Nous donnions alors aux séismes, aux tempêtes, aux éruptions des prénoms humains, c’est dire que malgré tout l’aveuglement et l’inconscience que manifestaient nos actes quotidiens, nous savions que nous vivions entre le ventre d’Ouranos et celui de Gaïa, et que cet espace de quelques milliers de kilomètres entre terre et ciel n’était pas le décor inerte d’un théâtre privé où nous étions entrés en scène deux cent mille ans plus tôt et dont la possession nous était assurée, mais bien un partenaire de jeu, et possiblement de catastrophe.
sur l’appui de fenêtre
les gouttes de pluie
mon cœur encore bat
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