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Bob Dylan
Enfant, Bob Dylan était toujours en train de courir. Il fugue pour la première fois quand il a 10 ans, part de la maison définitivement à l’âge de 18 ans pour s’installer à New York. “C’était comme si j’avais toujours été à la poursuite de quelque chose, quelque chose en mouvement – une voiture, un oiseau, une feuille qui s’envole – quelque chose qui pourrait m’amener vers un endroit mieux éclairé, une terre inconnue en aval”, écrit-il dans le premier volume de ses Chroniques, publiées en 2004. Lorsque l’un de ses profs lui dit que son fils a “la nature d’un artiste”, son père demande : “Un artiste, c’est pas un gars qui peint ?” Soixante ans plus tard, Bob Dylan est prix Nobel de Littérature. (Lire l'article)
Respect
Le respect est un mot à la mode et notre époque reproche souvent aux jeunes d’en manquer. Mais à l’égard de qui ou de quoi ? J’ai entendu dire que de jeunes banlieusards avaient manqué de respect à un Abribus en le détruisant. Ce sont sans doute les mêmes qui manquent de respect à l’égard de leurs professeurs. C’est du moins ce que racontent la plupart des gens. (Lire l'article)
Alchimie amusante
“Ils vendaient une ‘potion magique’ pour changer du papier en dollars.” La police russe a arrêté deux Centrafricains qui tentaient d’écouler une “potion magique” présentée comme capable de transformer du simple papier en billets de 100 dollars. Pour faire croire à cette alchimie fiduciaire, les escrocs versaient devant les badauds un liquide sur une feuille de papier noir puis, avec une habilité de maîtres de bonneteau, substituaient à la feuille un vrai billet. Ils proposaient ensuite aux gens d’aller vérifier son authenticité auprès d'une banque. Miracle ! (Lire l'article)
Mallarmé pour Emmanuel M.
Monsieur Emmanuel M., âgé de 45 ans, marié, ministre des Finances, se présente à la consultation du service de chronobibliopathologie, adressé par son médecin traitant suite à une histoire d’insomnie, retards, pertes de montres et agenda. À l’anamnèse, on retrouve des événements déclencheurs idiopathiques : désintérêt pour la lecture dès la puberté, tentative, au début de l’âge adulte, de faire entrer “26 heures dans une journée” selon l’expression du patient. Après réunion du staff, on propose un traitement allopathique à raison d’un voyage en bus sur le trajet Paris-Marseille avec lecture d’un sonnet tiré de la pharmacopée classique. (Lire l'article)
Débile profond
Par les temps qui courent, on se balance tant de noms d’oiseaux sur Internet et dans les assemblées parlementaires qu’il vaut mieux savoir à quoi l’on a affaire. Ça tombe bien : les insultes et injures font l’objet d’un nombre croissant de travaux de recherche.
Droopy chez Bergson
Comprendre le rire chez Tex Avery, c'est d'abord revenir aux grands classiques. En l'occurrence Le Rire de Bergson (1900), ouvrage qui, malgré sa petite taille et son âge avancé, n'a pris d'autres rides que celles qu'impriment les zygomatiques. Bergson, qui n'est pas un rigolo, balance d'emblée une hypothèse fracassante : "Le rire, c'est du mécanique plaqué sur du vivant". Ensuite, cela se gâte, car son sens moral lui inspire qu'au fond, le rire est peut-être un signal social adressé aux marginaux en situation irrégulière pour les inciter à rentrer dans le rang. La gravité d'un Buster Keaton, ou l'apathie de Droopy, seraient-elles les figures tragiques indiquant que le rire, au fond, n'est pas si drôle ? (Lire l'article)
Bientôt des ovicapres!
Curieusement, personne ne s’est encore vraiment interrogé sur le fait que des brebis galeuses...
