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Savoir rebondir
D’après son entourage, Jordan Bardella envisagerait de se mettre à la...
J14 – Être debout
Des trois vagues d’attentats terroristes qui ont frappé Paris, celle qui visait le stade de France peut être considérée comme un échec. Pourquoi les trois terroristes ont-ils actionné leur ceinture d’explosifs à l’extérieur, dans des zones isolées ? L’argument des contrôles de sécurité ne satisfait pas. L’hypothèse des remords de dernière minute peine à convaincre. Un mystère demeure, où l’on peut trouver un symbole. Un stade de football est une hétérotopie, au sens que Michel Foucault donne à ce néologisme : un lieu qui réalise effectivement l’utopie dans le réel, avec des règles propres et une fonction particulière. Dans cet espace de “contestation mythique” et de liberté supérieure, on brise les codes sociaux, on hurle, on se déchaîne, on se peint le visage, on insulte parfois, mais surtout on prend du plaisir. Espace sous surveillance, dernier carré, village gaulois, le stade de football a tout de la forteresse assiégée. Ne l’appelle-t-on pas une “enceinte” ? (Lire l'article)
Des margoulins sous les verrous… et autres brèves
Les escrocs profitent honteusement de toutes les situations, même les plus tragiques. Pendant ce temps, derrière les murs, des drames se nouent.
Albanie-Suisse : diasporama
On attendait beaucoup de cette affiche mineure de l'Euro 2016 qui opposait l’Albanie, nouvelle venue dans la compétition, à la Suisse, équipe à tendance bi (binationale, avec dans ses rangs six joueurs helvético-albanais). Autant le dire tout de suite, dans ce mini-derby chargé d'affects politiques migratoires, que d'aucuns ont malicieusement nommé Albanie B vs Albanie A, on était quand même davantage supporteur de l'équipe officielle d'Albanie. (Lire l'article)
Brèves de confinement
Claquemuré depuis quinze jours, il tire dans son miroir... Rentrant chez lui avec une montagne de pâtes et de papier hygiénique, il découvre que l'eau est coupée pour une durée indéterminée.
Ce matin de printemps ensoleillé
Ce matin de printemps ensoleillé, le président s’est réveillé plein de bonnes dissolutions.
Bénévolat fictif
C’est une affaire tout à fait inédite qui est jugée à Paris depuis hier. Le prévenu doit...
Ajournement provisoire
Le 4 février étant déjà la journée mondiale contre le cancer et – depuis peu – la journée...
Économie(s)
Le panier* de la ménagère subit de plein fouet la hausse du cours du Brent, dont on redoute...
De justesse
Le cycliste est passé de justesse sur la laisse à enrouleur reliant Mme veuve Dumollet à son...
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J’ai tenté de travailler dans “mon” bureau à l'institut Remarque, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai vraiment, où que ce soit, du mal à travailler dans un bureau. Puisque c'est fait pour, je fais contre… (Lire l'article)
La secte Scarlatti
Séjournant à Venise comme tant de musiciens du début du XVIIIe siècle, le jeune Irlandais Thomas Roseingrave est invité à montrer ses talents de claveciniste devant un parterre choisi. Il s'en tire plutôt bien mais n'a pas le loisir de se monter du col. Un jeune homme “à l'air grave, vêtu de noir et portant une perruque blanche” lui succède, et joue avec une telle virtuosité que, rapporte-t-il, “mille diables semblaient s'être emparés de l'instrument”. Pour Roseingrave, c'est une révélation. Subjugué par le talent de Domenico, il ne touche plus le moindre clavecin pendant un mois, et suit dévotement son héros à Naples et à Rome. De retour à Londres, “Rosy” fait partager son enthousiasme à plusieurs grands musiciens anglais. (Lire l'article)
Le nombril dans l’art
C'est la première fois qu'une telle somme est consacrée à ce sujet si originel. Des pré-nombrilistes au nombril-art en passant par le post-nombrilisme, ce livre richement illustré propose un état des lieux de la question.
Essai d’anthropologie structurale autour d’un réveillon stéphanois
Saint-Etienne : elle part avec les cendres du chien, il l'agresse à la fourchette.” Nous tenons ici un spécimen exceptionnel de fait divers du type “X fait ceci, Y fait cela”, où cela est censé être une forme de réponse à ceci, et X un individu peu susceptible de passer ses prochaines vacances avec Y. Dans le cas présent, c'est un réveillon de Noël qui tourne mal. (Lire la suite)
Portugal-Autriche : tout ça pour un nul
Tous mes potes sont au bar pour vanner les tos et les fritz, et moi, moi qui suis le meilleur sur la vanne portugaise et germanophobe, je me retrouve dans ce “dîner pro” entouré de couillons béats pour célébrer un premier roman à la con de nature writing d’un obscur écrivain américain, forcément tatoué comme une porte de chiottes, bien évidemment éduqué à l’école de la vie comme dirait l’autre conne, qui se glorifie dans un récit pourtant sans relief aucun d’avoir touché à tout avant de finir dans une université crasseuse du Minnesota. (Lire l'article)
Portugal-Islande : à quoi bon s’étonner ?
Quant au Portugal, quant à l’Islande, l’opposition promettait monts et merveilles, la subtile saudade, l’inclination maritime et l’ivresse comme ascétique des Lusitaniens relevant le défi des navigateurs septentrionaux qui – “nous sommes presque uniquement constitués de ténèbres” assène Jón Kalman Stefánsson – se déclaraient prêts à verser leurs tripes de glace et de lave dans la cocotte-minute de la cité manufacturière. On ne rit pas des Vikings. Formés en salle, ils n’accusent plus rien des poulets de batterie dont on plaisantait le plumage, la “génération dorée” qu’entraîne le suédois Lars Lagerbäch se présentant sans complexe face à la seleção de Fernando Santos. (Lire l'article)
Ukraine-Pologne : dans la ville électrique
Les deux Albanais étaient plus jolis que des Italiens. On a parlé encore jusqu’à épuiser notre vocabulaire international. Et puis on a regardé nos verres et nos mains. J’ai croisé les jambes, ils ont souri, ils appréciaient. Si Marco arrivait maintenant, ça m’éviterait d’aller plus loin, je me sais beaucoup trop gourmande quand ces regards-là me frôlent. (Lire l'article)











