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Pouah
Brève n° 21 pour trombone contrebasse Pouah, par Maxime Morel, sur une partition de Jacques Rebotier
Jusqu’au cou
Vous rêvez d'une reconversion? Il n'est jamais trop tard pour se tourner vers l'humain...
Loue charmante studette, vue imprenable, prix d’équilibre
Une réalité, même si elle peut s'expliquer mathématiquement, n'est pas justifiée politiquement ou moralement de ce fait. Est-il, par exemple, moralement juste ou socialement gérable qu'un 10m² se loue 450€ à Paris ? On est en droit de considérer que non, et ce même si ce prix est un prix d'équilibre sur un marché parfait. Comme l'explique André Comte-Sponville, subordonner la politique ou la morale à la technique, c'est une forme de confusion des ordres (qu'il appelle en l'occurrence de la barbarie). À l'inverse, nier les maths au nom de la morale serait une autre forme de confusion des ordres. (Lire l'article)
Fais dodo, Colas mon p’tit frère
Qui nous pleurera ? Qui se souviendra de nous ? Ne faudrait-il pas d’ores et déjà empailler quelques spécimens de la race humaine au cas où des visiteurs d’une autre galaxie viendraient, quelque temps après la catastrophe, à passer par là et chercheraient à satisfaire une curiosité bien naturelle ? Derrière une vitrine ultrarésistante, nous pourrions présenter un échantillon aussi complet que possible de l’humanité, façon muséum d’histoire naturelle : un pygmée, un trader de Wall Street, un conchyliculteur, un éditorialiste de la presse nationale, un chauffeur de VTC, un bouilleur de cru... (Lire l'article)
Un métier de survivants
"Tout ce qu’une langue contient ne peut être transféré à une autre. Voilà pourquoi une traduction est un autre livre, la fidélité est impossible"... Mercredi 6 décembre 2017, l'écrivain et traducteur Miguel Ángel Petrecca, réunissait autour de lui à la librairie Cien Fuegos, à Paris, deux autres traducteurs argentins – Ariel Dilon et Edgardo Scott – et un traducteur français – Guillaume Contré – pour parler de traduction. Le thème de leur échange : traducteur, un métier de survivants ? (Lire l'article)
[covid-19] Avancée décisive
C'est une expérience originale qui va être tentée en France afin d'atteindre au plus vite l'immunité collective face au coronavirus et ne pas laisser traîner en longueur une situation qui nous empoisonne – au sens propre et au figuré.
La traduction impossible
Shakespeare pensait que nous étions faits de"l’étoffe des songes", mais nos rêves sont eux-mêmes tissés dans la trame du langage. Nous ne pouvons nous rappeler nos songes qu’en les exprimant. Rien de ce qui existe ou plus exactement rien de ce que nous percevons de façon consciente n’échappe à la langue. Mais n’existe-t-il pas une réalité extérieure au langage, un quelque chose, interne ou externe, qui ne serait pas verbal ? Qu’y a-t-il avant les mots ? Peut-être une sorte de sauvagerie antérieure à la mise en forme du réel par les mots. Une réalité précisément innommable à laquelle pourrait faire écho le titre de la très belle nouvelle de Conrad : Heart of Darkness. (Lire la chronique)
The End
Nous ne sommes vraiment pas prêts pour la fin du monde. L’effondrement pourrait-il patienter un peu, au moins jusqu’à ce que la pensée politique fasse sa révolution copernicienne ? En attendant, nous trufferons nos maisons d’ampoules basse consommation, deviendrons des experts en recyclage, prendrons des douches de deux minutes maxi, conduirons des Toyota hybrides, mettrons dans les urnes des bulletins écolos par paquet de dix. Et puis, à la fin des fins, ou préférablement juste avant, nous irons nous pendre sur la tombe de Jim Morrison au Père-Lachaise. (Lire l'article)
Heure d’hiver (suite)
Un individu qui se promenait ce matin dans le XVIIIème arrondissement de Paris déguisé en...
Souffler du vent
En France, on ne brasse pas que du vent Une des plus fréquentes critiques émises à leur endroit...
Bonne crue
2023 aura été une bonne crue. “Cette fois, nous avons eu un sacré coup de pompe“, nous a...
Une leçon d’humilité
Bien, nous avons donc une nouvelle sorte de nombre, appelés nombres réels à l’encontre du bon sens, et qui ne tient pas dans l’hôtel Aleph. Que ce soit un souci pour Hilbert et Russel, on le comprend, mais pourquoi devrions-nous nous sentir concernés? D’autant qu’après tout l’infini de l’hôtel Aleph, que l’on appelle l’infini dénombrable, contient tout de même une quantité proprement incroyable de choses. Que l’hôtel puisse toujours accueillir un client de plus ne paraît pas très surprenant : sinon on ne parlerait pas d’infini. (Lire la suite)
T’as un QI d’huître
Les amabilités entre chefs d’État se poursuivent et, il y a quelques jours, c’était au tour du président turc Recep Tayyip Erdogan d’ouvrir le feu, en déclarant que son homologue français Emmanuel Macron était en état de mort cérébrale. Ce dernier n'a pas du tout apprécié...
Où allons-nous ?
Peut-on donc encore croire au progrès à une époque où beaucoup ont le sentiment d’une régression générale ? S’il nous est difficile de nous représenter ce que serait “le meilleur des mondes possibles”, il est aisé de connaître quel est le pire pour la simple raison qu’il s’est déjà produit et qu’il continue de se produire sous nos yeux avec par exemple les massacres de la Ghouta en Syrie. Comment résister ? C'est sans doute la question essentielle qui se pose aujourd'hui. (Lire l'article)
Brèves en vrac
Sentant bien l’attribution du prix Nobel de la Paix lui échapper, et conscient (une fois n’est...
Le projet Scriblerus
Le ministère de l’Éducation nationale veut mettre un terme aux problèmes d’orientation et de sélection auxquels sont confrontés les élèves.
Conciergerie jaune
Derniers essais de lumière au pied de la Tour de l’Horloge. On ne sait pas si le concierge est...
Pièce manquante
Après un rapide examen, il nous a bien semblé qu’il manquait une pièce!















