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Livraisons d’oryctéropes
UNE COURTE DÉCLARATION* DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE "Si l’Afrique du Sud confirme sa décision...
J14 – L’art de la simulation
Contre Rennes vendredi, l’entraîneur de Toulouse a reçu un avion en papier sur la tête. Interloqué, Pascal Dupraz observe un instant l’objet volant non identifié avant de porter les mains à sa tête et de tomber à genoux pour le plus grand affolement de ses adjoints, plus habitués à ce genre de saynète de la part des joueurs que d’un entraîneur qui se fait par ailleurs le chantre de la sincérité. Un des plus grands paradoxes du football moderne est de prétendre promouvoir le spectacle tout en bannissant la simulation. Or, qui peut nier qu’ils soient liés ? La simulation relève de la performance. Pas la performance physique chère aux sportifs ; la performance artistique. Le geste de Pascal Dupraz est un happening au sens strict. (Lire l'article)
Comme une vache espagnole
“Après une opération chirurgicale, un Italien se réveille en parlant français.” Son cas a fait l'objet d'une étude publiée dans la revue Cortex où l’on découvre que l’homme parle un français très approximatif mais “avec un rythme rapide, en employant une intonation exagérée et en utilisant une prosodie de film faisant de lui la caricature d'un Français”. Tous les matins, au réveil, l’homme crie “Bonjour !” en ouvrant joyeusement les volets et se met à débiter des phrases dans la langue de Molière et Houellebecq devant sa famille désemparée. Cet Italien serait victime du syndrome de la langue étrangère. À ne pas confondre avec le syndrome de l’accent étranger, un peu plus fréquent. (Lire l'article)
Circulaire
·DANS NOTRE SUPPLÉMENT DU WEEKEND· NOTRE GRAND DOSSIER L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE NE TOURNE PLUS...
Open AI à la peine
Souhaitant devancer tous nos confrères en publiant en exclusivité mondiale la photo tant...
Aubaine collatérale
À l’occasion des travaux de rénovation entrepris au siège du journal, des terres rares viennent...
[scoop] Fugue américaine
SCOOP EXCLUSIVITÉ LE PINARISE Fugue américaine, le roman de Bruno Lemaire aurait été...
Selfie Line
Sur la célèbre selfie line du pont d’Iéna, des concurrent·e·s aux très attendues épreuves...
À n’y rien comprendre
Au réveil, il l’a cherchée partout, sous son oreiller, derrière le traversin, en soulevant la...
Pas de sots métiers
Qui n’a eu l’envie au cours d’un voyage de prendre la photo – la milliardième, mais pour vous la seule, l’ultime – d’un site célèbre débarrassé de toute présence importune ? Pour cela, vous vous êtes même levé à l’aube, pour arriver sur les lieux avant les hordes de touristes…
Allemagne-Italie : de l’importance du gardien de but pour déjouer la mort
Ce match devait ne pas avoir de vainqueur, juste un qualifié pour la vitrine et pour la suite de la compétition. Nous avons eu ça, qui allège un peu, mais c’est déjà ça, le poids de nos larmes. Comme la poésie, comme la vraie politique des utopies, comme le cinéma, le football montre qu’on n’a la vie qu’en plus de la mort. En littérature, en sport, en amour, en désirs, en tout ce qui fait bander la vie et en toute chose, la vie on la veut pour toujours. Le football, c’est le côté clair de la Force. Le football c’est la vie. (Lire l'article)
L’irréductible Gaulois du cartoon
L'empereur du dessin animé s'appelle Walt Disney. Mais à son empire de bambis pelucheux et de mièvres cendrillons qui en est venu à conquérir la planète, s'est vite adjoint un groupuscule d'irréductibles cartoonistes qui se sont choisi un roi : Tex Avery. Cet anti-Disney, ce Walt qui aurait fumé la moquette, est coopté à l'unanimité par Bob Clampett, Preston Blair, Chuck Jones ou Bob Cannon : Avery a géré une fine équipe d'animateurs dévoués, pour produire, à raison de 4 ou 5 cartoons par an pendant plus de 20 ans, une extraordinaire série de dessins animés. (Lire l'article)
La Granvillaise
Fort discrètement, le gouvernement vient de se doter d’une Cellule d’études et de prospective des modèles disruptifs (Cepromodis) directement rattachée à Matignon. Derrière cette dénomination se cache un organisme de veille sur la collapsologie, terme désormais consacré désignant l’exploration transdisciplinaire du probable effondrement de notre civilisation industrielle, ainsi que de ses suites éventuelles. Un document diffusé par la Cepromodis auprès des préfectures, que délibéré a pu consulter, dévoile simultanément l’existence de cette cellule et la nature de ses préoccupations. (Lire l'article)
Obstinée comme une prégnance
Une fois la question de la saillance réglée, la prégnance est émise. Parfois, la prégnance s'avère impossible à arrêter. Parfois, elle s'arrête juste avant d'investir son récepteur, laissant le spectateur dans un état de frustration avancé. En fait, la seule façon d'arrêter une prégnance est de lui en opposer une autre.
Épilogue
La rentrée des classes est passée depuis quinze jours mais je n’ai pas reçu d’affectation. Le lycée où je travaillais l’an dernier attend pourtant un professeur de philosophie. Trois classes ont besoin de cours tandis que je reste chez moi. Je tente plusieurs fois de joindre mon rectorat afin de leur expliquer la situation. Parfois quelqu’un me répond mais ce n’est pas la bonne personne. (Lire l'article)
Le projet Scriblerus
Le ministère de l’Éducation nationale veut mettre un terme aux problèmes d’orientation et de sélection auxquels sont confrontés les élèves.
J28 – “On est chez nous”
Le stade est pour le supporteur un foyer à son image, il se l’approprie, il s’y identifie, le stade lui appartient, il le définit. Lyon avait joué trois fois contre Paris cette saison : en championnat, en coupe de la Ligue et en coupe de France. Trois fois à l’extérieur, trois défaites, dix buts encaissés pour deux marqués. Mais dimanche, Lyon a infligé à Paris sa première défaite (2-1) au terme d’une performance exceptionnelle, à domicile, dans un nouveau stade qui a enfin un nom : le Parc Olympique Lyonnais. Le choix n’est pas anodin, qui établit le lien avec le Parc des Princes du rival parisien. (Lire l'article)













