La revue culturelle critique qui fait des choix délibérés.

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Chroniques
Frédéric Fiolof, La Magie dans les villes (Quidam éditeur). Une ordonnance littéraire de Nathalie Peyrebonne
Livres, Ordonnances littéraires

Frédéric Fiolof pour ceux qui nous font toucher (et dépasser) le fond

 Toucher le fond n’est pas toujours si simple. Il a pu le constater”, écrit Frédéric Fiolof dans La Magie dans les villes (Quidam éditeur). “Soudain, il a remarqué que son pied s’enfonçait encore. Le fond, c’était de la vase. Il s’est senti happé dans un monde plus bas et a pensé ça ne se peut pas”. Et pourtant... 
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Footbologies J24-25, par Sébastien Rutés
Foot, Footbologies, Footbologies 2015-2016

J24/25 – Tragédie en trois actes

Dimanche, le stade Vélodrome fut pendant quatre-vingt-quatorze minutes le théâtre d’une tragédie des plus classiques, respectant unité de lieu, unité de temps, et l’unité d’action d’une intrigue simple : la vaine lutte d’un club aspirant à retrouver sa gloire passée contre des forces implacables incarnées par un club rival, plus talentueux et plus expérimenté. Rien ne manque à la tragédie : le héros refusant d'abdiquer face au destin (Cabella), le chœur (les supporters), le titan (Zlatan), le deus ex machina (une erreur d'arbitrage) et les dieux du stade (le PSG). Le tout en trois actes. (Lire l'article)

Chroniques avéryennes, Écrans

L’irréductible Gaulois du cartoon

L'empereur du dessin animé s'appelle Walt Disney. Mais à son empire de bambis pelucheux et de mièvres cendrillons qui en est venu à conquérir la planète, s'est vite adjoint un groupuscule d'irréductibles cartoonistes qui se sont choisi un roi : Tex Avery. Cet anti-Disney, ce Walt qui aurait fumé la moquette, est coopté à l'unanimité par Bob Clampett, Preston Blair, Chuck Jones ou Bob Cannon : Avery a géré une fine équipe d'animateurs dévoués, pour produire, à raison de 4 ou 5 cartoons par an pendant plus de 20 ans, une extraordinaire série de dessins animés. (Lire l'article)

Anne Percin, Sous la vague, éditions du Rouergue, août 2016. Une ordonnance littéraire de Nathalie Peyrebonne dans délibéré
Livres, Ordonnances littéraires

Sous la vague pour Bernard Arnault

Tout ne va pas pour le mieux dans le royaume de Bernard Arnault car, c’est officiel, l’homme n’est plus le plus riche de France. De quoi envisager une sévère déprime pour celui qui, en 2014, gagnait 1 million d’euros par heure. Bon moment, sans doute, pour se mettre à la lecture : les éditions du Rouergue publient en ce mois d’août un roman d’Anne Percin, Sous la vague, dans lequel un milliardaire, Bertrand Berger-Lafitte, héritier et directeur des cognacs du même nom, s’en tape une, de déprime. (Lire l'article)

délib'euro – l'Euro 2016 des écrivains, vu par Clo'e dans délibéré
délib'euro, Foot

Islande-Hongrie : la baballe, je n’y connais pas grand-chose

La baballe, je n’y connais pas grand chose. Pour une bonne et belle raison : le foute est un sport où l’on n’a pas le droit de mettre la main, sauf le goal qui, du coup, est dans une cage. Sinistre métaphore. Le ballon, pour moi, c’est surtout quatorze centilitres d’un liquide immémorial. Mais, aujourd’hui, à propos d’une confrontation entre l’Islande et la Hongrie, des images puissantes et des tropes étincelants se bousculent à l’entrée (sécurisée à mort) de mon cerveau. (Lire l'article)

Degré zéro, Un marcheur à Paris

Maisons de Noël

Elles ont fait leur apparition en bas des Champs-Élysées, de jolies maisonnettes blanches en bois, avec des toits gris du plus bel effet, sagement alignées sur plusieurs dizaines de mètres au pied de la plus célèbre avenue du monde. C’est une bonne idée du gouvernement pour loger les sans-abris alors que les premières déferlantes du froid s’annoncent… Confort rustique, mais les pieds au chaud, enfin un beau geste social ? Marcheur badaud, j’ai été brutalement sorti de ma rêverie sociale et utopique, quasi fouriériste, par les coups de marteau qui, devant moi, révélèrent par pancarte interposée la véritable destination de ces maisonnettes : “Marché de Noël”. (Lire l'article)