twitter : tabassez, il en sortira bien quelque chose
Il fut un temps où on prenait la température d’une population dans un bar. En lieu et place du zinc aujourd’hui, les réseaux. Certains usages font de ces lieux les réceptacles d’une grande violence.
Maïa Mazaurette, à trous les coups
Sortir du trou. Lever la tête: le dernier essai de Maïa Mazaurette défend l’idée d’une sexualité moins obsédée par la pénétration. Ce qui lui vaut des tombereaux d’insultes sur les réseaux sociaux.
@delevoye, sur un air de fake
Un faux tweet signé Jean-Paul Delevoye, des retweets et des commentaires indignés, rien de neuf dans le monde merveilleux des réseaux sociaux où tout a l’air simple quand en réalité rien ne l’est. En matière de décryptage des infos, tout reste à faire.
Mario Kart Tour : tollé contre la Toadette
Le 25 septembre sortait Mario Kart Tour, une énième version du jeu vidéo de course piloté par le plombier star de Nintendo. Un hashtag directement issu de l’univers de Mario a illico pris d’assaut la twittosphère : #toadette.
Influenceur : je parle donc tu me suis
Les réseaux sociaux génèrent des influenceurs et influenceuses dont la parole trouve un écho immense, parce qu’elle est directe et sans contre-poids. Certain·e·s ont une parole mesurée, pondérée, voire professionnelle. D’autres peuvent manquer de nuances. Une pensée unique à laquelle on adhère, sinon rien.
Le potes-cast next door, ou quand le podcast met des mots simples sur la sexualité
Avec l’avènement du porn sur le Net, on avait vu la « girl next door » – cette fille qui ressemble à notre voisine de palier – passer devant les pros. Aujourd’hui, tout aussi innocemment, c’est au tour du podcast qui parle de sexe de s’emparer de ce concept de proximité: un potes-cast next door qui entend porter une parole simple et bienveillante via des témoignages de quidams.
Tchika, le magazine plein de super-pouvoirs pour mini-miss
Voici qu’est sur le point de sortir le magazine Tchika. Destiné aux filles, ce trimestriel qu’on ne trouvera pas en kiosque mais sur abonnement « pour raison écologique », dit assez bien le déplacement des valeurs qui a eu lieu depuis la fin des années 80. Fini le préformatage aux injonctions des magazines féminins, le pré carré spécial filles décliné en maquillage/look/flirt option sexe. Tchika s’adressera à nos jeunes nanas comme il se doit : avec intelligence et ouverture vers le monde. Les filles de 7 à 12 ans liront des sujets d’actualité, de sciences, de sports, des histoires d’animaux. (Lire l’article)
« Hey!#4 », l’art de s’émouvoir
Du stylo, de la mosaïque, des perles… Il n’y a qu’à voir les matériaux, variés, inattendus – et également les techniques, plurielles, pour comprendre pourquoi ce quatrième opus de « Hey! modern art & pop culture » se tient à nouveau à la Halle Saint-Pierre à Paris jusqu’au 2 août. Les œuvres montrées par Anne & Julien ne sont en effet pas loin de l’art brut qui traditionnellement réside ici, au pied du Sacré-Cœur. (Lire l’article)
Fashion Freak Show : #OnEstTousBeaux
Le Fashion Freak Show à l’affiche des Folies Bergères à Paris est le récit de la vie de Jean Paul Gaultier par lui-même. JPG flirte depuis toujours avec la culture populaire. Son spectacle se veut très feel good, clamant que « tout le monde est beau » – ça peut paraître un peu benêt dit comme ça, mais venant d’un artiste à l’origine de créations si audacieuses et belles, ça fait son effet.
Jean Paul Gaultier, freak et chic
Jean Paul Gaultier : freak et chic, un documentaire de Yann L’Hénoret (90′), mercredi 19 décembre à 20h55 sur iCanal +, puis en replay. (Lire le guide)
#Strasbourg : la cacophonie et la fureur
C'est un début de soirée d'hiver, les empoignades post-discours présidentiel battent leur plein quand soudain: "Coups de feu sur le marché de Noël de Strasbourg: au moins un mort et six blessés" (in @lemonde). Le...
