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Il a neigé une partie de la nuit, et ce matin une couche recouvre tout. Quand j'ai ouvert mes stores, vers 9h30, des gamins jouaient dans le jardin blanc... (Lire l'article)
Traitement inédit pour ceux que les piles de livres font frémir
Appréhension marquée face à la surabondance, pertes d’équilibre, céphalées : autant de symptômes à ne pas prendre à la légère en ces temps de pré-rentrée littéraire où les piles de livres en attente de lecture grandissent dangereusement. Et requièrent un traitement tout à fait spécifique. (Lire l'article)
La folie ordinaire
Il est aujourd’hui à la mode d’être contre. Il y a quelque temps, une chanteuse en vogue déclarait qu’elle était contre le Sida. Une autre fois, une écrivaine de renom se disait contre la guerre. Les Gilets jaunes sont contre le gouvernement, contre Macron, contre le capitalisme et accessoirement contre les banques qu’ils brûlent et contre le Fouquet’s qu’ils saccagent. Les Anglais sont contre l’Europe. D’autres sont contre le réchauffement climatique. D'autres encore contre la souffrance animale. Mais si beaucoup savent vaguement ce qu’ils ne veulent pas, peu connaissent ce qu’ils désirent. (Lire l'article)
Le cycliste a chu
Il n’était pas tombé de la première pluie. C’est quand il tenta sans quitter la selle d’oter...
Je suis une serial…
Ah mais, parce que moi, vous comprenez, on me dit: vous le trahissez, ou tu le trahis, c’est de la trahison, c’est vrai, on peut dire que je le trahis, mais au fond, moi, je ne veux pas, je ne veux pas le trahir, ce n’est pas mon intention, parce que trahir, c’est déjà trop, c’est en faire trop, je reste à ma place, moi, si je le trahis, ce n’est pas volontaire, rien à voir avec la bonne vraie trahison, la vieille grande trahison. Pas de génie qui ne trahisse, alors, trahison, hein, trahison!
Une molaire ne vient jamais seule
Une molaire ne vient jamais seule! Dicton populaire empreint de (dent de ?) sagesse. Quand il...
Vers le zéro absolu?
Laurent Wauquier a annoncé que la région Auvergne-Rhône-Alpes sortait du dispositif Zéro...
Au bout de la Nationale 7
Les mathématiciens détestent les nombres imposés arbitrairement, et parmi eux le nombre de dimensions de l’espace : trois. Hauteur, largeur, épaisseur (ou bien : latitude, longitude, altitude). Ce diktat de trois dimensions, pas plus pas moins, est insupportable au matheux, qui va immédiatement se faire un plaisir d’imaginer autre chose. Pourquoi pas deux dimensions, ou quatre ? pourquoi pas une infinité ? Pourquoi pas, même, 3/2 ou Pi ? Et un espace à zéro dimension ? Pas très excitant, on s'y sent vite à l'étroit. Et un espace de dimension un ? Tout point y est identifié par une seule coordonnée, par exemple un nombre. C’est ce qui se passe sur la mythique Nationale 7. (Lire l'article)
Sexualité à pâte molle
“Agressée sexuellement alors qu'elle choisissait un camembert au supermarché.” La jeune femme était au rayon fromages d’une grande surface de Cagnes-sur-Mer, tâtant mollement un camembert pour en estimer la bonne date de consommation lorsque, s’approchant par derrière, “un homme s’est permis un geste déplacé avec son index qu’il a placé dans le fessier de sa victime” a relaté Var Matin, le quotidien reprenant probablement ici les termes du rapport de police. Si la nature exacte du geste reste floue, la qualification d’agression sexuelle peut assurément être retenue. (Lire la suite)
À nos chères lectrices
8 mars, journée internationale des droits des femmes, une occasion comme une autre d’évoquer...
François Garde, pour ceux qui se lèvent, à Sarcelles ou même ailleurs
La haine, la peur, le rejet. Face à cela, des jeunes de Sarcelles ont décidé, à leur échelle, de réagir, avec courage et générosité. Ils ont vu les images de ces gens jetés sur les trottoirs parisiens, en plein XXIème siècle, affamés, bousculés, ignorés. Ils ont donné un peu de leur poche et ils se sont mis à cuisiner. Cent cinquante repas et sandwiches. Qu'ils sont allés distribués à Stalingrad et à Porte de la Chapelle. Avant de lancer un “défi” aux autres quartiers de banlieue pour qu'ils fassent de même. Ils se sont levés, comme le protagoniste du dernier roman de François Garde, L'Effroi. Et comme ceux qui les imiteront. (Lire l'article)
Black is Black
Ceux qui sont nés dans les années 80 ont intégré dès le berceau le concept de crise. Ils ont vu le jour dans la crise, ils ont appris très vite que la crise serait leur unique horizon, ils ont été des enfants puis des adultes de la crise. Mais aujourd'hui c’est pire. Maintenant les maternités grouillent d’enfants de la fin du monde. Ces poupons-là viennent de débarquer sur une planète qui court à sa fin, ils sont programmés pour l’autodestruction, la fin du monde est leur unique horizon. (Lire l'article)
Un zeste déplacé
Le ministre de la justice Éric Dupont-Moretti présente ses excuses après avoir fait hier deux...
Nouvelle réplique
Gérald Darmanin étant attendu (sic) dans quelques heures sur l’île de la Réunion*, la vigilance...
Only The People
Si demain l’intelligence artificielle voulait prendre le contrôle de la planète, nous lui conseillerions de commencer par les zones commerciales, ces no man’s land qui croissent comme des champignons à la périphérie des villes françaises. Ces lieux — aberrations à la fois sociale, écologique et esthétique — sont ceux où l’humanité est le plus vulnérable. L’individu n’y est plus qu’un porteur de carte bancaire ; il achète, consomme, use, élimine, éventuellement recycle, puis revient. Du point de vue des machines, le plus rationnel serait qu’il y reste ad vitam... Aux derniers réfractaires, nous conseillons le maquis où, autour de feux de camps, ils pourront reprendre en chœur le Only People de John Lennon... (Lire l'article)
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Une vieille amie, Philippa Wehle, qui fut la correspondante new-yorkaise de Jean Vilar au Festival d’Avignon, m'attendait vers 18h30 sur le seuil de son appartement. (Lire l'article)














