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Godwin, nom de Dieu !
Le chemin qui va du coronavirus à la Shoah est étroit, tortueux et improbable. Pourtant, la pandémie a vite atteint le point Godwin, ce moment où, dans tout débat, les adversaires finissent par s'injurier en se jetant à la figure des allusions à l'Allemagne nazie.
Anticornegidouille
L’association anticorruption dénonce le non-renouvellement de son agrément par le gouvernement,...
Libérée, délivrée…
La belle-mère de 85 ans abandonnée il y a plus d’un mois ligotée et bâillonnée au cœur de la...
(N.d.T.)
Dans un texte consacré à la la traduction vue comme “un autre livre”, selon les mots de Thomas Bernhard, Olivier Mannoni brossait il y a quelques semaines un tableau du “traducteur en spectre et en auteur”, en “écrivain de l'ombre”. Mais dans quel recoin obscur, cave ou placard ce fantôme est-il tapi ? Il existe un espace réservé au traducteur, un territoire où il règne en maître : la note du traducteur, dite (N.d.T.). Un espace investi voire réinventé de façon parfois surprenante par certains. Exemples avec André Markowicz et Brice Matthieussent. (Lire l'article)
Fin de parcours
L’enquête menée sur la société Jacquie et Michel a permis de mettre à jour et de démanteler un...
Des mots, des mots, des maux
Et puis un jour, travaillant à la traduction d'une pièce dont l’écriture présente de beaux défis, je m’aperçois que non, je n’y arrive pas, tout résiste, il y a un hic. Serait-ce un nouvel épisode d’overdose de mots ? J’en ai déjà connu, comme, j’imagine, bon nombre de traducteurs. Dans ces cas-là, une fois le mal reconnu, le remède est simple : trois jours sans mots, trois jours de peinture, d’expositions, de broderie, de promenades en forêt ou ailleurs, de vélo le long du canal, trois jours sans lectures, bref, une pause sans mots et rapidement tout rentre dans l’ordre. Mais non. Ce n’est pas ça... (Lire l'article)
Un cycliste très respectueux
Un cycliste très respectueux de la signalisation pestait souvent dans son for intérieur contre...
Un sacré bordel
Rien ne va plus entre le Président et son Premier ministre. Les nerfs sont à vifs, les enjeux énormes, les responsabilités écrasantes. À preuve, ce violent échange qui a eu lieu la semaine dernière dans le Jardin d’hiver de l’Élysée.
Des dictateurs gonflés
Les problèmes de prostate peuvent bouleverser la vie des dictateurs à partir de 50 ans. Avec...
Géométrie
Crypte du Panthéon, 2 octobre 2016, vers 23 heures. Très agité, Victor Hugo fait irruption dans le caveau où repose Gaspard Monge. Hugo : “Dites donc Monge, vous qui êtes un peu mathématicien, pourriez-vous me dire quel genre d'algèbre se joue dans la primaire de la droite ?” Monge : “Non, mon cher Victor, il ne s'agit pas d’algèbre mais de géométrie. C’est même une géométrie assez simple puisque cantonnée à une seule dimension, celle de la droite.” (Lire l'article)
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Aristote à Hollywood (2)
Aux causes finales, explications commodes mais illusoires, Aristote adjoignait les causes “formelles”, celles qui sont censées expliquer la forme des choses, vivantes ou inanimées. Et c'est sans doute la partie de sa philosophie qui a le plus mal vieilli, puisque la forme, dans le cadre de la science moderne, s'explique entièrement par les propriétés de la matière, guidées par une éventuelle “information”, matérielle elle aussi. Pour les créatures vivantes, cette information est d'ordre génétique et codée chimiquement dans leur ADN. La forme d'Aristote, elle, était une “essence”, une “idée” venant d'un mystérieux monde extérieur pour informer la matière brute. Tex Avery, bien sûr, se saisit de cette notion surprenante. (Lire l'article)
Chauffe Marcel
L'unique mention de Scarlatti dans La Recherche se trouve dans le récit d'une partie de musique (Sodome et Gomorrhe), où le pianiste joue quelques morceaux à la demande des invités : Mme de Cambremer “venait de découvrir un cahier de Scarlatti et elle s'était jetée dessus avec une impulsion d'hystérique. [...] Et pourtant de cet auteur longtemps dédaigné, promu depuis peu aux plus grands honneurs, ce qu'elle élisait, dans son impatience fébrile, c'était un de ces morceaux qui vous ont si souvent empêché de dormir et qu'une élève sans pitié recommence indéfiniment à l'étage contigu au vôtre.” Proust serait-il passé à côté de Scarlatti ? Au fond, ce n'est pas lorsque Proust évoque Scarlatti qu'il est le plus scarlattien. (Lire l'article)
Laïka
Nous avons testé pour vous le déo Laïka... pour éliminer instantanément toutes les odeurs de sainteté.