Pouah
Brève n° 21 pour trombone contrebasse Pouah, par Maxime Morel, sur une partition de Jacques Rebotier
J8 – L’école de la réussite
Comme jadis la boxe, le football s’appuie sur un storytelling de l’ascension sociale. Les exemples ne manquent pas de ces gamins des bidonvilles d’Afrique, des favelas brésiliennes ou de nos quartiers de banlieue à qui il a permis de s’extraire de leur condition. À l’heure où le mythe de l’égalité des chances a fait long feu, celui de la promotion sociale par le football fait figure de mythe de substitution. Mais si le football dit l’espoir possible, il le tempère de contre-exemples. Ils sont quelques-uns cette année en Ligue 1 à vivre le destin tragique de l’opportunité perdue. (Lire l'article)
La planète Michelin et autres lieux remarquables
Notre visite des espaces multi-dimensionnels fait étape cette semaine à l'aire des espaces à deux dimensions. Dans un espace à deux dimensions, on se repère par deux coordonnées. Facile, me direz-vous. C’est ce que l’on fait sur une carte au trésor : deux kilomètres à l’ouest, trois au sud ; ou à la bataille navale : B4, torpilleur coulé. Rien de bien excitant ? Des mathématiciens et physiciens très sérieux se sont penchés sur la physique d’un univers à deux dimensions. Quelles particules élémentaires pourraient exister dans un tel univers ? Quelles étoiles, quelles planètes (circulaires) ? Quelle chimie ? Les physiciens qui sont allés voir y ont parfois gagné un prix Nobel. Les lois de la physique en deux dimensions sont de fait fort différentes des nôtres. (Lire l'article)
Vélorution
La “vélorution”, une folie venue du nord. Ou quand un pays désespérément plat met au point l'invention qui fait la joie de ses cyclistes. Information de dernière minute ! Nous venons d'apprendre l'arrestation de trois membres du Gang des Quatre.
Antonio Sarabia au-dessus du volcan
L'écrivain mexicain Antonio Sarabia est mort samedi 3 juin à Lisbonne. Du roman historique au roman noir, en passant par le fantastique, Sarabia aura traversé plusieurs genres sans s’y enfermer. Avec, en toile de fond de plusieurs de ses livres, un volcan. René Solis, qui a traduit en français La Femme de tes rêves, revient sur cette intimité singulière qui lie un traducteur à un écrivain et sur son immersion dans ce qui aura été le dernier livre d'Antonio Sarabia. (Lire l'article)
Une passion mexicaine
Les courses d'escargots sont un sport si populaire au Mexique que certains champions sont devenus de véritables stars. Mais ce sport, populaire bien que d'origine aristocratique, a aussi connu son lot de scandales et d'affaires....
J28 – “On est chez nous”
Le stade est pour le supporteur un foyer à son image, il se l’approprie, il s’y identifie, le stade lui appartient, il le définit. Lyon avait joué trois fois contre Paris cette saison : en championnat, en coupe de la Ligue et en coupe de France. Trois fois à l’extérieur, trois défaites, dix buts encaissés pour deux marqués. Mais dimanche, Lyon a infligé à Paris sa première défaite (2-1) au terme d’une performance exceptionnelle, à domicile, dans un nouveau stade qui a enfin un nom : le Parc Olympique Lyonnais. Le choix n’est pas anodin, qui établit le lien avec le Parc des Princes du rival parisien. (Lire l'article)
Chambre d’écho
Au cinéma, rien n’est plus ardu que de faire rire en version originale sous-titrée. Parce qu’il est difficile, déjà, de faire rire en traduction. Dans le cas du sous-titrage de film, aux problèmes communs à toute traduction s’ajoutent des contraintes techniques (rythme et concision) et une particularité propre : la confrontation de la traduction (à lire), de la version originale (à entendre) et de l’image (à voir).
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Souvenir de Naxos
C'était il y a quatre ans déjà, le mondial venait de se terminer dans un pays qui n'avait pas...
Drelin-Drelin
Drelin-Drelin, bientôt Noël. Prétexte pour un petit voyage sur la planète des onomatopées. Avec des escales inattendues. Ainsi, quel rapport entre toc toc toc et Jair Bolsonaro, le président brésilien ? Attention, une onomatopée peut en révéler une autre.
La fin d’un monde
Se tient à Paris en 1900 le deuxième congrès international des mathématiciens. L’Allemand David Hilbert, chef de file incontesté de l’approche axiomatique, y fait sensation en présentant une liste de vingt-trois problèmes ouverts dont la résolution, selon lui, marquera le XXe siècle naissant. À ce jour, onze ont été résolus. Le premier, appelé hypothèse du continu, ne le sera jamais. Une demi-douzaine d’autres sont considérés comme presque résolus. Cinq d‘entre eux résistent encore. (Lire l'article)