Comment flinguer sa marque de luxe en trois jours et cinq icônes
Comment flinguer une marque d’envergure internationale en trois jours et cinq icônes ? C’est le défi brillamment relevé par Stefano Gabbana, cofondateur de la marque de fringues de luxe Dolce & Gabbana, entre le 18 et le 21 novembre 2018. L’histoire d’une chute brutale qui souligne une fois de plus que sur les réseaux sociaux aussi il peut être utile d’apprendre à se taire.
Hashtag Juste mariés
Voici que sur mon WhatsApp, je reçois ceci… Ils sont contents, ils viennent de se fiancer, ou plutôt de se marier si on en croit des restes de traditions joaillières et cette pierre montée sur or sablé plutôt qu’en solitaire. C’était la semaine dernière – « une semaine, déjà… » Ils ont bu un coup pour fêter ça, elle glousse : « J’ai trop envie de le dire à la terre entière. » Il va pisser, elle prend la photo. Elle ne sait pas trop quoi écrire…
La Halle Saint-Pierre, l’art brut japonais couramment
À l’occasion du Tandem Paris-Tokyo 2018, la Halle Saint-Pierre à Paris propose, jusqu’au 10 mars 2019, “Art brut japonais II” : les œuvres d’une cinquantaine de créateurs comme autant de signes d’un langage universel. Comme toujours avec l’art brut, il est d’abord question pour le spectateur d’observation, de ressenti, et d’empathie – ces mêmes qualités qui permettent d’entrer en communication avec autrui. On y voit des œuvres de laine, d’émail, d’argile ou de feuilles d’arbre, qui construisent des villes, des camions, des vélos – autant de matière et de thèmes familiers à ceux qui s’intéressent à l’art brut. (Lire l’article)
Dick pics et ça fait mal
Au début, il y a une bite. Ou plutôt, une photo de bite. Anonyme. Envoyée à une de mes connaissances sur les réseaux. La chose s’appelle une dick pic. Des hommes en envoient généralement à des femmes, sans que celles-ci aient demandé quoi que ce soit – un comportement étrange, directement en lien avec les applis et les réseaux sociaux. Les filles en parlent entre elles sur le registre « ah oui, toi aussi ? »… il y en a même qui en ont fait la base de leur activité professionnelle.
Quand le porno audio met sa claque à Musso
La fiction hot audio d’Olympe de G, L’Appli Rose, en tête des ventes de la plateforme Audible, devant les traditionnels best-sellers. Un succès qui confirme l’intérêt du public pour une autre forme de récits explicites. (Lire l’article)
L’obsession du bout des doigts
Il y a longtemps, quand le soir tombait, on s’installait devant « le petit écran ». Pour les digital natives et quelques autres, on parle ici de la télévision, qui fut durant quatre décennies, envisagée comme une fenêtre ouverte sur le monde avec ses une à six chaînes. Aujourd’hui on est tous 2.0, une tablette sur les genoux, un téléphone dans la main, CandyCrush à tous les étages. L’écran est devenu plus éternel que n’importe quel diamant, plus envoûtant aussi.
Foujita, moderne à Maillol
Un peintre japonais à Paris, ce n’est pas commun en ce début du XXe siècle. D’ailleurs, en homme d’image résolument moderne, Foujita aime se mettre en scène en photos, en autoportraits. À coup sûr, il serait aujourd’hui tout en selfies sur Instagram. C’est lui autant que ses toiles que le musée Maillol à Paris expose jusqu’au 15 juillet, à l’occasion des cinquante ans de sa disparition. Un artiste pluriel, voyageur francophile, dont le talent autant que la personnalité s’épanouissent au contact des Années folles parisiennes. (Lire l’article)
Jet Li vieillit, Twitter pleure
Internet adore les cris, les réseaux s’en nourrissent. On y perd gentiment son temps comme jadis avec les magazines dans les salles d’attente. Mais c’est autre chose quand le sujet nous concerne. C’est ainsi que j’apprenais la nouvelle suivante : le comédien Jet Li, atteint d’un trouble thyroïdien, ne serait plus, à 55 ans, le héros qu’on reconnaissait.
James Franco, salaud, le peuple aura ta peau
Il n’est pas question ici de défendre James Franco des accusations de harcèlement dont il fait l’objet. Que l’acteur-réalisateur soit jeté aux lions si la justice le juge coupable ! Mais peut-on éviter les « je condamne donc je suis », voire « je fais plus de bruit que vous donc je vous enterre tous » ? On pourrait par exemple faire un truc fou comme réfléchir, discuter de certains sujets en privé et choisir de ne pas les aborder sur les réseaux.
