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Un idiot utile
Les programmes de traduction automatique ne cessent de s'améliorer. Mais traiter la langue comme un objet statistique, sujet aux calculs de probabilité, ne permet toujours pas de dégager le sens des énoncés.
Martin Veyron, pour les obsédés du parpaing
Ce conseil est pour toi, le promoteur, l’homme pressé, l’obsédé du parpaing, de la bétonnière, de la brique alvéolaire. Lis, s’il te plaît, cette très belle BD de Martin Veyron, Ce qu’il faut de terre à l’homme (Dargaud), adaptée de la nouvelle de Léon Tolstoï, parue en 1886. Indémodable. Édifiante, crois-moi. “Si seulement j’avais plus de terre”, c’est le leitmotiv qui obsède, tout comme toi, Pacôme, ce paysan et père de famille. Nous sommes à la fin du XIXe siècle en Sibérie, et si la vie est un labeur harassant, elle lui sourit pourtant. Les efforts payent, la réussite et le gain le grisent, justifient trahisons et fuites en avant jusqu'à l'absurde. Plus dure sera la chute. (Lire l'article)
Un point sur le i
Il n'existe pas de nombre dont le carré soit négatif : la multiplication d’un nombre par lui-même donne toujours un nombre positif. C’est pourquoi on ne peut pas définir la racine carrée d’un nombre négatif, du moins avec les nombres existants. Cela vous embête ? Cela vous donne un sentiment d’inachevé ? Qu’à cela ne tienne : nous n’hésiterons pas, afin de rendre notre théorie des nombres plus esthétique, à postuler l’existence d’une racine carrée de -1. Appelons-la i... (Lire l'article)
La crème des disparitions
Nos confrères consacrent régulièrement beaucoup de pages à la disparition des espèces. Nous...
Beaux livres : coups de cœur de la rédaction
Trois beaux livres recommandés par la rédaction de délibéré.
Tours infernales
Avez-vous jamais remarqué comment, quand le programme informatique que vous utilisez rencontre une difficulté, il s’arrange le plus souvent pour suggérer que c’est de votre faute ? Il existe cependant des cas où le logiciel fautif se retrouve dans une situation telle qu’il doive abandonner toute ligne de défense de ce type, reconnaître son incapacité à continuer quoi que ce soit, et abandonner immédiatement la partie en faisant seppuku. C’est ce qui se passe quand ses instructions lui commandent de faire quelque chose d’impossible, par exemple de lire le contenu d’une case de mémoire qui n’existe pas. Il se retrouve alors tellement mal en point qu’il ne peut même pas vous prévenir avant de s’arrêter. (Lire l'article)
Hélicozoologie
“Gers : soixante pintades meurent paniquées par un survol d’hélicoptères de combat.” C’était dans le village de Mormès, entre Auch et Mont-de-Marsan. Les hélicoptères venaient de la base de Pau. Ils n’ont pas eu à tirer un seul missile puisque le bruit a suffi à neutraliser l’ennemi. Les pintades, effrayées, se sont ruées contre le grillage où beaucoup ont péri étouffées. L’éleveur a porté plainte. L’affaire nous en rappelle une autre : une histoire de manchots tombant à la renverse lorsque des avions les survolent. (Lire la suite)
[scoop] Fugue américaine
SCOOP EXCLUSIVITÉ LE PINARISE Fugue américaine, le roman de Bruno Lemaire aurait été...
Make Vatican Great Again?
Donald Trump, comme chacun·e le sait est profondément croyant. Il n’hésite d’ailleurs jamais à...
Marathon en chambre : premières réactions
Suite à la publication de l'article annonçant la nouvelle formule de marathon qui sera expérimentée dans quelques mois à Rio, nous avons reçu un abondant courrier.
Le Discours de Fabrice Caro, pour aider Nosferatu à lutter contre sa sinistrose
Une étrange apparition cette semaine au service de médecine littéraire. Le Nosferatu de Murnau s’est imposé à la consultation car il souffre beaucoup de sa condition de créature filmique muette en noir et blanc. Comme toujours, nous avons la pharmacopée adaptée : Le Discours de Fabrice Caro (Gallimard, 2018), qui nous est apparu tout indiqué pour le cas présent à divers égards. Le patient réagira-t-il positivement à ce traitement anachronique ? (Lire l'article)
La voyageuse évanescente
J’étais parti à Paris à la recherche de l’inspiration. Impossible en effet d’en trouver dans la petite ville du Val-de-Marne – que, par charité, nous ne nommerons pas - où j’ai échoué depuis un peu plus d’un lustre...
Disparition inquiétante
D’après nos sources, Bachar el-Assad ne se serait (nous utilisons le conditionnel tant que nous...
Wendell Phillips
Le 5 juillet 1915, plus de 5000 personnes se massent dans le jardin public de Boston pour assister à l’inauguration de la statue en bronze de Wendell Phillips, œuvre du célèbre sculpteur Daniel Chester French, qui, quelques années plus tard, sera l’auteur de la statue imposante d’Abraham Lincoln à Washington, D.C. L’ouvrage, qui a coûté 20 000 dollars, a été commandé par la ville en novembre 1911, à l’issue des cérémonies du centenaire de la naissance de Wendell Phillips. Une citation de celui-ci surplombe la statue : “Qu’elle soit enchaînée ou couronnée la liberté est toujours victorieuse”. (Lire l'article)
À la recherche de l’oryctérope perdu
Perdu le 9 février à Cachan, quartier de la Mairie. Si vous le rencontrez, ne lui donnez rien à manger, sauf des termites.
Une femme de rêve
Ordonnance pour un passager anonyme croisé au hasard d’un trajet en métro. Paris, matin d'automne, station Mairie des Lilas. Les regards sont happés par un point blanc qui roule d'avant en arrière, un petit cylindre brillant sous la lumière artificielle et borgne. Roulis métropolitain. Un homme âgé replie le journal pour suivre les mouvements de cet électron libre matutinal. Presque amusé. Et puis, tout à coup, son regard se détourne de l'Objet Roulant Non Identifié et reprend la lecture du quotidien. Qu’a-t-il vu ? Un tampon ! Dans mon esprit, cela n’a fait ni une ni deux. Tampon, femme, vie en rose… la couverture rose de La Faculté des rêves s’impose. Rose comme de la chick lit girly. Mais dans La Faculté des rêves de Sara Stridsberg, pas de romance. Mais du roman, du vrai ! (Lire la suite)
Curieuse épidémie
C’est la première fois qu’une telle chose se produit, mais – inexplicablement – toutes nos...