Fabcaro, pour Boris Ravignon, maire de Charleville-Mézières, et ses sympathisants
M. Boris Ravignon, premier édile carolomacérien et disciple sarkozien, n’est pas content car le gouvernement lui a demandé d'accueillir cinquante migrants dans sa ville. Qu'il lise donc de toute urgence le “road-movie” graphique à large spectre de Fabcaro : Zaï Zaï Zaï Zaï. Le postulat de ce chef-d’œuvre en 35 pages bichromatiques pourrait sembler absurde, même à nos patients : un dessinateur de bande dessinée oublie un jour sa carte de fidélité de supermarché, doit en conséquence fuir, devient l’ennemi public numéro 1 et déclenche l’implacable mécanisme politique, social et médiatique qui nous est depuis trop longtemps déjà si familier. (Lire l'article)
Bruce Springsteen
Le 6 décembre 2009, Bruce Springsteen reçoit le prix du Kennedy Center. Assis entre Mel Brooks et Michelle Obama, il rit aux éclats lorsque le comique Jon Stewart réécrit l’histoire de ses origines : “Je crois que Bob Dylan et James Brown eurent un enfant et qu’ils abandonnèrent cet enfant – comme vous vous en doutez, les relations interraciales entre personnes du même sexe étant ce qu’elles étaient à l’époque – ils abandonnèrent cet enfant sur le bord de la route, entre les échangeurs 8A et 9 sur l’autoroute du New Jersey. Cet enfant, c’est Bruce Springsteen”. L'Amérique de Bruce Springsteen, dont l'autobiographie est sortie le 26 septembre, c’est celle des origines. (Lire l'article)
L’actualité
Les nouvelles sont étourdissantes par leur rapidité, leur nombre, leur éclat. Elles sont au sens propre du mot divertissantes. Divertir vient du latin « divertere » qui signifie détourner le regard de quelqu’un. Il y a comme de la magie dans le divertissement. Le prestidigitateur détourne le regard du public vers sa main gauche pendant que de la droite il arrange la supercherie. Un clin d’œil suffit et le lapin est là, tout droit sorti d’un chapeau. Dans Les Pensées, Pascal soutient que les hommes ne peuvent supporter leur existence sans se divertir. Les nouvelles détournent notre regard de l’essentiel, elles nous étourdissent, nous aveuglent et nous finissons par ne plus avoir aucune idée claire sur la marche du monde comme sur celle de nos vies. Il semble ainsi qu’un nouvel animal soit né, un animal qui a désormais besoin chaque jour de sa ration d’actualités. (Lire l'article)
Guerre civile
Ce soir, Victor Hugo est de sortie. Petit nuage dodu de cendres, vapeur de défunt, brume de génie, il s’est glissé hors de son caveau pour aller voleter dans l’air humide de la crypte du Panthéon à la recherche d’un camarade à qui parler. Passant devant le cercueil de pierre où sont allongés les restes de Jean Jaurès, le poète entend ce dernier l’interpeller : “Salut mon vieux Victor. Nom de Dieu, as-tu lu l’interview d’Alain Juppé dans le Monde il y a quelques jours ?” Hugo : “Bonsoir, Jean. Non, je ne l’ai pas lue, je ne reçois plus la presse. On parlait de moi ?” (Lire l'article)