Le porno en audio
Signe des temps, le X s’écoute désormais. Avec la fiction tout en sons Chambre 206, coproduite par Audible, l’artiste Olympe de G. donne à entendre un moment torride dans une très belle réalisation. Cinq minutes d’une scène particulièrement hot, sans les hashtags traditionnels de l’industrie du porn, sans les injonctions et les exercices obligés dont les pornhubs font leur gras. (Lire l’article)
Alibaba dans les pas du dragon
Et si étendre son champ d’action business passait par les arts martiaux… C’est en tout cas l’idée du patron d’Alibaba qui veut faire d’une forme de tai chi une discipline olympique. Première étape : la réalisation d’un film d’arts martiaux dont il est le héros. (Lire l’article)
Quand Bruce Lee était un petit con
Sorti aux États-Unis, Birth of the Dragon, de l’Américain George Nolfi, se construit autour d’un axe inattendu : diluer une image peu flatteuse du champion en arts martiaux. Un postulat étrange pour un film qui se pose en biopic de la star. Bruce Lee y est présenté comme un petit con arrogant, qui enseigne “l’art de botter des culs”. On est loin du néo-philosophe citant Confucius en faisant des pompes sur deux doigts… (Lire l’article)
Saint Phalle, “Belles” et rebelles
De Niki de Saint Phalle, on connaît d’abord les Nanas, ces sculptures représentant des femmes dansantes et généreuses. Surreprésentées sur des réseaux sociaux avides d’images colorées, elles ont joui d’un nouveau moment de gloire lors de l’exposition de 2014 au Grand Palais. Jusqu’au 21 octobre, la galerie parisienne Vallois, propose « Belles ! Belles ! Belles ! Les femmes de Niki de Saint Phalle », une exposition qui va au-delà des œuvres emblématiques et offre un regard décalé sur l’artiste franco-américaine. (Lire l’article)
Dioramas, droit de regards
L’exposition « Dioramas » au Palais de Tokyo, à Paris, nous convie à un moment passionnant et nous entraîne en territoire inconnu. Tantôt issu de problématiques scientifiques, de nécessités religieuses, ou strictement artistiques, ce dispositif de représentation surprend autant par la pluralité de ses sujets que de ses formes. De sorte que la balade proposée aborde des territoires bien plus complexes qu’on ne les imaginait, parfois poétiques, souvent déconcertants. (Lire l’article)
Hélène Delprat, angoisse ludique à la Maison rouge
Un couloir argenté, psychédélique avec son chenillard de lumières arc-en-ciel. Une voix qui pourrait être celle de Hal 9000, l’intelligence artificielle badass de 2001 l’Odyssée de l’espace, enjoint, en boucle, à ne pas avoir peur : “C’est l’inconnu qui fait peur.” Il y a des poignées de porte qu’il faudrait peut-être tirer, et au bout du couloir, la voix, forte : celle d’Hélène Delprat, artiste plasticienne, qui investit la Maison rouge à Paris, jusqu’au 17 septembre. (Lire l’article)
Chiharu Shiota, un fil après l’autre
Artiste travaillant sur la mémoire, sur l’absence, la Japonaise Chiharu Shiota rappelle, à l’occasion de son exposition “Destination” visible à la galerie Daniel Templon (Paris) jusqu’au 22 juillet, que ses embarcations sont avant tout une représentation de la vie en tant que “voyage incertain et merveilleux”. Une barque encerclée d’immenses tissages, source de fascination et de peur. (Lire l’article)
L’Empire du Milieu contre-attaque
Le cinéma chinois va-t-il dévorer Hollywood ? Cela fait en tout cas longtemps qu’il est parti à la conquête du monde. Dès les années 1920, les frères Shaw étendaient leur empire sur toute l’Asie. Journey to the West, The Demons Strike back, blockbuster réalisé par Tsui Hark et présenté dans le cadre du 7e Festival du cinéma chinois en France, raconte la lutte d’un jeune moine contre les démons. Il ne s’agit pas de tuer le mal, mais de le faire revenir au bien. Ce n’est pas gagné… (Lire l’article)